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2ème Edition de la Fête du Litchi
8 décembre 2008, par
Opérateurs économiques, responsables des administrations publiques et des projets de développement se sont donnés rendez-vous aux côtés des producteurs et consommateurs pour déguster le plus suave des fruits tropicaux, partager les dures conditions de travail des acteurs de la filière Litchi et chercher des solutions idoines.
Après le franc succès de la première édition l’année dernière, le village de Mkazi, situé dans les hauteurs de Moroni, a célébré samedi dernier dans la liesse générale la Fête du Litchi.
Près d’un millier de personnes venant de divers horizons professionnels et d’autres villages producteurs de litchi ont répondu à l’appel de l’association Objectif Comores.
Nassur Mze, ingénieur agronome, initiateur et principal organisateur, ne tient plus en place. S’il est satisfait pour la forte participation des invités, il est quelque peu dépassé par les événements. Son association Objectif Comores n’a pu compter que sur la Mairie pilote du Mkazi et le soutien de sa petite communauté.
Les nombreux partenaires sollicités ne se sont pas manifestés, laissant à la fois une ardoise importante et une logistique boiteuse. Soule Ismaël, gros producteurs de litchi, ne manque pas de mots assez durs pour fustiger l’attitude des gouvernements de l’Union et de l’île qui se disputent sur le partage des responsabilités et qui se défilent lorsque qu’il s’agit de les assumer. Mais pour lui, le plus regrettable, c’est le fait que la Chambre de Commerce n’ait apporté aucun soutien dans cette manifestation.
Dans un discours émouvant, un notable du village a retracé les dures conditions de travail et les souffrances de chaque membre de la famille durant des mois pour protéger, cueillir et vendre leur “trésor” : « Savez-vous à quel prix vous mangez ces petits fruits rouges qui traînent sur les trottoirs de Moroni ? La vie de famille, pour ne pas dire la vie tout court, est suspendue durant des mois. De 7 à 77 ans, hommes et femmes, nous ne vivons que pour ces litchis ».
Il est avéré que les jeunes hommes passent la journée à soigner les arbres et les jeunes filles à chasser les oiseaux. Les hommes désertent à leur tour les maisons pour jouer à cache-cache avec les chauves-souris dans la nuit.
Les femmes, quant à elles, abandonnant les couches conjugales avant le retour de leurs maris et sans s’occuper des enfants en bas âges, prennent de gros sacs et tantes sur la tête avant le lever du jour et marchent en direction de la capitale. Là, ils vont subir le soleil, le vent, la pluie, sans manger et surtout avec la nostalgie des enfants laissés sans soins et qu’elles ne reverront pas durant des semaines puisqu’à 23 heures, ils dormiront, et à 5 heures du matin, ils dormiront encore.
« Alors, pensez-vous vraiment que ces fruits qui vous servent de dessert après un déjeuner en famille valent 500 francs (1 euro) ? ».
Un des résultats attendus de cette journée, selon Nassur Mze, est justement la structuration de la filière par la création de coopérative, afin de mutualiser les efforts et rentabiliser les produits. Un premier soutien a été trouvé, car un consultant est attendu prochainement pour faire l’état de lieu.
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