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Clôture des Assises du Tourisme
13 septembre 2008, par
Nassimah Dindar, présidente du Conseil général, Pierre Vergès, vice-président de la Région et Hervé Novelli, secrétaire d’Etat au Tourisme ont conclu hier les Assises du Tourisme. Elles débouchent sur un constat partagé et sur la recherche de convergences pour faire avancer ce dossier, dans la perspective de la signature de la Charte de développement entre l’Etat et la Région lors des Assises du Tourisme de l’Outre-mer, le 21 novembre prochain.
Tout au long de la journée, des professionnels, des représentants de collectivités et de l’Etat ont planché sur la filière tourisme de notre île. Quel est le bilan de ce secteur, et quels sont les point à améliorer pour faire de ce dernier un pilier du développement de notre île ? C’est cette dernière question qui sera au coeur de la Charte de développement qui doit être signée le 21 novembre prochain aux Assises du Tourisme de l’Outre-mer.
Après les ateliers de travail et leur synthèse (voir encadré), Nassimah Dindar pour le Département, Pierre Vergès pour la Région et Hervé Novelli au nom du gouvernement ont clôturé cette journée d’échanges et de propositions.
Développer ce secteur signifie notamment accueillir davantage de touristes. Et pour atteindre cette croissance, il est important de diversifier, c’est-à-dire d’ouvrir La Réunion vers d’autres "marchés". Le tout dans un contexte où la hausse du prix du pétrole a des répercussions directes dans l’augmentation du prix des billets d’avion.
Cela implique de réfléchir sur la manière d’améliorer la desserte aérienne, et sur celle de faciliter l’accès à La Réunion pour les ressortissants originaires de pays géographiquement et culturellement proches, mais qui ne sont pas membres de l’Union européenne.
L’importance de la concertation
Nassimah Dindar a particulièrement insisté sur un outil au service des Réunionnais dans cette bataille : Air Austral. « Notre compagnie régionale a le mérite d’exister dans un marché dominé par les multinationales », souligne la présidente du Conseil général, « elle contribue fortement à la continuité territoriale ». Nassimah Dindar précise également qu’Air Austral, ce sont actuellement 680 emplois pérennes pour les Réunionnais, et 900 l’an prochain lorsqu’Air Austral ouvrira sa ligne vers l’Australie et la Nouvelle-Calédonie.
La présidente du Département met également en exergue le fait que cette période est « le moment des grandes opportunités » pour notre pays.
Sur cette base, il est « important de ne pas remettre en cause l’existant sans concertation préalable », note Pierre Vergès, vice-président de la Région et président de l’Ile de La Réunion Tourisme (IRT). Il cite l’exemple du secteur du BTP, touché par un ralentissement du fait de la « remise en cause de projets destinés » à faire la soudure entre la fin du chantier de la route des Tamarins et le début de celui du tram-train.
Le président de l’IRT plaide « pour un partenariat » au service d’ « une mobilisation optimale des financements ». La Charte qui sera signée signifiera l’engagement de chaque partenaires à une obligation de moyens, et l’occasion de consacrer une démarche : pas de remise en cause sans concertation.
Sur la question de l’accès des touristes hors Union européenne à La Réunion, c’est-à-dire celle des visas, Nassimah Dindar explique que « ce n’est pas seulement un problème administratif. C’est une question qui a à voir avec l’identité, la conscience collective ». De ce fait, « à La Réunion, la question des visas est plus importante qu’ailleurs ».
« Il faut trouver des ponts entre notre île et les territoires qui l’ont peuplée », précise-t-elle.
« Danser sur notre maloya »
Sur ce point, le vice-président de la Région rappelle la détermination à trouver une solution, « dans le respect des compétences ». « C’est dans notre sang que vit ce va-et-vient », ajoute-t-il. Il estime que le fait que La Réunion ne se situe pas dans l’espace Schengen est un atout, car cela laisse toute latitude à l’Etat de déterminer des pays pour lesquels les demandes de visa pour La Réunion seront facilitées. « Nous pouvons avoir une politique adaptée » via « un partenariat étroit et responsable entre l’Etat, la Région et d’autres partenaires », indique-t-il. Cette ouverture est l’occasion de « faire partager la parole réunionnaise, française et européenne au monde ». S’ouvrir, c’est « danser sur notre maloya », plutôt que sur « le carnaval des autres », ajoute-t-il.
