
La Plateforme réunionnaise transmet au chef de l’Etat un nouveau manifeste
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Sommet du G8
28 mai 2011
Le sommet des anciennes puissances industrielles ne s’est pas résumé à des rencontres informelles sur le thème de l’économie. Les dirigeants de la vieille Europe, de l’Amérique du Nord, du Japon et de la Russie ont adopté un document appelé ’Un nouvel élan pour la liberté et la démocratie’. Voici donc les 12 points du préambule de cette déclaration qui résume donc l’état d’esprit des dirigeants occidentaux :
1. Nous, chefs d’État et de gouvernement du Groupe des Huit, nous sommes réunis à Deauville les 26 et 27 mai 2011. En ces temps de bouleversements, nous avons réaffirmé notre profond engagement en faveur de la liberté et de la démocratie, qui sont des valeurs universelles.
2. Prenant la mesure des évolutions récentes en Afrique du Nord et au Moyen-Orient, ainsi qu’en Afrique sub-saharienne, nous avons renouvelé notre engagement à soutenir les réformes démocratiques partout dans le monde, et à répondre aux aspirations des citoyens à la liberté, y compris à la liberté religieuse, et à l’émancipation, en particulier des femmes et des jeunes. La démocratie est la meilleure voie pour accéder à la paix, à la stabilité, à la prospérité, à une croissance partagée et au développement. Nous avons rencontré les Premiers Ministres de l’Égypte et de la Tunisie, et nous avons décidé de lancer un partenariat de long terme avec les pays qui choisissent de lancer une transition démocratique, et en faveur de sociétés tolérantes. Notre objectif commun est d’agir en faveur de l’état de droit et de l’implication des citoyens, et d’encourager les réformes économiques et sociales, afin de répondre aux aspirations des peuples. Nous avons adopté une déclaration sur les printemps arabes.
3. À Deauville, nous avons réaffirmé le partenariat solide que nous avons noué avec l’Afrique, et qui s’enracine dans les engagements pris depuis plus d’une décennie. Nous avons mis l’accent sur nos responsabilités mutuelles et nous avons décidé de faire preuve, à l’avenir, d’encore plus de transparence dans le suivi de nos engagements respectifs en faveur du développement, de la paix et de la sécurité. Nous avons réitéré notre soutien à la transparence et à la bonne gouvernance, moteurs déterminants du progrès. Nous nous sommes félicités du nouveau dynamisme de nos partenaires africains et des progrès de la démocratie en Afrique, et nous nous sommes engagés à être plus que jamais présents aux côtés des peuples de ce continent. Nous avons accueilli les Présidents de la Côte d’Ivoire, de la Guinée et du Niger démocratiquement élus. Pour la première fois dans l’histoire du G8, nous avons adopté une déclaration conjointe avec des chefs d’État et de gouvernement africains.
4. Au lendemain du tremblement de terre et du tsunami qui ont frappé le Japon le 11 mars, nous avons témoigné notre profonde compassion aux victimes, nous avons exprimé notre solidarité avec le peuple et le gouvernement japonais, et nous avons rendu hommage au courage et à la dignité dont ils ont fait preuve pour faire face à ces catastrophes. Nous avons toute confiance dans la capacité des autorités japonaises à relever le défi et à engager un redressement rapide et durable, et nous nous tenons prêts pour apporter tout le soutien qui sera requis.
5. Nous nous sommes penchés sur de nouveaux thèmes, tels que l’Internet, qui sont essentiels pour nos sociétés, nos économies et notre croissance. Pour les citoyens, l’Internet est un outil unique d’information et d’éducation ; il contribue ainsi à la promotion de la liberté, de la démocratie et des droits de l’homme. L’Internet facilite de nouvelles formes d’activités économiques et stimule l’efficacité, la compétitivité et la croissance économique. Les pouvoirs publics, le secteur privé, les utilisateurs et d’autres acteurs encore, ont tous un rôle à jouer pour créer un environnement favorable au développement équilibré de l’Internet. À Deauville, en 2011, pour la première fois au niveau des chefs d’État et de gouvernement, et en présence de plusieurs dirigeants clefs de l’économie de l’Internet, nous nous sommes entendus sur plusieurs principes fondamentaux, tels que la liberté, le respect de la vie privée et de la propriété intellectuelle, la gouvernance multi-acteurs, la cyber-sécurité et la protection contre la criminalité. Ces principes sont à la base de la force et du rayonnement de l’Internet. Le Forum e-G8, qui s’est déroulé à Paris les 24 et 25 mai, a apporté une précieuse contribution à ces débats.
6. Nos économies avancées et fortement intégrées sont confrontées aux mêmes défis et aux mêmes opportunités. La reprise économique se confirme. Notre priorité demeure la création d’emplois pour nos concitoyens. Nous nous sommes engagés à poursuivre nos efforts pour une croissance forte, durable et équilibrée, et nous travaillons avec nos partenaires du G20 à cette fin.
