
La Plateforme réunionnaise transmet au chef de l’Etat un nouveau manifeste
23 avrilAu cours d’un entretien dans la soirée du 22 avrils entre le Président de la République, Emmanuel Macron et la maire de Saint-Denis, Éricka (…)
10 septembre 2008
Hier, le Président de l’IRT et vice-président de la Région, Pierre Vergès, organisait une conférence de presse pour communiquer les résultats de la fréquentation touristique du premier semestre 2008. Il présentait également la petite dernière en matière touristique : la clé verte du tourisme. Par ailleurs, il faisait part de quelques questions fondamentales concernant les prochaines Assises du Tourisme.
Résultats de la fréquentation touristique du 1er semestre 2008
Ces données résultent d’une enquête demandée par l’IRT (Ile de La Réunion Tourisme) à l’INSEE. C’est une enquête sur les arrivées touristiques par sondage (l’administration française ne permettant pas un décompte de la population).
Le 1er semestre 2008 s’avère être satisfaisant, il profite d’une énergie et surtout d’une dynamique nouvelle. Au premier semestre 2008, la fréquentation touristique extérieure révèle une progression de 5,8% par rapport à 2007, soit 179.500 touristes contre 169.700 en 2007.
Les conséquences du chik sur l’économie touristique sont encore présentes (fermetures d’hôtels ou d’entreprises touristiques), mais l’IRT y travaille. Cette hausse de 5,8% correspond à l’arrivée de 400.000 touristes extérieurs. Rappelons que le meilleur score était en 2005 de 432.000 touristes.
Mais d’après Pierre Vergès, il convient de réfléchir en termes de catégorie de tourisme :
- La première, le tourisme affinitaire, progresse de 3,1% (92.000 touristes en 2008) et dépasse légèrement le niveau de 2005 avec 91.300 touristes affinitaires.
- La seconde, le tourisme d’affaires, progresse de 20% avec (26.300 en 2008) et dépasse les 21.800 touristes d’affaires réalisés en 2005).
- La troisième, le tourisme d’agrément, progresse de 8,2% (55.200 touristes en 2008), mais est encore éloigné des résultats de 2005 : 73.700 touristes d’agrément.
En termes d’hébergement principal, le mode d’hébergement principal chez les parents et amis domine (93.900 touristes, soit 52,3%) dû à la forte proportion du tourisme affinitaire.
Les modes d’hébergement marchand, eux, progressent de 25,9% en 2008 et domine avec 59.700 touristes.
Au sujet de l’origine des clientèles, la Métropole reste le principal marché avec 138.400 touristes. Les touristes européens occupent la deuxième place avec 8.100 touristes, et Maurice reste le premier marché étranger avec 10.300 touristes en 2008.
On a pu constater une augmentation des recettes touristiques de 6,1%. Le tourisme demeure ainsi l’activité leader en tant que premier produit export. D’après l’IRT, il est supérieur de 22,1% à l’ensemble des exportations de produits locaux évalué à 266,9 millions d’euros en 2007.
Il faut noter qu’il existe un nouvel élan pour le tourisme au bénéfice des micro-régions et de leur maîtrise.
Ces résultats résultent de conjonctures. D’après l’enquête réalisée auprès des professionnels, l’activité au premier semestre est bonne pour 27% des établissements interrogés, 15% la déclarent mauvaise. Mais le chiffre d’affaires reste positif pour 52% d’entres eux, identique pour 19% et négative pour 26%. Cinq établissements ne se sont pas prononcés.
Des facteurs négatifs perdurent néanmoins notamment au niveau des prix en général : la destination reste chère dans un climat de baisse du pouvoir d’achat.
Les groupes de touristes sont en diminution. La profession reste malgré tout optimiste à 67% pour les mois à venir. La prochaine note de conjoncture sera réalisée au 15 octobre 2008.
Sophie Bélim
Ce nouveau support a été réalisé afin de permettre une meilleure identification des responsabilités de l’IRT. Cette « clé » permet d’avoir des éléments concrets sur « qui fait quoi ? » Sur cette « clé » sont présents les enjeux du tourisme à La Réunion et sont listés les documents de références comme le SAR, le SCOT, le PLU... Cette « clé », c’est l’organisation touristique à La Réunion (Etat, collectivité, commune, EPCI...). Avec une représentation touristique par secteur pour une compréhension de la situation touristique actuelle. Engagements publics, écrits et engagement des différents partenaires à différentes échelles. |
Au 1er janvier 2008, le tourisme représente 380.547 touristes en 2007, dont 22.599 Européens hors France Métropolitaine, environ 10.000 emplois liés à l’activité touristique, 325,9 millions de recettes, soit le premier produit export. E |
Libérer le ciel et l’accès à La réunion
Actuellement, 94% des touristes qui repartent de La Réunion sont satisfaits. Le tourisme actuel souffre cependant de ce manque de liaisons avec les grandes capitales du monde. Il y a un manque d’ambition et pas assez de structures hôtelières. La Réunion souffre d’un manque de moyens.
« Il faut libérer le ciel et l’accès au territoire », nous confie Pierre Vergès. La crise du chikungunya a occasionné la suppression de 1.500 chambres. Aujourd’hui, les besoins se chiffrent à environ 15.000 lits d’ici à une dizaine d’années. Il faudra aborder le problème du foncier avec les communes, le Département, la Région et l’État. Les autorités publiques doivent s’impliquer d’avantages. Et pour leur part, les professionnels doivent eux aussi investir et s’investir.
