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L’impasse d’un système en Europe face à la crise
17 septembre 2011, par
Alors que les États-Unis tentent de relancer l’emploi et dynamiser la croissance, les Européens lancent coup sur coup des plans de rigueur destinés à faire payer la population des dettes octroyées par les États et les erreurs de leurs banques.
En Europe, les ministres des Finances tentent de trouver un moyen de sauver la Grèce de la banqueroute, à travers un second plan d’aide qui sera octroyé sous conditions. La réunion de la crise de la dette souveraine des ministres européens des Finances s’est ouverte le 16 septembre à Wroclaw, dans le Sud-Ouest de Pologne, celle-ci a été l’occasion pour les États membres de demander plus de rigueur et d’effort de la part de pays tel que l’Espagne, qui est accusée de ne pas agir assez énergiquement pour renforcer ses banques après les mauvais résultats obtenus aux tests de résistance.
Relancer l’emploi
À l’inverse des décisions européennes, Barack Obama a décidé de booster l’emploi et de dynamiser la croissance, afin de combler son déficit public de plus de 50% du PIB. Le plan de relance, appelé “American Jobs Act” devrait coûter 447 milliards de dollars à l’État fédéral, montant entièrement financé et qui n’ajoutera pas au déficit, a indiqué Barack Obama.
Ce plan prévoit entre autres, l’extension des exonérations de charges salariales et patronales, une extension pour un an de la prolongation des allocations chômage (99 semaines au lieu de 26) et des investissements dans les infrastructures et les écoles. L’objectif est de « remettre davantage de gens au travail et mettre davantage d’argent dans les poches de ceux qui travaillent », a déclaré Barack Obama, dont 9,1% de ces concitoyens sont au chômage.
Ce plan de relance est aujourd’hui conforté par l’Organisation de coopération et de développement économique (OCDE) qui a appelé les gouvernements à agir en matière d’emploi. L’institution a annoncé dans son rapport qu’à la « mi-2011 le nombre de chômeurs dans la zone OCDE avait diminué pour s’établir à un peu plus de 44 millions, un niveau néanmoins supérieur de plus de 13 millions aux chiffres enregistrés juste avant la crise ».
Le rapport indique également que des « politiques du marché du travail efficaces peuvent faire la différence ». Par exemple, L’Allemagne est parvenue à réduire son taux de chômage pendant la crise. La Grèce et l’Espagne sont les deux pays représentatifs de la crise structurelle de l’économie européenne et des difficultés que rencontrent les états en matière de gouvernance. De nombreux désaccords persistent entre la France, l’Allemagne ou encore les Pays-Bas qui ont évoqué sa sortie de la zone euro.
La Grèce se serre la ceinture
Le 12 septembre, le ministère des Finances grec a annoncé un déficit budgétaire de 22% fin août par rapport à la même période l’an dernier. Le gouvernement a également souligné qu’il est en-dessous de l’objectif de 19 milliards d’euros qu’il s’était fixé dans son plan de consolidation à moyen terme. Pour faire face à la foudre de Bruxelles, notamment de la France et de l’Allemagne, le gouvernement s’était engagé à vendre pour 5 milliards d’euros d’actifs en 2011.
Sous la pression de la BCE, FMI et Banque mondiale, Athènes a promis de compléter une première vague de privatisations dans le courant du troisième trimestre dont celles des eaux et du port de Salonique, de la société aéroportuaire et de la loterie.
Dans la fonction publique, 150 entités du secteur public vont fusionner. 800.000 fonctionnaires civils en service ont vu leur travail hebdomadaire être relevé de 37,5 à 40 heures au mois d’août et leur salaire moyen a été raboté en moyenne de 30% en un an. Athènes s’engage à supprimer 150.000 emplois publics d’ici à 2014. La Grèce a décidé de libéraliser quelque 130 professions fermées à toute concurrence, telles que les routiers, les pharmaciens, les notaires, les avocats, les esthéticiens, les ingénieurs civils ou encore les conducteurs de taxi.