7. La croissance a besoin de nouveaux moteurs. Nous nous sommes engagés à accorder la priorité aux politiques publiques qui renforcent la croissance, telles que la recherche, l’éducation et l’innovation, qui sont au cœur de nos économies de la connaissance. Nous encouragerons la croissance verte : essentielle dans la lutte contre le réchauffement climatique, elle représente une source prometteuse d’emplois pour nos sociétés et reflète l’aspiration de tous à un développement plus durable.
8. Forts de notre expérience, nous sommes déterminés à tirer toutes les leçons de l’accident nucléaire survenu au Japon, dont la nécessité de promouvoir les plus hauts niveaux de sûreté, selon les principes de la Convention sur la sûreté nucléaire. Nous avons constaté la nécessité d’envisager un renforcement de la Convention sur la sûreté nucléaire et de la Convention sur la notification rapide d’un accident nucléaire, ainsi qu’une amélioration des règles et des normes de sûreté nucléaire. Parallèlement, nous avons noté avec une grande satisfaction que cette année, qui marque le vingt-cinquième anniversaire de l’accident de Tchernobyl, la communauté internationale a pu dégager d’importants moyens financiers pour parachever les efforts engagés pour sécuriser le site de Tchernobyl et préserver ainsi l’environnement.
9. Nous poursuivrons notre action pour la paix et la sécurité internationales.
10. Nous exigeons l’arrêt immédiat de l’usage de la force contre les civils par les forces du régime libyen et nous soutenons une solution politique qui soit le reflet de la volonté du peuple libyen. Nous appelons les dirigeants syriens à cesser de recourir à la force et à l’intimidation contre leur peuple et à s’engager dans un dialogue et dans des réformes de fond en réponse à l’expression légitime des exigences du peuple syrien. Nous avons la conviction que les bouleversements historiques que connaît la région rendent d’autant plus important le règlement, par la négociation, du conflit israélo-palestinien. Nous appelons instamment les deux parties à engager sans délai des discussions approfondies afin de conclure un accord-cadre sur l’ensemble des questions relatives au statut final.
11. Nous renouvelons notre engagement à mettre en œuvre l’ensemble de nos obligations au regard du Traité sur la non-prolifération (TNP), et à soutenir et promouvoir l’architecture mondiale de non-prolifération sous tous ses aspects. En retour, nous sommes déterminés à mettre un coup d’arrêt aux graves crises de prolifération, en particulier en Iran et en Corée du Nord (RPDC), qui représentent une menace pour la stabilité du monde. Nous demandons à nos experts d’étudier des possibilités d’assurer un accès équitable et responsable aux bénéfices des utilisations pacifiques des technologies. Nous consoliderons les progrès en matière de lutte contre l’extrémisme violent, le terrorisme international et le trafic de drogue. Nous poursuivrons nos efforts communs pour affronter ces fléaux. Nous réaffirmons notre attachement à un Afghanistan stable, pacifique et souverain ainsi qu’à la stabilité et la coopération dans l’ensemble de la région.
12. Nous nous réunirons l’an prochain sous la présidence des États-Unis d’Amérique.
Le G8 soutient-il officiellement l’opposition en Iran ?
Dans sa déclaration de soutien aux "printemps arabe", huit chefs d’État et de gouvernement prennent position en faveur des « aspirations du peuple iranien ». Mais quelles aspirations ? Est-ce la lutte du peuple iranien pour le retour du peuple palestinien dans les maisons d’où il a été chassé depuis 1948, ou le combat de l’opposition pour renverser les dirigeants du pays ?
Nous, membres du G8, soutenons vigoureusement les aspirations des « printemps arabes », ainsi que celles du peuple iranien. Nous entendons la voix des citoyens, soutenons leur exigence d’égalité et appuyons leur appel légitime à la mise en place de sociétés démocratiques et ouvertes et à une modernisation économique qui profite à tous. Nous saluons particulièrement le rôle joué par les jeunes et les femmes dans ces mouvements de transformation.
Sur la base des objectifs que nous partageons pour l’avenir, nous avons lancé aujourd’hui le « Partenariat de Deauville » avec les peuples de la région d’Afrique du Nord et du Moyen-Orient, en présence des Premiers ministres de l’Égypte et de la Tunisie, les deux pays à l’origine du mouvement, et du Secrétaire général de la Ligue arabe. Nous sommes prêts à ouvrir ce partenariat global et de long terme à tous les pays de la région qui amorcent une transition vers une société libre, démocratique et tolérante (« les Pays du Partenariat »), en commençant par l’Égypte et la Tunisie, en association avec les pays qui souhaitent soutenir la transition dans la région. Ce Partenariat consacre nos valeurs communes de liberté et de démocratie et se fonde sur le respect de la souveraineté des États et des peuples, dont il est de la responsabilité des gouvernements d’assurer la protection. Il s’appuie sur des initiatives déjà lancées par des membres du G8.
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