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Ile de La Réunion Tourisme (IRT)
29 janvier 2009, par
Avec l’ouverture de La Réunion sur le monde, les touristes non francophones sont plus nombreux à découvrir l’île. Mais une critique revient souvent : à part le français et le créole, les professionnels du tourisme ont du mal avec les langues. Dix indépendants du tourisme vont faire l’effort d’apprendre l’anglais. Ils partent pour trois mois en Afrique du Sud.
Ils sont dix, des guides péï mais aussi des parapentistes, à s’envoler pour l’Afrique du Sud ce dimanche. Non pas pour y passer des vacances, mais pour se former à l’anglais, formation indispensable si La Réunion veut prétendre au développement du secteur touristique. L’île reçoit 24.000 touristes non francophones par an, une clientèle qui a tendance à s’accroître, et qui va peut-être s’élargir avec la Charte que l’Etat et la Région préparent pour fin février. La délivrance de visas touristiques devrait en effet faciliter la venue d’une clientèle en provenance de l’Inde, d’Afrique du Sud, de Chine.
Durant trois mois, les dix prestataires indépendants seront hébergés dans des familles d’accueil à Captown. Au programme, un mois de cours d’anglais et de tourisme au sein d’une école, et deux mois de stage en entreprise. « La formation continue à La Réunion jusqu’au mois de juin et avec un test de niveau », précise Ingrid Chryste, du centre de formation Anglophonic qui coordonne le séjour des dix professionnels. Ces derniers ont été préparés à cette immersion en Afrique du Sud depuis décembre dernier, après une évaluation de leur niveau d’anglais. « Trois mois d’immersion dans un pays anglophone équivaut à 3 ans de cours à l’école », assure James Chryste, responsable pédagogique à Anglophonic.
Une opération pilote
Ce séjour de formation est une opération pilote soutenue financièrement par la Région, grâce aux aides à la mobilité formation du Fonds Social Européen, soit 65.000 euros. Seuls les indépendants du tourisme ne pourraient supporter un tel programme de formation adapté. Pour Dominique Cerveau, de l’entreprise Guid’A Nou, cette formation en Afrique du Sud répond à un réel besoin. Il organise des visites guidées, des rallyes touristiques et fait souvent face aux difficultés des agences à travailler en partenariat avec des guides bilingues.
Pour Pierre Vergès, président de l’Ile de La Réunion Tourisme, cette formation s’inscrit dans le droit fil d’une volonté d’améliorer la destination Réunion, en offrant des hôtels aux normes internationales, un parc d’hébergement plus adapté à la demande, un produit répondant aux critères de qualité, donc de propreté, avec une signalétique appropriée, un service de qualité, un personnel qualifié et motivé.
« Aujourd’hui, il faudra veiller à mieux remplir ces critères, déclare Pierre Vergès. Je suis de nature optimiste. Et je sais qu’à La Réunion, des élus, des professionnels, des administratifs ou encore des Réunionnais tout simplement sont résolus à travailler et à réussir un pari difficile, mais non insurmontable, à savoir offrir un produit Réunion de qualité ».
Précisons que ces dix professionnels du tourisme ne seront pas rémunérés pendant ces trois mois. « Je tiens à les féliciter pour cette démarche, a tenu à préciser Pierre Vergès, car elle montre qu’ici à La Réunion, des personnes sont volontaires et veulent œuvrer au développement de l’île en professionnalisant leurs activités ».
EP
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