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1er octobre 2008
Nicolas Sarkozy était donc à New York pour l’ouverture de l’Assemblée Générale des Nations Unies. En marge de cette ouverture, il s’est enfin exprimé à propos de la crise financière, dite des subprimes qui menace de plonger l’économie mondiale dans le Chaos :
« Nous devons nous interroger sur nos responsabilités. Aujourd’hui, des millions de gens à travers le monde ont peur pour leurs économies, pour leur appartement, pour l’épargne qu’ils ont mise dans les banques », a-t-il déclaré en recevant le prix humanitaire (sic) de la Fondation Elie Wiesel pour l’humanitaire.
« Notre devoir est de leur apporter des réponses claires. Qui est responsable du désastre ? Que ceux qui sont responsables soient sanctionnés et rendent des comptes et que nous, chefs d’Etat, assumions nos responsabilités », a poursuivi le président en exercice de l’Union européenne (UE).
Il faut chercher des responsables à la crise ?
Pourrais-je suggérer un nom parmi tant d’autres ?
Nicolas Sarkozy, ministre de l’Economie et des Finances entre mars 2004 et novembre 2004. Il n’a rien fait pour mieux réguler les banques et les marchés financiers et a fui ses responsabilités en quittant ce poste après 9 mois d’exercice.
Bon, vous trouvez que j’exagère ?
Alors, Nicolas Sarkozy candidat à l’élection présidentielle. Il proposait en 2007 d’importer en France ce mécanisme dévastateur, à l’origine de la crise financière actuelle : les crédits "subprimes", ces crédits hypothécaires proposés à des personnes ayant une capacité de remboursement réduite.
Nicolas Sarkozy expliquait alors : « Les ménages français sont aujourd’hui les moins endettés d’Europe. Or, une économie qui ne s’endette pas suffisamment, c’est une économie qui ne croit pas en l’avenir, qui doute de ses atouts, qui a peur du lendemain. C’est pour cette raison que je souhaite développer le crédit hypothécaire pour les ménages (...).
Je propose que ceux qui ont des rémunérations modestes puissent garantir leur emprunt par la valeur de leur logement.
Il faut réformer le crédit hypothécaire. Si le recours à l’hypothèque était plus facile, les banques se focaliseraient moins sur la capacité personnelle de remboursement de l’emprunteur et plus sur la valeur du bien hypothéqué. Ceci profiterait alors directement à tous ceux dont les revenus fluctuent, comme les intérimaires et de nombreux indépendants. »
Aux Etats-Unis, les banques se sont justement "focalisées" sur la valeur spéculative des biens hypothéqués. Tout allait bien tant que la spéculation immobilière à la hausse permettait de faire de la cavalerie et offrait aux ménages modestes une possibilité de remboursement. Et ce fut la catastrophe pour des millions de ménages modestes quand les prix de l’immobilier a commencé a baissé.
A New York, Nicolas Sarkozy demande vérité et "sanctions". De retour en France et notamment ce jeudi 25 à Toulon, a-t-il avoué aux Français la vérité sur ces projets de 2007 ?
Lui qui appelle de ses voeux "vérité" et "franchise", fera-t-il un mea culpa sur ses propres actions en tant que ministre des Finances et ses propositions politiques de 2007 ?
On peut en douter. Mais il ne faut jamais désespérer de l’Homme.
Et nul doute qu’il y aura de nombreux journalistes et de nombreuses personnalités politiques voire religieuses pour lui proposer de faire un pas vers plus "de vérité et de franchise".
Richard Trois, Le Post
Sources : Le Post, Marianne2
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