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Après la réunion entre le ministre délégué aux Outre-mers et les acteurs de la grande distribution
2 septembre 2023
Après la rencontre entre le ministre délégué aux Outre-mers et les acteurs de la grande distribution à La Réunion, l’Observatoire des prix des marges et des revenus appelle l’État a agir dès maintenant en faisant appliquer la réglementation déjà en vigueur et « en usant surtout de toutes ses prérogatives pour imposer si besoin par la voie réglementaire les changements indispensables pour notre territoire. »
« Dans le contexte inflationniste que nous traversons actuellement, une action efficace contre la vie chère est d’autant plus urgente que la situation sociale est dégradée (Pour rappel, les revenus sont inférieurs, les inégalités plus fortes, les taux de chômage et de pauvreté plus élevés à La Réunion que dans l’Hexagone).
D’après la dernière étude de l’INSEE sur la comparaison spatiale des prix, l’écart moyen des prix entre l’hexagone et La Réunion a augmenté entre 2010 et 2022 de 24 à 37 % rien que pour les produits alimentaires, soit de + 50 %.
Lors de notre dernière assemblée plénière, les 7 enseignes de la grande distribution se sont engagées à participer à un exercice de « transparence ».
Dans le prolongement de cet engagement, le Ministre a pris l’initiative de les réunir en associant également leurs principaux fournisseurs pour les engager dans cette démarche.
Au-delà d’un simple exercice de décomposition des prix proposés par certains lors de cette réunion, plusieurs pistes ont été évoquées, parmi lesquelles :
- la transmission des comptes au tribunal de commerce, qui relève d’une obligation légale de transparence inappliquée sur notre territoire ;
- la transmission des tickets de caisse à l’Insee afin de lui permettre d’affiner son suivi de l’évolution des prix ;
- la suppression des « marges arrières » qui renforcent l’opacité sur la formation des prix et contribue fortement à la cherté de la vie (voir les études de l’OPMR sur la question).
Avec plus de 85 % de part de marché sur la consommation alimentaire de détail, la responsabilité sociale des enseignes locales leur impose des engagements forts vis-à-vis de la population qui doivent enfin se traduire par des actes et des résultats tangibles. Cet effort de transparence doit bien sûr être élargi à tous les maillons de la chaîne de la distribution alimentaire.
Face à l’urgence de la situation et l’inertie des acteurs économiques, l’État doit également prendre ses responsabilités :
- en utilisant d’abord toutes les ressources que lui permettent d’ores et déjà la réglementation en matière de concurrence et de consommation ;
- en usant surtout de toutes ses prérogatives pour imposer si besoin par la voie réglementaire les changements indispensables pour notre territoire.
Comme les nombreux rapports remis par l’OPMR l’ont déjà montré, cela passe non seulement par l’interdiction des marges arrières mais aussi par des mesures fortes permettant de lutter plus efficacement contre les positions dominantes et ce, pas seulement dans la grande distribution alimentaire mais dans tous les secteurs de l’économie locale.
Qu’elles soient initiées par l’État ou bien les acteurs privés, l’OPMR se tient prêt à accompagner toutes les initiatives qui permettront de lutter efficacement contre la vie chère. »
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