
La Plateforme réunionnaise transmet au chef de l’Etat un nouveau manifeste
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Ile de La Réunion tourisme
15 février 2008
Les premiers défis que se fixe l’IRT pour cette année de relance de l’activité touristique visent à instaurer la confiance chez les investisseurs potentiels, par une cohérence affirmée des politiques et des actions.
Deux mois après l’installation de l’IRT (Ile de La Réunion Tourisme) et l’élection de son président, Pierre Vergès, le 13 décembre 2007, les premiers signes du « nouvel élan » à donner à ce secteur ont fait l’objet d’un point presse, comme élément du « saut qualitatif » que la nouvelle structure veut opérer avec l’ensemble des professionnels, des collectivités locales et de tous les partenaires concernés.
Des indices montrent une reprise d’activité touristique et les responsables de l’IRT ont voulu rappeler les enjeux qu’il y a à redonner de la coordination et de la cohérence à ce secteur décisif et complexe de l’économie de l’île.
Sur la base de la consolidation du Schéma de développement touristique validé en 2004 et porté principalement par la Région Réunion, l’IRT se conçoit d’abord comme un “ensemblier”, un régulateur de la politique touristique générale, dont les nouvelles impulsions sont données essentiellement selon trois axes : stratégiques, organisationnels et méthodologiques.
La stratégie. Elle doit consacrer une fédération des acteurs et des identités de territoires, intégrant tous les éléments de réflexion, qu’ils viennent des collectivités, de l’Etat, des professionnels ou des partenaires - publics ou privés - associés. Elle commence aussi par une relance de la destination, au travers d’une campagne publicitaire qui sera présentée dans le Sud (hôtel Palm) à la fin du mois, pour un lancement effectif le 10 mars. Il s’agira d’une campagne publicitaire d’envergure, pour tenter de rattraper un déficit de communication vers l’Europe.
La mise en œuvre stratégique va devoir résoudre des problèmes complexes : de compétence territoriale, avec par exemple le Conseil Général et le Parc National des Hauts ; de foncier, de visas, de mobilisation des investisseurs...
Un Livre Vert du Tourisme
Dans l’espoir de voir les Assises nationales du Tourisme se tenir dans le premier semestre 2008, la préparation d’assises régionales du tourisme a paru indispensable à la nouvelle direction. « Il est difficile d’aller à des Assises nationales sans que les propositions aient été portées ici par le plus grand nombre et nous pensons que des Ateliers territoriaux doivent précéder ces assises locales pour la définition des identités de territoire », a précisé Pierre Vergès. Selon une rencontre qui a déjà eu lieu avec Luc Chatel, Secrétaire d’Etat à la Consommation et au Tourisme, ces Assises pourraient avoir lieu vers la fin avril ou dans les semaines suivantes. Il en sortira un Livre Vert du Tourisme, donnant à l’ensemble des professionnels et acteurs touristiques les objectifs recherchés dans tous les domaines et leur échéancier. « Ce ne sera pas un énième document de référence mais un ensemble de réponses concrètes pour tous les partenaires, l’équivalent d’un programme d’actions », selon le président de l’IRT.
Enfin, en termes de stratégie, l’IRT doit promouvoir de nouveaux produits, développer des filières et les produits de ces filières. « On a un vrai problème d’offre, tous les rapports le montrent, et on a un problème de timing : il nous faut des hôtels 4 et 5 étoiles, mais aussi un hébergement de moyenne gamme et des hôtels balnéaires », a précisé le directeur de l’IRT, Amine Vally. A cet égard, la mise en cohérence de ces objectifs avec plusieurs chapitres de la Loi Programme fait dire aux responsables de l’IRT qu’« il ne s’agit pas seulement d’un problème financier » : la construction d’une énorme Centrale thermique est-elle cohérente avec les objectifs de la LoPom en matière d’énergies renouvelables et avec les projets touristiques ? Un parc national sanctuarisé, ou à l’inverse “banalisé” est-il cohérent avec un développement touristique équilibré ?
Fusion de l’IRT et de la Maison de la Montagne et de la Mer
L’organisation. Elle découle de l’approche globale faite pour relancer le secteur. L’instance décisionnaire est le conseil d’administration de l’IRT, dans lequel sont représentées toutes les composantes, petites ou grandes, du monde du tourisme. Dès décembre dernier, la rédaction des statuts a permis le positionnement des différents professionnels, en cohérence avec la stratégie d’ensemble. La présence des quatre communautés d’agglomération et de la Communauté des Communes du Sud (CCS) est un signe de la place faite aux collectivités locales dans la concertation et la définition des actions de développement touristique et d’aménagement du territoire. Les chambres consulaires également, ont un rôle décisif : que ce soit pour la formation (CCIR), l’essor de l’agrotourisme (Chambre d’Agriculture) ou de l’artisanat d’art (chambre des métiers). Issu des statuts, le Comité d’orientation est l’outil créé pour permettre aux professionnels - qui auront la charge de l’animer - de mieux appréhender ensemble les différentes problématiques et d’être une force de propositions. Ses représentants siègent aussi au Conseil d’administration.