Ces mesures devraient selon les autorités grecques servir à réduire le déficit et rassurer les marchés, mais pour l’instant le second plan d’aide n’a toujours pas été acté par les états membres de la zone euro. En ce qui concerne, l’état colmate les trous et ne devrait pas créer d’emploi avant un long moment.
Céline Tabou
L’Europe veut-elle accélérer la crise ?
Le versement de la tranche de 8 milliards d’euros du plan d’aide à la Grèce a été repoussé par l’Europe. Le prétexte invoqué, c’est que les Grecs ne feraient pas assez d’"efforts". Depuis plus d’un an, le pays est véritablement mis en coupe réglée, et le peuple paie le prix d’une crise qu’il n’a pas provoquée. L’Europe veut-elle accélérer la crise ?
L’Espagne, qualifiée de "mauvais élève" de l’Union européenne
Critiquées par ses voisins pour son manque de rapidité à mettre en place son plan d’austérité, les autorités avaient mis en place plusieurs mesures en 2010, aujourd’hui, le pays est de nouveau au bord de la faillite. La dette publique continue à se creuser, notamment à cause de la dette des régions. En 2010, José Luis Rodriguez Zapatero avait promis d’étaler les 50 milliards d’économies prévus sur les trois ans à venir pour ramener le déficit des comptes publics sous la barre des 3% en 2013, comme imposé par Bruxelles.
Pour cela, les salaires des 2,6 millions de fonctionnaires a diminué en moyenne de 5%, le gel de la revalorisation des retraites en 2011 ; la suppression du “chèque bébé” de 2.500 euros créé en 2007 pour relancer la natalité ; la réduction de 600 millions d’euros de l’aide au développement sur 2010-2011 ; les dépenses pharmaceutiques diminuées de 300 millions ; 6 milliards de moins dans les investissements de l’État et diminution de 1,2 milliard dans les communautés autonomes. L’État avait alors prévu l’annulation de 7,5 milliards de dépenses budgétaires, une rationalisation des dépenses de santé (1,5 milliard), une réduction du nombre de fonctionnaires via le seul remplacement d’un départ sur dix, une hausse de deux points de la TVA à dater du 1er juillet, et la fin d’une déduction fiscale de 400 euros dont bénéficiaient tous les contribuables, a indiqué “Les Echos”.
Aujourd’hui, malgré les promesses, les chiffres montrent un état en déficit chronique, qui ne parvient pas à redresser la barre. Au deuxième trimestre 2011, la dette publique espagnole a augmenté à 65,2% du PIB, soit huit points de plus qu’il y a un an (57,2%), selon des chiffres publiés vendredi 16 septembre par la Banque d’Espagne. Au premier trimestre, elle s’élevait à 63,8% du PIB.
Face à cette austérité, les Espagnols se rendent dans les rues pour protester : « Non aux coupes budgétaires ! Non à la privatisation ». Des milliers de parents, professeurs et élèves ont manifesté mercredi 14 septembre à Madrid, contre la décision du gouvernement de donner deux heures de cours hebdomadaires supplémentaires aux enseignants du secondaire, afin de limiter les dépenses en embauchant moins de professeurs intérimaires.
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Messages
7 octobre 2011, 00:51, par surmely alain
La droite,de part et d’autre de l’Atlantique,ne souhaite pas seulement que les économies du monde occidental perpétuent la récession mais aussi qu’elles plongent dans la dépression qui les guette désormais.Une irresponsabilité qui risque de coûter fort cher sur le long terme.Seules des politiques de relance s’inspirant du plan Obama(dont je pense qu’il constitue à ce jour la mesure phare de son mandat électif)menées de part et d’autre de l’Atlantique,c’est-à-dire d’une certaine façon coordonnées,sont à même de juguler la crise et d’éloigner le spectre de la DEPRESSION.C’est tout le contraire qui est réalisé en Europe où les Etats s’adonnent à un concours de plans de rigueur qui ne font qu’accentuer la récession et augmentent les risques d’une sévère dépression.