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Crise financière
18 juillet 2008
Alors que la crise financière s’aggrave un peu plus chaque jour suite aux joutes spéculatives des banques et autres fonds d’investissements, le Trésor américain et la Réserve fédérale américaine (Fed, banque centrale américaine) ont annoncé dimanche un plan d’action pour éviter l’effondrement de deux géants yankee du secteur du re-financement de crédit.
D’aucuns qualifieraient cela de « politique du pansement » : lorsque le Trésor américain et la Fed annoncent un « plan d’action immédiat » afin d’éviter la faillite de Freddie Mac et Fannie Mae (deux géants du refinancement de crédit, qui à eux seuls détiennent ou garantissent 45% de l’encours actuel des prêts immobiliers aux Etats-Unis), on se trouve en face d’une politique qui vise uniquement à réparer les erreurs a posteriori. Certes, c’est ici une plaie béante, proche de la gangrène, plutôt qu’une lésion bénigne, que doivent soigner les autorités américaines. Toutefois, on peut se demander si en garantissant une bouée de sauvetage aux établissements de crédit à chaque fois qu’ils se seront sciemment jetés à l’eau, Washington ne leur rend pas un bien mauvais service.
Ce nouvel avatar de la crise financière met en lumière l’un des problèmes systémiques révélé par les "subprimes" : l’absence de toute limite aux risques pris par les spéculateurs. Dénoncée depuis de longues années par de nombreux chercheurs en économie proches de réseaux du type ATTAC, cette critique est désormais reprise, jusque dans les éditoriaux du quotidien new-yorkais des affaires "The Wall Street Journal" (et notamment celui en date du 12 juillet), pourtant peu suspect d’accointances avec ce type de pensée. Ce journal dénonçait samedi le fait que « les profits [ndlr : des établissements de crédit] sont privatisés et leurs risques socialisés ».
Depuis le début de la crise financière en effet, il y a une avalanche d’exemples de sociétés de crédit hypothécaire qui ont fait faillite ou cessé partiellement leur activité : en Allemagne, ce sont la banque IKB et l’Institut public SachsenLB qui ont été sauvés d’extrême justesse. L’Angleterre a dû nationaliser la banque Northen Rock tombée en faillite. Aux Etats-Unis, ce sont le fonds Carlyle Capital Corporation ou encore (le lendemain !) la prestigieuse banque BearStearns qui se sont effondrés, cette dernière appelant à l’aide la Fed pour obtenir un re-financement d’urgence. Le sauvetage de Freddie Mac et à Fannie Mae, intervenu ce week-end du 14 juillet, n’est donc que l’épisode le plus récent d’un feuilleton qui commence à se distinguer... par sa durée.
Lorsque ces banques et fonds d’investissements, tous privés, approchent de la faillite pour avoir trop spéculé, pour avoir à ce point acquis des actifs risqués sous formes de créances titrisées qu’elles ne savent même plus de quoi sont composés leurs portefeuilles d’actions, leur sauvetage est réalisé grâce à l’intervention massive des pouvoirs publics. On retrouve la privatisation des bénéfices et la socialisation des pertes. Et cette dernière est quasi-indispensable, parce qu’un même établissement fait de l’assurance, du dépôt, de l’épargne, de la spéculation, de la banque d’investissement, de la banque d’affaires, et que ces activités sont liées. Si l’une des activités "tombe" (par exemple, l’activité spéculative), elle entraîne toutes les autres dans sa chute. Ainsi, le client lambda d’une banque qui bénéficiera de ses activités de dépôt ou d’épargne sera irrémédiablement victime si les activités spéculatives de cet établissement le conduisent à la faillite. Système quasi-infaillible qui assure le sauvetage perpétuel, hier de Northen Rock, aujourd’hui de Freddie Mac et Fannie Mae.
Et demain ? Le Crédit Agricole, à l’occasion d’un conseil d’administration, discute aujourd’hui de la démission de son directeur général, Georges Pauget, ainsi que du départ éventuel du président du groupe, René Carron. Au meilleur de la journée, le CAC 40 cotait à un indice de 4110 points. Il faut remonter à mai 2005 pour trouver un indice aussi bas. La crise financière bat son plein, et Freddie Mac et Fannie Mae ne seront certainement pas les dernières victimes, d’autant plus que les banques vont bientôt commencer à publier leurs résultats du deuxième trimestre, ce qui laisse augurer de nouvelles dépréciations d’actifs... et donc risque d’entraîner une nouvelle panique boursière. Si l’on ne connaît pas encore le nom du prochain établissement sauvé de la noyade, que les actionnaires se rassurent toutefois : nul doute que faute de changement radical de politique économique, et en l’absence d’une réglementation plus contraignante, il y aura à nouveau des repêchages, et leurs portefeuilles seront à peine éclaboussés. L’argent public, par contre, va continuer à être englouti.
Guillaume Daudin pour humanite.fr
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