
La Plateforme réunionnaise transmet au chef de l’Etat un nouveau manifeste
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Illustration d’un système à bout de souffle
1er février, par
Le BTP réunionnais est fortement dépendant de la commande publique. Il traverse une crise marquée par la réduction des investissements et l’instabilité politique. En 2024, l’activité a chuté, entraînant une perte de 1 000 emplois et une baisse des mises en chantier (-16 %). Cette fragilité impacte l’emploi et aggrave la crise du logement. La CAPEB a demandé hier de la visibilité de la part des autorités responsables de la commande publique.
Après une année 2024 marquée par de grandes difficultés pour le secteur, la CAPEB (Confédération de l’artisanat et des petites entreprises du bâtiment) tenait ce 30 janvier une conférence de presse. Le syndicat patronal a exprimé de vives inquiétudes pour l’avenir. Il dénonce notamment l’instabilité politique qui pèse lourdement sur les perspectives du secteur.
La forte dépendance du BTP à la commande publique, essentielle à son activité, est aujourd’hui un facteur d’instabilité qui menace la viabilité des entreprises locales. Une part majoritaire des chantiers est financée par l’État et les collectivités. L’année 2024 a illustré cette vulnérabilité : en raison d’une instabilité politique marquée par des retards dans l’adoption des budgets et le gel de nombreux investissements, l’activité a connu un ralentissement brutal. Le président de la CAPEB, Cyrille Rickmounie, déplore cette situation.
Le problème est structurel : à La Réunion, la majorité des chantiers sont financés par des fonds publics, qu’il s’agisse de logements sociaux, d’infrastructures routières ou d’équipements publics. En l’absence d’investissements privés massifs, l’arrêt ou le report des projets publics entraîne une asphyxie de l’activité. Les entreprises, déjà fragilisées, se retrouvent sans perspectives claires, aggravant la crise de l’emploi.
En 2024, plus de 1 000 emplois ont été supprimés dans le BTP à La Réunion. Le nombre d’entreprises sans aucun salarié a augmenté de 23 %. C’est une tendance alarmante pour la CAPEB
Cette hémorragie d’emplois s’accompagne d’une baisse significative de l’activité sur les chantiers, ainsi que d’une augmentation du chômage dans le secteur. L’an passé, les patrons du BTP avaient manifesté pour demander à l’État et aux collectivités de sortir des projets pour remplir les carnets de commande.
Les mises en chantier ont également enregistré un recul notable, avec une baisse de 16 % en 2024 par rapport à l’année précédente. Le nombre de logements autorisés à la construction a chuté de 8,3 %, passant à 6 200 unités. Cette diminution concerne aussi bien les logements individuels (-21,1 %) que les logements groupés (-20,4 %).
Le ralentissement de l’activité du BTP a des répercussions directes sur la crise du logement à La Réunion. La demande de logements ne cesse d’augmenter. Pourtant, les constructions ne suivent pas, et quand elles sortent, les loyers sont trop élevés. Cela accentue les difficultés d’accès à un habitat abordable pour une grande partie de la population.La baisse de l’activité a un impact social majeur, avec une diminution des emplois disponibles dans un secteur qui représente un pilier de l’économie locale.
Pour 2025, les acteurs du BTP attendent des engagements clairs de la part des pouvoirs publics. La CAPEB insiste sur la nécessité de débloquer rapidement les budgets et de relancer les projets afin d’éviter une aggravation de la crise. Sans la commande publique et les aides, l’avenir du secteur reste incertain.
M.M.
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