Le coût de la rentrée pour les étudiants augmente de 3,5% en 2008 !

16 septembre 2008

Le coût de la rentrée, en licence, est de 2.935,17 euros en moyenne pour un étudiant parisien et de 2.425,33 euros pour un étudiant en province, selon l’indicateur 2008 de la Fage. Soit une hausse de 3,5 % par rapport à l’an dernier.
À La Réunion, Gilles Leperlier pourrait vous donner avec précision le nombre d’étudiants qui abandonnent leurs études dés la fin du 1er trimestre ... une perte sèche d’investissement et un enrichissement sans cause pour les services universitaires.

Pour la sixième année consécutive, la FAGE publie son indicateur du coût de la rentrée pour les étudiants. Cette année encore, nous constatons la hausse inexorable des frais de rentrée des étudiants. La rentrée devient un peu plus tous les ans, à elle seule, un élément de sélection à l’entrée dans l’enseignement supérieur. Ces dix dernières années, le budget pour le mois de rentrée a augmenté d’environ 37% pour les étudiants parisiens, et de près de 30% pour les étudiants de province.

Pour 2008, le coût de la rentrée universitaire augmente en moyenne de 3,5%par rapport à 2007.
Il est à noter que, cette année, l’augmentation du coût de la rentrée est deux fois plus forte en province (+4,7%) qu’en région parisienne (+2,3%).
Ainsi, le budget pour le mois de la rentrée (qui correspond au coût de la vie que l’étudiant devra supporter tous les mois, additionné aux frais inhérents à l’inscription et à l’installation) est de :
2.935,17 euros pour un étudiant parisien et de 2.425,33 euros pour un étudiant en province (Voir en annexe, la synthèse de notre étude sur le coût réel de la rentrée étudiante.)

Le fait de se loger représente cette année encore la difficulté principale pour les étudiants. En effet, le coût du logement augmente en moyenne de 8% et représente 44% du budget d’un étudiant en 2008 contre 41,2% en 2007. Ces chiffres sont d’autant plus inquiétants que l’ensemble des acteurs du logement (banques, agences immobilières, associations de consommateurs, etc) considèrent comme « endettée », une famille qui investit plus de 33% de son budget dans son habitat. La hausse du prix des fluides (eau, électricité, gaz, etc.) et des transports (voiture et train), viennent également alourdir les charges qui pèsent sur le budget des étudiants.

Concernant la restauration et plus particulièrement le ticket de restaurant universitaire, les étudiants accédant cette année pour la première fois à l’université paieront le ticket RU deux fois plus cher que s’ils l’avaient acheté l’année de leur naissance...

Sur la base de ce constat, la FAGE demande au gouvernement de mettre en place une Allocation de Rentrée Etudiante, ouverte non seulement aux étudiants boursiers, mais également aux étudiants issus de la classe moyenne qui ne bénéficient aujourd’hui d’aucune aide sociale. Le dispositif « ALINE » (Allocation d’installation étudiante), dont les effets trop limités ont provoqué sa disparition cette année, a prouvé en effet que le poids du coût de la rentrée ne repose pas uniquement sur les étudiants boursiers s’installant pour la première fois, mais bel et bien sur l’ensemble des étudiants.

Le montant de cette Allocation de Rentrée Etudiante (ARE) devrait s’élever à 390 euros. Avec cette aide, les étudiants non boursiers verraient leurs frais de rentrée divisés par deux (dans la mesure où le dispositif Locapass serait également généralisé). Pour les étudiants boursiers, l’ARE conjuguée à la gratuité des frais d’inscription et de la sécurité sociale, couvrirait l’ensemble des coûts liés à la rentrée.


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