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Pour un développement touristique durable de La Guadeloupe, de La Martinique, de Saint Martin et de La Réunion
5 novembre 2008
Le tourisme des DOM a traversé une crise grave et peine à se remettre. Des facteurs structurels tels que l’éloignement, le coût du transport celui du travail et la concurrence des pays environnants, pénalisent ce secteur. Ce sont 35.000 emplois et plus d’un milliard d’euros qui sont mis en péril. L’Etat a déjà pris certaines mesures mais elles semblnte insuffisante au regard de la situation. Les professionnels du Tourisme de la Guadeloupe, de la Martinique, de Saint Martin et de l’île de La Réunion saisissent les prochaines Assises du tourisme de l’Outre-mer pour faire des propositions afin d’enrayer cette situation. Il les ont adressées au préfet de chaque DOM. Nous les reproduisons ci-après.
« Le Tourisme dans les DOM est en difficulté.
Cela est dû à l’éloignement des pays émetteurs, au coup du transport et du travail, à des facteurs structurels et conjoncturels connus.
Il faut pourtant reconnaître que l’État a déjà beaucoup fait pour les DOM : Loi Pons, Loi Perben, Loi Girardin...
Alors, quelles solutions possibles pour un tourisme épanoui et durable, alors que personne ne conteste la vocation touristique indéniable de nos destinations ?
Il faut augmenter les recettes et réduire les charges.
Augmenter les recettes, c’est augmenter les clients, ce qui oblige à faire le nécessaire pour initier et offrir :
- Des ligues aériennes nouvelles,
- De nouveaux pays émetteurs ayant accès à nos destinations,
- Des liaisons aériennes en synergie, pour un acheminement efficace,
- Des prix aériens TTC compétitifs au plan mondial,
- Des outils touristiques à la hauteur des attentes de la clientèle,
- Des hébergements rénovés et attractifs,
- Des salariés formés,
- Des Services de "Qualité",
- Une Promotion vigoureuse,
Réduire les charges, c’est :
- Diminuer le coût du travail par une amélioration de la productivité et une prise en compte de la saisonnalité,
- Adapter la fiscalité métropolitaine aux spécificités domiennes dues à l’éloignement, la climatologie, les réalités concurrentielles de notre proche environnement, pour gagner une diminution d’au moins 10% des comptes d’exploitation.
Alors que les masses salariales dans la profession dépassent souvent 50%, il faut les ramener à 32%.
Échouer cet objectif, c’est continuer de voir disparaître les entreprises et les emplois.
Tel est l’enjeu.
Pour réussir, il faut accepter de perdre momentanément des recettes (TVA, taxes de séjour, TFPB, TP, impôts) pour gagner en emplois, réduire les charges du chômage, accroître la collecte salariale et permettre la croissance des entreprises.
Catastrophe économique en Guadeloupe
Les professionnels du tourisme de l’Outre-mer dressent un constat dramatique de la situation. Voici quelques éléments.
Force est de constater que le Tourisme des départements français des Antilles et de l’océan Indien a traversé une crise sans précédent et se remet très difficilement de celle-ci.
La Guadeloupe a vu disparaître en peu de temps un tiers de son parc hôtelier (1.758 chambres) et plus d’un quart de ses emplois hôteliers à temps plein (700 emplois, soit 1 emploi pour 2,5 chambres).
L’équilibre fragile entre l’offre et la demande peut remettre en cause la desserte aérienne sur nos îles et voir une compagnie aérienne disparaître.
La Martinique et l’île de La Réunion n’ont pas été épargnées dans les difficultés.
35.000 emplois et plus d’un milliard d’euros de recettes sont en jeu pour nos départements et territoires.
Motion adressée aux préfets
« Afin de redevenir compétitifs dans des environnements concurrentiels qui ne sont pas ceux de l’Europe, nous préconisons les solutions suivantes applicables aux industries de l’hôtellerie et de la restauration dans les DOM :
- Mise en place immédiate d’une TVA à taux 0 : c’est une décision qui peut être prise immédiatement, la TVA étant exclue du champ intracommunautaire (6ème directive européenne). Cela abaisserait nos comptes d’exploitation de 3,50%,
- Suppression de la dégressivité à venir des charges patronales sur les salaires, ou à défaut, relèvement substantiel du seuil,
- Mise en sommeil jusqu’en 2013 (durée du Programme Opérationnel) des taxes de séjour, soit un gain de plus de 2% de nos comptes d’exploitation. À défaut, leur fixation au minimum légal (0,2 euro/touriste et par jour), et pour tenir compte de la saisonnalité, son application limitée à 165 jours/an.
- Mise en place d’un dispositif de défiscalisation pour la rénovation hôtelière sous forme d’un crédit d’impôt au profit de l’exploitant, facilement applicable,
- Maintien de l’article 199 undecies B I bis, 1 qui permet l’imputation sur le revenu du contribuable investisseur, du déficit de son activité de location de l’hôtel rénové, le déficit incluant l’amortissement,
- Relèvement de la subvention de Rénovation Hôtelière à 10.000 euros par chambre, quelle que soit la taille de l’établissement,
- Suppression des mesures fiscales décentralisées assises sur la masse salariale, et pénalisant l’emploi,
- Mise en place d’urgence d’un plan de relance des destinations.
Ces mesures devraient être applicables dès 2009 et un bilan d’étape serait fait au terme de 3 années d’application pour décider de la reconduction totale ou partielle de ces dites mesures. »
Signataires :
Pour la Martinique
- ZILEA : club des professionnels du séjour de la Martinique.
- F.T.M : Fédération du Tourisme de la Martinique.
Pour la Guadeloupe :
- GHTG : Groupement Hôtelier et Touristique Guadeloupéen.
- F. APHT : Fédération des Associations de Professionnels de l’Hébergement et du Tourisme.
Pour Saint Martin :
- AHSM : Association des Hôteliers de Saint Martin.
Pour l’île de La Réunion :
- U.H.R : Union des Hôteliers de La Réunion.
- UMIH Réunion : Union des Métiers des Industries Hôtelières de La Réunion.
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