« Toutes les professions touristiques sont représentées au sein de l’IRT, nous intègrerons dans un mois la Maison de la Montagne et de la Mer. Il faut prendre des engagements forts, des écrits qui seront rendus publics. Et des responsabilités seront prises par les deux entités », déclare Pierre Vergès.
La recherche du foncier et la question du visa facilité sont désormais les deux priorités de l’IRT.
Cette dernière préconise la réunion de la Région, du Département de l’Etat et des communes autour d’une même table ronde afin de proposer la mise à disposition de foncier susceptible d’accueillir des structures hôtelières de forte capacité.
S’ouvrir sur les pays environnants
La Réunion peut bénéficier d’une ligne directe avec l’Afrique du Sud, un pays à forte potentialité, mais ce n’est pas chose facile d’obtenir un visa. L’Asie, « l’Afrique du Sud, l’Inde sont des investisseurs hôteliers de cette région. Si leur propre clientèle ne peut y séjourner, comment fait-on ? », s’interroge Pierre Vergès.
« Ainsi, en tant que promoteurs touristiques, nous demandons à l’État français que ces visas soient accordés à l’arrivée à l’aéroport sur la base de justificatifs (billet, retour, hébergement) comme cela se pratique dans tous les pays étrangers qui souhaitent développer leur économie touristique ». Malgré quelques ombres au tableau, les résultats touristiques au premier semestre affichent une « bonne santé » touristique. Les regards sont dorénavant tournés vers la prochaine étape qui n’est autre que les Assises du Tourisme.
SB
Quelques questions fondamentales
A l’approche des Assises du Tourisme, Pierre Vergès, président de l’IRT et vice-président de la Région, a tenu à nous faire part de son inquiétude sur quelques questions liées directement à la charte relative au développement touristique de La Réunion. Rappelons que l’objectif de cette charte est de définir une stratégie commune pour 2015 et de relancer une destination en panne. Pierre Vergès a résumé en 9 points ses remarques :
1 - Lorsque l’on dit que cette Charte a fait l’objet de « préparation »...
Le compte-rendu a été transmis à l’IRT le 18 août et aujourd’hui le 12 septembre, l’Etat annonce qu’il va faire une mise au point.
Il a été donc donné un mois pour lire, pour se concerter avec tous les partenaires et pour valider une stratégie !
2 L’idée d’une charte de destination a été évoquée au cours du premier trimestre 2008 à Paris. Etant présent, j’ai, à ce moment-là, souligné qu’il fallait impérativement, pour que cette charte soit acceptée et qu’elle fonctionne, intégrer le Représentant des Maires et qu’elle soit contre-signée par les intercommunalités. Une prise de contact, une association de ces instances était importante.
Cela n’a pas été fait.
3 L’IRT, après les élections municipales, a rencontré un grand nombre de représentants des communes et des EPCI afin d’échanger sur des partenariats futurs dans le cadre de la mise en tourisme de leur territoire. A titre d’exemple, nous avons déjà évoqué positivement la participation à un séminaire touristique organisé sous la responsabilité de la CIREST en novembre. D’autres EPCI feront très certainement la même démarche.
L’IRT recherche des partenariats, fédère les hommes et les forces.
4 Les Visas. Prenons l’exemple de l’Asie, de l’Afrique du Sud et de l’Inde.
Comment voulez vous que des investisseurs hôteliers de ces régions choisissent La Réunion comme lieu d’implantation d’une structure si leurs propres clientèles ne peuvent y séjourner ?
Soyons réalistes !
5 Comment demander que l’on s’ouvre sur l’extérieur comme Maurice, alors que l’on refuse de faciliter l’accès au territoire réunionnais à l’Inde, l’Asie et l’Afrique du Sud par exemple ?
Est ce que ces pays sont moins que l’île Maurice ?
6 II est certain que l’IRT continuera à mener ses actions sur l’Europe sans relâcher ses efforts pour la suppression des freins administratifs pour les touristes étrangers.
Si le verrou concernant les visas saute, pour une politique de “open territory” (comme Maurice ), nous n’aurons plus d’excuses.
7 Problème de gouvernance.
L’Etat fixe un certain nombre de priorités, la Région doit se conformer sans discuter, l’IRT doit mettre en œuvre, et les communes et les EPCI (Etablissement public de coopération intercommunale) doivent suivre sous la tutelle de l’IRT.
Comment voulez vous travailler sans partenariat, sans associer l’ensemble des responsables ?
8 Ce n’est ni la Région, ni l’IRT qui ont organisé ses Assises. Et pourtant, de nombreuses personnes (élus, professionnels...) ont appelé l’IRT afin d’obtenir le programme...
Cela prouve une nouvelle fois que pour le grand public et même les spécialistes, c’est l’IRT le coordonnateur de toutes les actions sur le tourisme et non l’ODIT France... sauf que les priorités du tourisme sont fixées... par ODIT.
9 Lors des Assises, en atelier, il est prévu de présenter une plateforme foncière réalisée par ODIT France et destinée à identifier les terrains susceptibles d’être affectés à une vocation touristique. J’ai le regret, en tant que Président de I’IRT, c’est sans doute naturel, mais également en tant que Vice-président de la Région, responsable de la Gestion du Patrimoine foncier régional, de vous faire savoir que je n’ai pas connaissance à ce jour d’une seule ligne de ce rapport.
Je suppose que c’est le même traitement qui s’applique aux communes et intercommunalités à qui l’on va demander le foncier disponible.
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