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“Ile de La Réunion Tourisme” : un nouveau départ pour la filière
15 décembre 2007
La Réunion a désormais son Comité Régional du Tourisme : “Ile de La Réunion Tourisme”. Présidée par Pierre Vergès, la nouvelle structure aux compétences élargies s’appuit sur une autre méthode de gestion impliquant les professionnels, les Chambres consulaires, le Département, les Conseils consultatifs, les EPCI, autour de la Région Réunion. Un travail d’équipe indispensable pour relancer la filière tourisme et affirmer l’identité de la destination Réunion.
L’Assemblée générale constitutive de l’association “Ile de La Réunion Tourisme”, qui s’est tenue hier après-midi à la Région Réunion, a été marquée par une adhésion unanime en faveur de la candidature de Pierre Vergès à sa présidence. Une unanimité qui n’a pas failli non plus pour l’élection des représentants du Conseil d’administration (35 membres) et du Bureau (13 membres).
Une représentativité élargie : « l’union fait la force »
Une cohésion qui donne le ton et l’ambition d’union de ce nouveau Comité Régional du Tourisme qui remplace désormais le CTR, créé en 1989. Comme le soulignera Katherine Chatel, membre du Conseil d’administration au titre des professionnels des agences de voyage : « La sortie de crise a eu du bon : on s’est aperçu que l’union fait la force ». Une union de personnes et de compétences, d’idées et de volontés qui concourrent à conforter la relance de la destination.
Acte politique fort attendu depuis longtemps par les professionnels, leur présence au sein des instances décisionnelles et de réflexions est aujourd’hui reconnue nécessaire et légitime.
Pour la première fois, la mise en place d’un Comité d’Orientation, rassemblant 10 corps de métiers, laissera la place à une concertation et une réflexion élargies avant toute validation de décision. Ce rapprochement entre professionnels et élus permettra en outre à ces derniers d’avoir une meilleure appréhension des problématiques inhérentes à la filière. « C’est important si l’on veut un saut qualitatif », estime Pierre Vergès.
Compte tenu de l’importance du travail qui attend les acteurs, ce nouveau mode de gestion est, selon lui, fondamental « si l’on veut que chaque Réunionnais s’inscrive comme acteur du tourisme, il faut qu’il sache ce que l’on fait. C’est un challenge redoutable à partager ensemble ».
Au sein du bureau siège également un représentant de chaque Communauté d’agglomérations afin d’affiner l’identité des territoires et favoriser la cohérence entre une stratégie touristique globale et son application locale.
Le président de l’IRT a d’ailleurs souligné que d’autres acteurs des territoires seraient amenés à prendre part aux échanges et aux réalisations afin d’« accompagner et de concilier développements économique, touristique et développement durable ». Plus généralement, le président peut inviter des personnes qualifiées extérieures concernées par l’action de l’association à participer aux Assemblées générales, Conseils d’administration et Bureaux. Une représentativité élargie donc à l’image des compétences de cette nouvelle structure.
« La filière pourra évoluer sans frein réglementaire et juridique »
En effet, l’IRT ne se limitera plus à la simple promotion touristique. Elle aura pour mission notamment d’assurer le suivi de l’observatoire touristique et le portage de l’Observatoire Régional du Tourisme ; de mettre en œuvre des actions, notamment dans le domaine des études, de la planification, de l’aménagement et de l’équipement, des assistances techniques à la commercialisation, de la structuration de filières et d’offres, ainsi que la formation professionnelle. L’association pourrait également se voir confier la gestion de la plate-forme “e-tourisme”. « C’est une opportunité de pouvoir élaborer tous les schémas (SAR, SR2D...) avec le tourisme en axe transversal, précisera quant à lui Emmanuel Lemagnen, Conseiller régional et 5ème Vice-président de l’IRT. La filière pourra ainsi évoluer sans frein réglementaire et juridique. C’est une opportunité qu’on a le devoir de réussir ».
