
La Plateforme réunionnaise transmet au chef de l’Etat un nouveau manifeste
23 avrilAu cours d’un entretien dans la soirée du 22 avrils entre le Président de la République, Emmanuel Macron et la maire de Saint-Denis, Éricka (…)
Comores : Harmonisation des mandats
8 mars 2010, par
Les députés et conseillers des îles réunis en congrès le 1er mars dernier ont fixé pour novembre 2011 le prochain renouvellement des mandats du président de l’Union et des Gouverneurs des îles. Cette décision sans surprise a provoqué la colère d’une bonne partie de la population de Mohéli, qui exige son tour de la Présidentielle tournante cette année.
L’une des justifications de la réforme constitutionnelle de mai 2009 était l’harmonisation des mandats électifs. En raison du coût financier et des perturbations induits dans les administrations et la vie du pays en général, le Président Sambi a proposé de cumuler les élections des élus nationaux et des îles le même jour et celles du président de l’Union et des Gouverneurs également. Pour les premiers, c’est chose faite en décembre dernier, et pour cela, il a fallu aligner le mandant des députés de l’Union qui était de cinq ans et ceux des îles de quatre ans. Cela n’a pas posé de problèmes du fait que le président ait retardé le renouvellement des mandatures arrivées à terme jusqu’aux élections générales de décembre 2009.
Cependant, cette logique est loin de faire l’unanimité en ce qui concerne les chefs des entités fortement liés à la question de la présidence tournante qui devrait échoir à Mohéli, la plus petite des îles et qui n’a jamais eu la chance de voir un de ses natifs diriger le pays. Sur ces terres de Djoumbé Fatima, l’excitation est telle qu’évoquer l’idée de différer ce moment historique devient un casus belli. Or, dans la configuration actuelle, il faudrait, pour harmoniser la date des élections, proroger la mandature de Sambi ou raccourcir celle des gouverneurs.
Bien entendu, la majorité présidentielle a opté dès le départ pour la rallonge, tandis que l’opposition, de bonne guerre, soutient l’idée contraire. Faute d’un compromis lors de la table ronde inter-comorienne qui a précédé le référendum constitutionnel, les auteurs du texte ont proposé de laisser aux futurs élus de trancher.
Entre harmonisation et prolongation
C’est ce qui a fait que le débat de fond des dernières Législatives était autour du départ ou non de Sambi en 2010. L’écrasante victoire de la mouvance présidentielle laissait augurer ce cas de figure. Ayant perdu la bataille au sein du Parlement et des Conseils insulaires, l’opposition nationale a pesé de tout son poids pour soutenir la résistance mohélienne par la création d’un front pour l’alternance en 2010 en faveur de Mohéli.
Avant même la convocation du Congrès, Mohéli a essayé de s’opposer à l’usurpation de son droit à gouverner. Mais rien n’y fait. Si bien qu’au Palais du Peuple, seuls les 60 élus de la majorité sur 84 ont voté la proposition de lois déposée par deux de leurs collègues, fixant la Présidentielle tournante en faveur de Mohéli en novembre 2011. Les autres ont boycotté les Assises et ont choisi la presse et les rues de Fomboni, le chef lieu de Mohéli, pour protester.
Pour un diplomate en poste à Moroni, c’est une situation bien confuse car, d’une part, c’est la Constitution qui a prévu ce Congrès pour justement trancher sur la date de l’harmonisation des mandats, mais il est évident qu’il y avait derrière cette logique, poursuit-il, une manœuvre pour s’éterniser au pouvoir. Il ajoute que « c’est dommage qu’après les efforts consentis par la Communauté internationale pour venir à bout du séparatisme anjouanais, on puisse créer une frustration qui pourrait déstabiliser une autre partie du territoire national ».
De notre correspondant A. Mohamed
Au cours d’un entretien dans la soirée du 22 avrils entre le Président de la République, Emmanuel Macron et la maire de Saint-Denis, Éricka (…)
Le Haut Conseil de la famille, de l’enfance et de l’âge est revenu dans une note sur la période inflationniste 2021-2025 et ses effets sur le (…)
Promié tan, la kaz bann Biganbé navé dé piès minm parèy sad bann Maksimin, soman té kouvèr an tol. Malérèzman, siklone 48 la ni, la lèv lo ti (…)
En visite à La Réunion, le président de la République a échangé avec le monde agricole, durement affecté par le cyclone Garance qui a suivi un (…)
Mézami l’ariv amwin dann mon éskolarité kotoiye bann marmaye néna bone tète. Mi rapèl inn téi konpran toute pli vite lé z’ote, téi rotien toute (…)
Selon le ministre de la Santé, Yannick Neuder, "autour de 120.000" personnes pourraient avoir été contaminées par le chikungunya, maladie (…)
« Ça fait plus de quinze ans que la fonction publique est au pain sec et à l’eau » a estimé le président de la fédération services publics de la (…)
Mézami dopi somenn passé i anparl bonpé bann péshèr artizanal pars lo ministress responsab de sa lété d’passaz shé nou é bien antandi téi i pé pa (…)
« Depuis le début de l’année, six décès [...]chez des personnes de plus 70 ans porteuses de comorbidités ont été classés comme liés au chikungunya (…)
Kossa i lé sa d’apré zot ? Oussa i trouv in n’afèr konmsa ? Fransh vérité sa sé in n’afèr i roprézante bien in fèye vakoa. Zot i trouv pa ?Avèk in (…)
Le Premier président de la Cour des comptes, a menacé mercredi de refuser de certifier les comptes de l’État. « Les réserves formulées par la Cour (…)
Le président de la Cour des comptes et du Haut conseil des finances publiques, Pierre Moscovici, a mit en garde contre des prévisions trop (…)