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6 octobre 2007
Aller à la rencontre de notre mère Nature, voir des sites grandioses en termes de biodiversité, respirer le bon air et apprendre de notre histoire et de notre culture. Tout cela dans le cadre des week-ends nature organisés par le Département, du 6 au 28 octobre 2007.
Saviez-vous que le bois blanc qui donne son nom à un charmant village saint-rosien est en voie d’extinction et qu’il figure sur la liste rouge Réunion ? Avez-vous une seule fois rencontré le lézard vert des hauts ? Connaissez-vous toutes les merveilles que cache l’étang de Saint-Paul, son moulin à eau ? Profiteriez-vous d’une vue panoramique dans un des jardins d’Eden, dans les hauteurs de Bras-Panon ? Aurez-vous cette chance d’entrevoir le héron vert à l’Etang du Gol à Saint-Louis ? Saviez-vous que le Tampon préserve une petite forêt sur le domaine Archambeaud au 19ème kilomètres ? Seriez-vous intéressés par la découverte d’une saline à Saint-Leu ? Allez guetter au Dimitile notre histoire “glorieuse” du marronnage, ou foulez la Réserve naturelle de la Roche Ecrite. « Oté, mèt zot méyèr baskèt », dira Justin. Du 6 au 28 octobre 2007, notre île se laisse découvrir, avec guide ou sans.
A propos du Grenelle de l’Environnement
Vous avouerez que la coïncidence est flagrante avec le Grenelle de l’Environnement. Et pourquoi pas après tout ? Si les Français ont leurs mots à dire, alors les Réunionnais doivent crier leur chance de disposer aussi près de chez eux une nature riche, exemple même de la biodiversité. Malgré ce sursaut de fierté, il serait quand même bon de rappeler qu’il faudra se munir d’un sac-poubelle pour ramasser tous les détritus. C’est un conseil personnel. A quoi sert de découvrir la nature réunionnaise, en plus s’il s’agit d’espaces naturels sensibles, si c’est seulement pour la détruire en jetant tout azimut ? Recommandation faite, il est clair que ce sera l’occasion de rappeler ce qui se fait en termes de préservation de la qualité des espaces naturels. Cette charge revient au Département, selon les dispositions de la loi n° 85-729 du 18 juillet 1985 qui donne compétence au Département pour mener une politique de protection et de préservation du patrimoine naturel.
Aujourd’hui, ce sont 15 sites qui sont placés sous sa protection, sites à visiter absolument lors des week-ends nature. Parler environnement ne peut se faire sans un regard attentif sur notre patrimoine naturel. Chaque fois qu’un site est répertorié sensible, il doit pouvoir disposer des précautions à son endroit. Ainsi, d’ici 20 ans, le Conseil général compte placer sous son aile 24.600 hectares d’espaces naturels sensibles identifiés, contre près de 7.000 hectares aujourd’hui. Préserver ces espaces sensibles implique le savoir-faire réunionnais. Petit bémol seulement : 200 personnes trouvent un emploi. Chouette, alors ! Parmi elles, seules 16 profitent de la sécurité d’un CDI. Les autres prient pour leur environnement familial ?
Source d’emplois ?
Dans son dossier de presse, le Département affiche la richesse naturelle de l’île. « La Réunion est réputée pour le niveau d’endémisme et la richesse de ses milieux naturels. Les Hauts abritent encore de vastes massifs de végétation primaire relativement épargnés couvrant près de 30% de la surface de l’île. La Réunion est également remarquable par la diversité et l’originalité de ses paysages, reflets d’une topographie tourmentée et de multiples microclimats ». Mais la collectivité départementale reconnaît aussi toute la difficulté de la conservation de ce patrimoine, « menacé de destruction, de fragmentation ou tout simplement de banalisation par l’urbanisation incontrôlée et les mises en valeur agricoles. De plus, près de 150 espèces introduites par l’Homme depuis son arrivée sur l’île sont reconnues comme envahissantes et sont le principal facteur d’érosion de la biodiversité ».
Que fera-t-on quand on comptera notre millionième habitant ? C’est l’intérêt de ces week-ends nature. Touristes et visiteurs réunionnais auront sûrement en conscience la fragilité de notre biodiversité, meurtrie par l’Homme et aujourd’hui attaquée par des pestes végétales et des nuisibles en tout genre. Bref, les milieux naturels à forte valeur patrimoniale doivent être préservés, et les publics étrangers et réunionnais doivent avoir ce rapport de respect. Tout cela ne se fait pas d’un coup de baguette, nous l’aurions su. L’ouverture de ces sites permettra de sensibiliser le plus grand nombre, petits et grands. Peut-être est-ce une voie pour l’insertion professionnelle des chômeurs réunionnais ? Qui a dit que la nature ne nourrit pas son homme ?
Bbj
Dates et lieux
6 et 7 octobre : Forêt départementale de Bois Blanc (Sainte-Rose) : “La recolonisation de la lave”
6 et 7 octobre, ainsi que les 20 et 21 : Site départemental de Dioré (Saint-André)
6, 10 et 21 octobre : L’Etang de Saint-Paul - Savanna (Saint-Paul)
6 et 13 octobre : Forêt départementale de l’Eden-Libéria (Bras-Banon)
6 et 21 octobre : L’Etang du Gol - (Saint-Louis)
7 et 14 octobre : Domaine Archambeaud - (Tampon)
13 et 14 octobre : Piton Mont-Vert (Saint-Pierre)
13, 14, 20 et 21 octobre : La Pointe au Sel (Saint-Leu)
13 et 20 octobre : Forêt de Sans Souci (Saint-Paul)
14 et 21 octobre : Site du Dimitile (Entre-Deux)
20 et 21 octobre : Réserve Naturelle de la Roche Ecrite - Le Brûlé (Saint-Denis et La Possession)
20 et 27 octobre : Forêt départementale de Sainte-Marguerite (Saint-Benoît) :
Tous les week-ends du mois d’octobre : La Grande Chaloupe et le Chemin des Anglais (Saint-Denis et la Possession)
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