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Les pays émergents d’accord pour aider la vieille Europe via le FMI
17 octobre 2011
Les pays de la zone euro traversent aujourd’hui une grave crise économique. Cette crise est la crise d’un système : le capitalisme. Les dirigeants occidentaux demandent aujourd’hui l’aide des BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud) qui sont prêts à le faire mais par le biais du FMI. Cette proposition n’a pas le soutien des États-Unis qui craint une remise en cause de sa suprématie au sein de l’institution. Rappelons qu’au sein du FMI tous les pouvoirs sont encore concentrés dans les mains des pays occidentaux et en particulier des dirigeants américains. Joseph Stiglitz (prix Nobel d’économie) met régulièrement en lumière le problème de partialité du FMI qui risque d’entraîner le déclin de cette institution si une réforme n’a pas lieu.
En septembre dernier, le personnel du Fonds monétaire international (FMI) estimait d’ores et déjà que les ressources du FMI pourraient fondre comme neige au soleil et se révéler insuffisantes si les conditions financières mondiales continuaient de se détériorer et si un nombre croissant de pays faisait appel à l’établissement en vue d’obtenir des prêts d’urgence.
Le personnel du FMI estime toutefois que si le scénario le plus pessimiste venait à se concrétiser, l’institution pourrait être amenée à devoir prêter 840 milliards de dollars. La probabilité qu’un tel scénario se produise est grande. Précisons qu’en juin dernier, cette somme avait déjà été évaluée à 640 milliards de dollars.
La nouvelle estimation tient compte des inquiétudes accrues concernant l’économie mondiale, les pays membres de l’Union européenne étant chaque jour plus nombreux à éprouver des difficultés à maîtriser leur niveau d’endettement.
Les prochains rapports du FMI devraient par ailleurs évoquer une « augmentation sensible des risques pesant sur la stabilité financière ».
Jusqu’à juillet 2011, le Fonds avait d’ores et déjà accepté de débloquer près d’un tiers des 270 milliards d’euros (391 milliards de dollars) destinés aux plans de sauvetage de la Grèce, de l’Irlande et du Portugal.
En décembre 2010, le Fonds monétaire international avait indiqué avoir achevé la vente d’un huitième de son stock d’or, soit 403,3 tonnes.
Rappelons que le processus avait été lancé par les États membres en avril 2008, période durant laquelle les finances de l’organisation paraissaient fragiles, son activité de prêts étant alors déclinante.
En octobre 2009, la vente de 200 tonnes à l’Inde avait amorcé le processus. Ces transactions avaient rapporté quelque 7,6 milliards de dollars.
Précisons que le produit de ces ventes devait être réinvesti principalement dans des obligations d’État en vue de permettre au Fonds d’en tirer des revenus réguliers.
« Ces ventes sont un élément central du nouveau modèle de revenus pour le FMI qui a été approuvé par le conseil d’administration en avril 2008. Elles accroîtront également la capacité du Fonds à soutenir les pays à bas revenus », avait alors rappelé le Fonds.
L’Inde, la Chine et le Brésil sont en faveur d’une recapitalisation du Fonds monétaire international (FMI) afin de contribuer au plan de soutien à la Grèce, ont déclaré jeudi dernier des sources du G20.
« Nous l’avons dit auparavant et le faisons encore savoir : si les économies émergentes et les BRICS sont appelés à contribuer, nous pouvons le faire via le Fonds monétaire international », a dit l’une des sources.
« L’Inde est ouverte à cette idée, la Chine et le Brésil le sont aussi ».
Un autre responsable, membre de la délégation d’un pays émergent et qui participe à la rédaction du communiqué final, a toutefois prévenu que la proposition des BRICS pourrait ne pas recevoir le soutien des États-Unis et d’autres grandes puissances.
Les nations émergentes réclament que la gouvernance du Fonds monétaire international (FMI) soit réformée avant d’y injecter de nouveaux capitaux, a déclaré vendredi la présidente brésilienne Dilma Rousseff.
Le Brésil se tient prêt à augmenter sa contribution dans le FMI, mais il souhaite qu’en contrepartie, les économies émergentes aient davantage leur mot à dire.
« Les pays émergents pourraient être sollicités afin qu’ils participent à l’augmentation du capital du Fonds (...) mais pour cela, ils demandent à être davantage associés à la gestion du fonds », a déclaré Dilma Rousseff lors d’une manifestation organisée à Porto Alegre, dans le sud du Brésil.
Le mois dernier, le Brésil, allié aux autres pays de l’ensemble BRIC, avait essayé de coordonner un soutien à la zone euro.
Rappelons qu’actuellement, les États-Unis possèdent près de 17% des droits de vote de l’Union européenne plus de 30%.
La répartition des droits de vote pose pour certains la question de l’équité du FMI : dans "La Grande Désillusion", l’économiste Joseph Stiglitz fait par exemple du FMI une institution au service des États-Unis. Sa critique met régulièrement en lumière la partialité du FMI qui risque d’entraîner le déclin de cette institution : « si l’analyse des déséquilibres mondiaux par le FMI n’est pas équitable, si le Fonds n’identifie pas les États-Unis comme étant le principal coupable, s’il ne concentre pas son attention sur la nécessité de réduire le déficit budgétaire américain notamment par des dépenses plus faibles en matière de défense, la pertinence du FMI risque fort de décliner ».
Sanjiv Dinama
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