Sur toute l’année 2008, la fusion du CTR (l’ancienne structure, d’où est issu l’IRT) et de la Maison de la Montagne et de la Mer va occuper les directions de ces deux instances. Cette fusion était prévue au schéma de développement touristique. Elle va s’opérer sous la responsabilité du directeur de l’IRT, Amine Vally, en lien avec les partenaires de la maison de la Montagne et de la Mer (dont le président est 1er VP de l’IRT), et doit permettre des économies d’échelle et plus de lisibilité fonctionnelle. Elle donnera à la trentaine de personnels de chaque structure la possibilité d’adapter ses missions au nouvel organigramme qui doit concrétiser la politique, ses produits et leur promotion.
Enfin, le bureau de l’IRT a défini 15 délégations de mission, confiées à une trentaine de membres du bureau et du Conseil d’administration, impliqués chacun dans pas plus de trois missions. Chaque délégataire a toute latitude pour s’associer un réseau d’intervenants correspondant au rayonnement et à la pertinence qu’il veut donner à sa mission (voir encadré).
Transparence et dialogues
La méthode. Classiquement, elle vise la mise en cohérence des moyens avec les objectifs à atteindre, mais avec deux exigences : celle d’une communication renforcée dans la prise en compte des attentes des professionnels et adaptée aux situations ; en même temps qu’elle devra garder le cap d’une stratégie régionale complexe mais partagée. La mise en place, dès la fin de ce mois, d’un comité stratégique (Etat, Région, Département) vise à garantir la “bonne conduite” de la méthode, dans la mise en cohérence des volontés et des actions.
Une première implication visible sera le toilettage du site Internet de l’IRT et la mise en place d’un Forum, « pour permettre à chacun de connaître l’évolution de la mission de chaque délégataire », appuie Pierre Vergès. La nouvelle présentation donnera, quel que soit le domaine envisagé, a) l’identification du problème, b) l’identification du/des délégataire(s) et c) l’évaluation de la mission.
Transparence et dialogue sont les moyens par lesquels l’IRT espère améliorer la qualité dans ce secteur, sans rien cacher des problèmes d’accueil qui peuvent lui être posés.
Sur le plan des salons, le travail accompli n’est pas remis en cause et l’IRT sera en 2008 dans les Salons réservés par le CTR, en particulier à Paris, en septembre, pour le Top Resa. Ce sera même la première grande apparition de La Réunion sur le plan touristique, cette année.
Les retombées des Salons, qu’ils soient généralistes ou spécialisés, devront être évaluées très précisément, ce qui pourrait être, selon Pierre Vergès, le rôle d’un Observatoire spécifique, disposant de données et de critères différents des autres observatoires institutionnels (INSEE et autres...). Quoi qu’il en soit, l’intérêt des salons sera décidé avec les professionnels, selon les remontées des filières, selon le double critère de a) présenter La Réunion comme nouvelle destination et b) en valoriser les “produits” touristiques. Par exemple, les marchés combinés (Ile Maurice/Réunion, Réunion/Madagascar ou les trois regroupées) sont aujourd’hui à l’étude, dans le but de faire ressortir les avantages comparés des pays de l’Océan Indien.
P. David
Les délégations de mission
Les 15 délégations de mission constituent autant de commissions attachées au Conseil d’administration de l’IRT. En voici les objectifs et les délégataires :
1 Accompagnement de clientèle ciblée (P. Goyard, J. Lauret, C. Gaud)
2 Accueil dans les ports et aéroports (P. Caro, M. Gironcel, J. Brac de la Perrière)
3 Accueil régional des touristes et organisations locales (A. Bénard, E. Lemagnen, B. Sausseau)
4 Petites structures touristiques et produits commercialisables (S. Lamolly, J-Y. Langlois, F. Boyer)
5 artisanat d’art et mise en tourisme de la filière (E. Lemagnen, D. Tholozan, F. Robert)
6 Transport aérien et développement touristique (B. Dubosq, G. Ethève, A. Ingar)
7 Hébergement (N. Dijoux, F. Manson, A. Técher)
8 Schéma directeur des équipements touristiques (M-P. Hoarau, Ph. Jean-Pierre, J-Y. Langlois)
9 Organisation territoriale des produits touristiques (M-P. Hoarau, Ph. Jean-Pierre, A. Lavaud)
10 problèmes liés à la commercialisation des produits (K. Chatel, E. Gence, J-M. Dupuis)
11 Catalogue des formations du secteur touristique (P. Caro, Y. Virapin, J-L. Poudroux)
12 Repérages et promotion des destinations “Pays émergents” (G. Ethève, A. Ingar, F. Manson)
13 Restauration touristique et produits à dominante gastronomique (G. Rivière, P. Goyard, A. Técher)
14 Tourisme et coopération régionale (C. Gaud, J-R. Mondon, W. Bertile)
15 Valorisation à l’extérieur d’événements ou organisation à caractère culturel (B. Dubosq, C. Gaud, R. Ramchetty)
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