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Comores : Pèlerinage 2009
16 novembre 2009
La guerre des nerfs que se livrent le Ministère des Affaires islamiques et les agences de voyage a sérieusement mis à mal le moral des 650 Comoriens candidats au pèlerinage sur les Lieux Saints de l’islam.
Parmi les cinq piliers de l’islam, seul le pèlerinage à la Mecque et à Médine, les Lieux Saints de l’Islam, est facultatif. Il est en effet subordonné à la bonne santé physique et à des moyens financiers suffisants. Au Comores, en plus du bénéfice religieux, le titre de Hadj attribué à ceux qui ont répondu à l’appel du prophète Abraham a une valeur sociale qui s’accouple à celui de notable.
Contrairement aux années précédentes, cette année, près de 650 personnes seulement se sont inscrites auprès des agences de voyages pour effectuer le cinquième pilier de l’islam. Mohamed Niza, patron de l’agence Matembezi, explique ce recul par le crash du Vol de Yemenia en juin dernier. En effet, comme pour le grand mariage, c’est la diaspora comorienne en France qui finance le voyage à la Mecque des parents restés au pays.
A cela il faudra ajouter la grippe aviaire puisque les autorités sanitaires comoriennes ont décidé de ne pas laisser partir les personnes âgées de plus de 70 ans.
Ce qui a toutefois rendu difficile l’édition 2009 du Hadj, c’est la décision du Ministère des Affaires islamiques de confier l’exclusivité de l’organisation à une seule agence. Il s’en est suivi un bras de fer depuis des mois avec les agences de voyages qui refusent de sous-traiter avec l’unique agence agréée par l’Etat.
Trop de convoitise autour du Hadj
Selon Abdallah Mohamed Kassim, un des acteurs les plus influents du syndicat des voyagistes, il aurait été, à la limite, possible d’utiliser l’avion affrété par Nas Glob, avec l’appui du gouvernement, si on leur laissait la possibilité de négocier eux-mêmes les logements et les autres frais exigibles en Arabie : « Nous avons passé un an à démarcher des clients sur chaque village de l’île, en plus de ceux que nous avons fidéliser au fil des années et en aucun cas nous n’accepterons que ce soit une autre personne qui en profite ». Ce refus de coopérer des professionnels a déstabilisé les organisateurs qui voulaient collecter les frais de voyages des pèlerins pour verser un acompte à la compagnie aérienne et couvrir les charges déjà engagées.
Jusqu’au bout, le syndicat des agences de voyages a résisté à la pression, et continué à dénoncer dans la presse cette mainmise du gouvernement. Ils ont même réussi à mobiliser leurs clients et, ensemble, ils ont manifesté dans la capitale et organisé un sit-in devant le Ministère des Affaires islamiques pour exiger la libéralisation du Hadj.
Après le 6 novembre, date prévue pour le premier départ, c’est tout le pays qui est entré en ébullition. Le gouvernement a multiplié les réunions de crise pour dénouer la situation.
Après moult discutions, et des nuits blanches pour tous les acteurs, un compromis vient d’aboutir. Le premier départ était prévu vendredi à 4 heures du matin et deux autres rotations étaient prévues pendant le week-end.
Said Islam, qui avait pris son forfait dans une agence, est content de pouvoir enfin partir mais, dit-il, c’est dommage que le cinquième pilier de l’islam suscite tant de mercantilisme et surtout que l’ensemble du gouvernement d’un pays ait passé une semaine à ne rien faire d’autre que s’occuper d’un voyage.
De notre correspondant A. Mohamed
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