La Réunion, Place Saint-Germain des Prés

Positif à l’unanimité

3 août 2007

Des artisans réunionnais ont occupé la Place Saint-Germain des Prés à Paris du 13 au 22 juillet. Une nouvelle action promotion de notre île menée par le Comité de Tourisme de La Réunion, le Conseil régional, la Chambre de Commerce et d’Industrie de La Réunion et la Chambre de Métiers avec aussi le concours de la Mairie du 6ème arrondissement de Paris.

Jocelyne Lauret, Présidente du CTR (Comité de Tourisme de La Réunion), a réuni hier tous les acteurs artisans au Conseil régional pour qu’ils donnent leurs sentiments sur cette opération de relance de la destination Réunion. Tous souhaitent être du prochain voyage. A l’unanimité, ils approuvent ce genre d’initiative, où l’accent est mis sur la valorisation du savoir-faire réunionnais. Fini le syndrome de la goyave de France - du moins, nous l’espérons ! Nos artisans et artistes ont du talent ! D’ailleurs, les visiteurs de Saint-Germain des Prés ont pu l’apprécier comme les Américains, Chinois, Capverdiens et autre Anglais et Allemand.
Ils en savent un peu plus sur la destination qui se trouve dans l’Océan Indien, et non dans je ne sais quelle brousse ou savane.
Outre le bilan positif de cette action, désormais, ses initiateurs veulent trouver un pied à terre à Paris. Un lieu qui servirait de lieu d’exposition et d’hébergement de l’artisanat réunionnais. Car faire venir des œuvres en France coûte bonbon, y compris le retour.
Tour à tour, lors de ce bilan, les artisans présents à Saint-Germains des Prés ont donné leurs opinions, que nous avons recueillies pour vous les exposer ci-dessous.

Jean-Fabrice Nativel


• Jocelyne Lauret, Présidente du CTR

Etre présents à Saint-Germain des Prés est une autre façon de parler de La Réunion. Grâce à cette initiative, « nous avons été au contact de la clientèle » tant française qu’étrangère, se réjouit-elle, et d’ajouter que ce genre d’action « coûte cher ». Désormais, il s’agira de trouver d’autres sources de financement et pourquoi pas une plus grande implication -financière - des Chambres consulaires locales.

• Emmanuel Lemagnen, vice-président de la commission du développement économique

Son discours n’a pas été long. Une de ces phrases a pourtant retenu notre attention : « il n’y a plus de honte à avoir ». En effet, les artisans Réunionnais sont excellents. Ils n’ont plus à rougir. D’ailleurs, par le passé, ne les a-t-on pas volontairement mis de côté ?

• Paul Caro, 1er Vice-président de la CCIR en charge de l’Industrie

Il retient de ce voyage que « La Réunion s’est vendue par son artisanat ». C’est une opération où le grand public a pu découvrir différentes facettes de La Réunion dont la gastronomie et une partie culturelle.

• Franck Robert, Président de la CMA

Pour lui, et pour une fois, « La Réunion a été face au monde ». Espérons que ce n’est pas la dernière ! Il insiste sur « la qualité de nos produits ». Il est primordial aujourd’hui d’orienter « nos artisans vers l’export ». Le marché local devient trop petit. Même si, par exemple, nos meubles sont soi-disant chers, ils ont leur marché. Des gens achètent bien des montres Quartier !

• Dany Martin d’Arts et Tradition

Dans son intervention, elle a mis l’accent le fait que « nos artisans sont prêts »... pour l’export.

• Jacki Suzanne, parfumeur

Il a été très surpris par l’affluence des visiteurs sur son stand. L’occasion pour lui de prendre une centaine de contacts. Même s’il ne maîtrisait pas l’anglais, il a su se faire comprendre car « le parfum est une langue universelle ».

• Jérôme David, spécialisé dans les luminaires

Il n’était pas du voyage. mais dit avoir, grâce à cette initiative, pris des contacts notamment avec l’Arabie Saoudite.

• Charlie Lesquelin, artiste peintre

Il a peint des portraits en direct. Un contact s’est noué avec une des galeries de la Place Saint-Germain des Prés.

• Jean-Luc Robert, fabricant d’instruments de musique

Il a pu faire découvrir aux visiteurs nos instruments ancestraux tels que le kayamb. Il les a même initiés à leur fabrication.

• Alain Courbis du PRMA

Il déplore qu’on ne trouve plus ou pas assez de disques réunionnais dans la capitale française. L’occasion pour lui d’en écouler.

• Luisette Banon, conserverie Banon

Nous l’avons à peine entendu, mais se dit « prête pour une autre expérience ».

• Vincent Sable, fournisseur de fleurs

Il représente une des branches de l’Agriculture qu’est l’horticulture.

• Stéphane Avril de Terroir

Il résume sa participation à cette action par « des retombées positives ».

• Victoria Taïllou, des samoussas du même nom

Selon elle, « les visiteurs voulaient en connaître davantage sur La Réunion ». L’occasion pour elle de leur faire déguster des rougails dont le rougail saucisses.


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