Nouveau nom, nouvelles composition et gestion, nouveaux défis : l’IRT ne part pourtant pas de rien. L’association va s’appuyer sur l’existant laissé par ses prédécesseurs qui ont jusque-là porté à bout de bras la filière, comme le soulignera Pierre Vergès. Elle va aussi s’appuyer sur les engagements et préconisations inscrits au Schéma de Développement et d’Aménagement Touristique de La Réunion (SDATR) - document cadre élaboré et validé en 2004 par la Région Réunion qui fixe les principales orientations stratégiques pour le tourisme jusqu’en 2020 -, comme sur ceux transmis par Audit France afin de se fixer des objectifs ambitieux. « Aujourd’hui, si La Réunion doit gagner, c’est au-delà de sa biodiversité, avec ses êtres humains qui constituent un terreau original, un monde où chaque touriste pourrait retrouver une nouvelle famille chez qui il aura envie de revenir », amorcera Pierre Vergès. Une première piste d’analyse et de positionnement qui devra encore être discutée, affinée par l’ensemble des acteurs avant d’être amendée.
« Un saut qualitatif avec une offre dynamique »
« Pour se prononcer de façon déterminée et affirmer le tourisme comme pilier », le président de l’IRT a rappelé que l’association allait se mettre au travail sans tarder. Le Bureau va en effet se réunir entre les fêtes pour préparer la présence de la destination sur les prochains Salons touristiques, dont celui imminent de la Plongée.
Début 2008, un appel d’offre sera lancé pour la préparation de la prochaine campagne promotionnelle sur les marchés français et étrangers. A la fin de cette même année, la fusion CRT/ Maison de la Montagne, visant à réaliser des économies d’échelles et à permettre une meilleure lisibilité fonctionnelle, devrait être effective. « Il est important aujourd’hui de conjuguer le verbe faire au présent », soulignera Jean-Yves Langlois, 1er Vice-président de l’IRT, au titre de la Maison de la Montagne.
Le Bureau va avoir également à fixer les besoins et priorités en termes de formations aux métiers de l’hôtellerie et de la restauration pour que la Chambre de Métiers active un programme capable de répondre aux attentes. Pour opérer « un saut qualitatif avec une offre dynamique », Pierre Vergès rappelle que les offres touristiques ainsi que les capacités d’hébergement doivent être mises à plat, adaptées à l’objectif de hausse de fréquentation. Il faut améliorer l’existant et créer d’autres produits tels que la Route des Artisans, ou encore la mise en place d’une signalétique autre qu’utilitaire.
L’association devrait pouvoir compter sur le soutien de Valérie Bègue, notre Miss France, pour porter haut les couleurs de son île natale, à côté de celles de la France. Le gouvernement envisageant l’organisation d’un “Oudinot du Tourisme”, l’opportunité est offerte aux parlementaires réunionnais de défendre les projets locaux portés par une union des acteurs et, peut-être, enfin, d’être entendus sur la question des visas, durable et important problème pour le tourisme local.
Wilfrid Bertil, membre du Bureau au titre de la Région, précisera d’ailleurs qu’il est nécessaire aujourd’hui d’« intégrer le tourisme dans son environnement régional. Il existe une zone Caraibes pour le tourisme, mais pas de l’Océan Indien. Il est important de s’inscrire dans des actions de coopération pour faire ressortir notre personnalité ».
On l’aura compris, les chantiers sont énormes et les priorités multiples pour les élus de l’IRT qui se sont engagés à être disponibles et à travailler ensemble. Les professionnels ont obtenu le signal politique fort qu’ils attendaient, reste maintenant le plus dur : ne plus diluer l’image de la destination Réunion entre mer et montagne, mais bien lui permettre d’affirmer son identité. “La Réunion, un monde de cultures” ? C’est une piste qui, on le souhaite, redonnera un nouvel élan au tourisme local, placera La Réunion comme la destination de choix.
Stéphanie Longeras
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