En conclusion, Pierre Vergès dit que la Région est prête à contribuer à la Charte qui sera signée avec le gouvernement. C’est à partir de ce document que sera mise en oeuvre « la politique que vous avez décidée », a pour sa part conclu Hervé Novelli, secrétaire d’Etat au Tourisme. Dans l’immédiat, l’heure est donc à la recherche de convergences.
Manuel Marchal
La position de l’Etat
Clôturant les Assises du Tourisme, Hervé Novelli, membre du gouvernement, a tout d’abord précisé la contribution financière de l’Etat à ce secteur économique. C’est tout d’abord l’aide exceptionnelle débloquée pour faire face aux conséquences économiques du chikungunya. Ce sont ensuite les mesures prévues dans l’avant-projet de loi-programme : exonérations de cotisations sociales et défiscalisation en direction du secteur du tourisme.
Pour l’immédiat, le ministre identifie quatre chantiers : « disposer d’une stratégie claire », « jouer collectif », « que le préfet soit attentif à éviter le saupoudrage dans l’utilisation des fonds FEDER et dans la défiscalisation », et « innover ». Cela s’appuie sur un « Comité d’action stratégique » rassemblant l’Etat, la Région et le Département.
« Une fois ces quatre étapes franchies, le secteur sera prêt à relever trois défis » que le ministre estime partagé par toutes les régions françaises : améliorer l’accueil, augmenter l’offre touristique et promouvoir la destination.
Sur la question des visas, Hervé Novelli dit vouloir « explorer toutes les voies » pour aller de l’avant. Il annonce une réunion lundi entre les services administratifs de son ministère et de ceux de celui de l’Immigration sur la question de la délivrance des visas à destination de La Réunion. Il souhaite pour sa part un « rattachement de La Réunion à l’espace Schengen ».
Enfin, sur la desserte aérienne, Hervé Novelli évoque le développement du low cost sur les liaisons régionales, en particulier entre La Réunion et Maurice.
Conclusion des ateliers de travail
Le tourisme : pilier du développement
Après les différentes tables rondes et ateliers de travail, l’heure était à la synthèse des Assises du Tourisme. Les conclusions plaident pour une valorisation des activités de pleine nature. Concernant l’accès aérien, les participants aux ateliers estiment que les compagnies s’adapteront aux évolutions de la conjoncture. Ils estiment important d’ouvrir davantage La Réunion sur les aéroports européens et les régions françaises. Pour la liaison La Réunion-Maurice, ils relèvent qu’aucun accord ne pourra se faire sans des négociations entre les États. Le combiné La Réunion-Maurice permet également d’augmenter l’offre en terme d’hébergement.
Ils notent que d’autres marchés sont à prospecter. Outre l’Europe et l’Afrique du Sud en priorité, ils citent également les pays de l’Océan Indien, et à plus long terme l’Inde et la Chine.
Ils proposent également une meilleure concertation entre l’IRT, les professionnels et les compagnies aériennes.
Dans le domaine de la formation, il apparaît important de valoriser les métiers de la filière, surtout dans les services autres que la restauration. Ces secteurs souffrent d’un déficit en main d’oeuvre, indiquent les participants des ateliers, et également de salaires trop bas qui nuisent à l’attractivité de ces métiers à La Réunion.
Le besoin de former les responsables politiques aux enjeux du tourisme a été aussi soulevé par ces groupes de travail, car ces derniers estiment qu’il est nécessaire d’améliorer la prise en compte du caractère du tourisme en tant que filière économique.
Ils estiment également qu’il faut apprendre à écouter ce que disent les touristes, afin de mieux progresser.
Enfin, sur la question de la gouvernance, les ateliers de travail notent que les décisions doivent impliquer non seulement les acteurs institutionnels et professionnels, mais aussi la population.
Car il s’avère que le tourisme est perçu par les Réunionnais comme un relais de croissance capable d’être un levier du développement durable du pays. Le moment est venu de passer à l’action, avec un pilote : la Région.
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