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23 janvier 2008
Les bourses européennes et asiatiques dévissent. Sao Polo suit. Panique irrationnelle ou prudence fondée des opérateurs financiers ?
Qui a dit : « Un économiste est une personne capable d’expliquer rationnellement le lendemain ce qu’elle avait été incapable de prévoir la veille ». Jacques Attali. Ce dernier n’a pas de chance : il va devoir parler jeudi de sa promesse de doter la France d’une croissance à 5% en plein tempête des marchés financiers, qui, ce coup-ci, risque bien de remettre en cause la croissance mondiale de 2008.
Les ministres comme les grands patrons ne voulaient pas la voir - ou la reconnaître - mais cette fois-ci, on y est : la crise des subprimes, qu’il est de bon ton, depuis cet été, de juger limitée à quelques secteurs - la banque - et à un seul pays - les Etats-Unis - est en train de muter en une crise mondiale. La journée de lundi 21 janvier a vu les Bourses asiatiques et européennes dévisser dans des proportions inédites depuis le 11 septembre 2001 : Londres a cédé 5,48%, Francfort 7,16%, Paris 6,83%, Madrid 7,54%, Milan 5,17% et la Bourse suisse 5,26%. La chute a été de 3,86% à Tokyo, 5,14% à Shanghai, 5,49% à Hong Kong, ou encore 2,95% à Séoul. Enfin, Bombay a chuté de 7,41%, et on apprenait dans la nuit que Sao Polo avait perdu 6%.
Les bulles se succèdent
Faut-il invoquer, une fois encore, l’exubérance des marchés ? Autrement dit, ce mouvement de panique est-il irrationnel ? Oui et non. Oui, parce que, a priori, l’impact de la crise américaine sur l’économie européenne et française est limitée : les entreprises françaises exportent peu aux Etats-Unis, et plus de 80% des échanges se font au sein de l’Europe dans les pays de l’Union. Par ailleurs, même si les opérateurs financiers ont été visiblement déçus par le plan Bush qui injecte 140 milliards de dollars dans l’économie américaine, la perspective d’une récession n’est même pas sûre. Mais ce n’est pas la première fois que les Européens surestiment le poids de l’économie américaine dans l’économie mondiale.
En revanche, l’Asie, et notamment l’Inde et la Chine, devraient subir le ralentissement ou la récession américaine. Mais bizarrement, l’inquiétude y est moins grande qu’en Europe, alors que le nouveau patron du FMI, Dominique Strauss Kahn, a déclaré lundi 21 janvier que les pays émergents pourraient bien eux aussi être touchés.
Mais en même temps, les ventes massives de valeurs sur les marchés traduisent aussi l’inquiétude des opérateurs financiers qui craignent de voir leurs actifs financiers - des paniers d’actions et d’obligations - dévisser sans pouvoir se couvrir : les grands établissements financiers ne se prêtent plus d’argent et n’achètent plus des obligations venant du privé. Cet après-midi (hier - ndlr), une banque allemande West LB a annoncé, après beaucoup d’autres, une perte nette de 1 milliard d’euros en 2007.
Pour Marc Fiorentino, Président fondateur d’Euroland Finance, interrogé par liberation.fr, « la crise actuelle va permettre de découvrir beaucoup de choses sur les pays émergents, notamment la Chine, sur lesquels nombres ont spéculé. Ces pays sont en surrégime, gonflent les cours des matières premières. J’espère sincèrement un krach en Chine. C’est ce qui pourrait arriver de mieux pour tout apurer ». En somme, la bulle immobilière en annonce une autre, beaucoup plus grave en termes de secousses sur l’économie réelle, la bulle chinoise que certains annoncent déjà pour 2009, après les JO ou 2010, après l’Exposition universelle de Shangaï.
Philippe Cohen, marianne2
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