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Nouvelle illustration d’un système en crise
13 février, par
Selon les données de l’IEDOM, en 2024, le nombre de familles ayant déposé un dossier de surendettement a connu une hausse de 28 %, illustrant l’impact de l’inflation, du chômage persistant et du coût élevé du crédit. La précarité financière s’aggrave, avec une consommation en berne et une explosion des demandes d’aide. L’accès aux services bancaires devient plus difficile, illustrant une crise sociale alarmante nécessitant des réponses urgentes.
La précarité financière touche de plus en plus de foyers en 2024, marquant une année encore plus difficile. Selon le dernier rapport de l’Institut d’Émission des Départements d’Outre-Mer (IEDOM), les cas de surendettement ont enregistré une hausse spectaculaire de 28 % en un an à La Réunion. Cette situation reflète une conjoncture particulièrement difficile, marquée par une inflation persistante, un accès au crédit de plus en plus onéreux et un marché du travail en berne.
Depuis plusieurs années, le pouvoir d’achat des ménages ne cesse de s’éroder sous l’effet de l’augmentation des prix des produits de première nécessité, des loyers et des services essentiels comme l’eau et l’électricité. En 2024, cette tendance s’est aggravée, rendant l’équilibre budgétaire quasi impossible pour nombre de familles. Dans ce contexte, de nombreuses se retrouvent contraintes d’emprunter pour couvrir leurs dépenses courantes, alimentant ainsi la spirale du surendettement.
Un chômage structurel qui aggrave la précarité
Le nombre de demandeurs d’emploi inscrits à France Travail reste supérieur à 170 000 depuis plus de dix ans, témoignant d’une difficulté chronique à réduire le chômage La précarité de l’emploi, marquée par la multiplication des contrats courts et des périodes d’inactivité, complique la gestion des finances personnelles et expose davantage de ménages à des situations de surendettement.
Face à ces difficultés grandissantes, les recours aux dispositifs d’aide sociale explosent.
Le nombre de foyers en situation de surendettement a bondi en un an, atteignant 1 709 dossiers déposés en 2024, contre 1 331 l’année précédente. Cette progression démontre que de plus en plus de familles n’arrivent plus à faire face à leurs obligations financières, qu’il s’agisse de loyers, de crédits à la consommation ou de factures courantes.
Une consommation en berne et un accès au crédit restreint
L’impact de cette crise se fait également sentir sur la consommation des ménages, qui demeure anémique. La demande de monnaie fiduciaire, indicateur clé des dépenses quotidiennes, a reculé de 1 %, avec 117 millions de billets prélevés en 2024. Par ailleurs, l’augmentation du coût du crédit a restreint l’accès aux financements, obligeant de nombreux ménages à repousser des achats pourtant nécessaires.
Dans un contexte où de nombreux foyers peinent à maintenir un compte bancaire actif, les banques sont de plus en plus sollicitées pour l’ouverture de comptes. En 2024, 436 désignations bancaires ont été recensées, traduisant la difficulté croissante d’une partie de la population à accéder aux services bancaires de base. Parallèlement, plus de 4 600 consultations de fichiers d’incidents de paiement ont été enregistrées, preuve que les défauts de paiement se multiplient.
Vers une aggravation ?
Le climat économique et social laisse craindre une aggravation de la situation. Si aucune mesure structurelle n’est mise en place pour freiner l’augmentation du coût de la vie et améliorer l’accès à l’emploi, la précarité financière continuera de s’étendre, entraînant une explosion encore plus marquée des cas de surendettement. Les signaux d’alerte sont là : il appartient désormais aux Réunionnais de s’entendre pour oeuvrer à dépasser ce système en crise. C’est le sens d’une des revendications du PCR : un projet réunionnais.
M.M.
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