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Le 1er gîte Clévacances de la Réunion, conforme développement durable
9 avril 2009, par
La semaine dernière, “Zot case en natte” a été inauguré à l’Etang-Salé les Hauts. Il s’agit du premier gîte labellisé Clévacances, à la Réunion, conforme au développement durable. Signole Lauret, propriétaire du gîte a voulu créer un espace touristique alliant tradition créole, confort et qualité environnementale.
Déjà propriétaire de 3 gîtes à la Plaine des Cafres dont le dernier de bonne qualité environnementale, c’est tout naturellement que Signole Lauret et son mari se sont lancés dans cette nouvelle aventure, « nous sommes dans le tourisme rural depuis 20 ans et dans ma famille, nous avons l’amour pour le patrimoine créole » affirme Signole Lauret A l’origine, cette case de maître était implantée au Tampon, et a été construite entre les années 1859 et 1965. L’ossature en bois de Natte et Grand Natte a été démontée pièce par pièce, numérotée, traitée et réparée pour être ensuite remontée à l’identique de façon traditionnelle, à la cheville de bois. Il était essentiel pour Signole Lauret et son mari de respecter au maximum l’architecture créole et les volumes d’origine. « Cette case est le témoin de l’histoire de la Réunion et il est important pour nous de sauvegarder et de valoriser ce patrimoine » confie Signole Lauret.
Un gîte de bonne qualité environnementale
Dans le gîte tout en bois, on y respire l’âme créole, « nous avons mis en valeur l’arbre généalogique de la maison avec les actes notariés des différents propriétaires, etc. Nous y retrouvons les premiers "Payet", par exemple ». De plus, un effort tout particulier a été fait pour préserver notre environnement : isolation, chauffe-eau solaire, bonne ventilation, choix des appareils électroménagers, ampoules basse consommation, « tout ceci contribue à éviter le gaspillage de nos ressources ». Mais pourquoi ne pas être allé vers un gîte labellisé HQE (haute qualité environnementale) ? « Le cahier des charges est très décourageant, explique Signole Lauret, nous avons donc choisi plutôt le concept de bonne qualité environnementale ». Côté coût, « il est très difficile de chiffrer l’investissement. Nous avons travaillé pendant 5 ans à temps perdu, sur des fonds propres, avec une équipe qui a cru en notre projet. Il a fallu restaurer et remonter la charpente, les portes, fenêtres, qui sont d’origine. Ca a été un long travail qui porte aujourd’hui ses fruits ».
Un gîte labellisé Clévacances
C’est pour cela qu’il était important pour Signole Lauret d’obtenir un label. « Clévacances, c’est nouveau à la Réunion alors je me suis lancée ». En effet, le label est porté par l’IRT depuis avril 2007. Aujourd’hui, le parc Clévacances se compose de 43 logements et de 2 chambres d’hôtes, situés essentiellement dans les régions Ouest et Sud, qui offre une capacité d’accueil de 155 lits. Pierre Vergès, président de l’IRT, se félicite que les acteurs du tourisme ne baissent pas les bras en dépit du contexte actuel. « Cela ouvre la voie à d’autres structures de ce type ». Et il faut dire que ce gîte traditionnel a trouvé sa place dans ce quartier de l’Etang-Salé Les Hauts. En effet, une association a entrepris, depuis quelques années, un travail de restauration des cases créoles. C’est donc avec beaucoup de fierté que le maire de la commune, Jean Claude Lacouture, a accueilli cette nouvelle structure témoin du patrimoine créole. De plus, « cela vient en complémentarité avec l’offre hôtelière réunionnaise ». L’inauguration du gîte s’est poursuivie dans une ambiance festive avec le groupe “Bœuf Séga” et dans le respect de la tradition créole. Un repas a été servi “dan feuille figue”, au menu, carry bichique, civet zourite, rougail sardine et massalé caf, à déguster dans les doigts.
Sophie Périabe
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