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Après les catastrophes climatiques
13 avril 2004, par
L’opinion suit de près les initiatives du gouvernement, dans la réalisation de son programme d’aide aux sinistrés des derniers cyclones Elita et Gafilo qui se sont déchaînés sur la Grande Île, en février et mars dernier.
À Madagascar, les observateurs notent que les statistiques qui concernent le nombre de sinistrés a créé, au début, une certaine confusion, le représentant de l’ONU ayant parlé de 700.000 sinistrés, le gouvernement malgache ayant cité un autre chiffre. Ce qui n’est pas pour étonner, vu les communications rendues difficiles par l’état des routes, l’enclavement des villages entourés par les eaux dans l’arrière-pays. Ainsi, le recensement exact des sinistrés ainsi que la distribution des aides, relèvent véritablement du “parcours du combattant”.
L’arrivée fort appréciée des avions Transall affrétés par la France, et des gros porteurs envoyés par l’Afrique du Sud, n’a concerné que les villes dotées d’un aéroport et d’un terrain d’atterrissage adéquats. Les vivres et d’autres produits étant alors acheminés dans les villages, par les pirogues ou à dos d’homme !
Selon les dernières statistiques du Conseil national de sécurité (CNS) présidé par le ministre de l’Intérieur, en date du 30 mars, les dégâts cycloniques sont évalués comme suit :
- 237 morts ; 181 disparus ; 900 blessés ; 304.288 sans abris.
- 115.032 constructions détruites ; 810 équipements et infrastructures endommagés ; 45.775 hectares de champs dévastés ; 8.149 tonnes de stocks de vivres détruits.
Mais, d’autres événements récents, ont fait l’objet de commentaires teintés de pessimisme, quant au redressement de l’économie malgache après ces calamités :
Le 30 mars, sur le marché interbancaire des devises (MID) l’euro coûtait 10.000 francs malgaches (FMG), le lendemain 31 mars le MID affichait 12.000 FMG pour un euro. Ce qui n’est pas pour rassurer les opérateurs nationaux et même étrangers, qui doivent procéder à des réajustements drastiques de leurs budgets, la plupart de leurs intrants et outils de production étant importés. Une légère remontée de la monnaie malgache ces derniers temps n’a pas remédié à la situation.
Cette brusque dépréciation de la monnaie malgache a entraîné des répercussions immédiates sur le coût des denrées et produits de première nécessité. Le riz local qui s’achetait 2.500 FMG le kilo sur les étals, coûte maintenant 3.500 FMG. Le sucre, la viande, la baguette de pain, les brèdes suivent la même courbe ascendante. Les pharmaciens qui, il y a une quinzaine de jours avaient annoncé une augmentation de 10% de leurs médicaments importés, annoncent qu’il y ont ajouté 10%, soit 20% d’augmentation en un mois !
Par ailleurs le Syndicat des industries de Madagascar (SIM) qui regroupe l’ensemble des entreprises industrielles du pays, et vient de réunir son assemblée générale. Il annonce, dans une rencontre avec la presse, qu’il est "au bord de la rupture avec l’administration". L’objet de la discorde entre le SIM et l’administration tient au fait que la loi de finances, adoptée en novembre 2003, a augmenté les taxes appliquées à une majorité d’intrants nécessaires à l’industrie locale, alors que des produits finis importés ont été détaxés.
Cette détaxation mal préparée et mal maîtrisée explique la dévaluation actuelle du franc malgache, affirment ces industriels.
Dans le même temps, les discussions entre les représentants des syndicats et du patronat, qui depuis plusieurs semaines se penchent sur l’examen d’un réajustement des salaires, ont abouti à un consensus qui fixe le salaire mensuel minimum à 230.000 francs malgaches soit 23 euros. "C’est le salaire le plus bas du monde", s’exclament les travailleurs !
Une véritable sinistrose, qui touche tous les milieux, s’est installée dans le pays. S’y ajoutent les polémiques, autour de l’amnistie aux condamnés à la suite des événements de 2002. 21 partis, conscients du malaise politique ambiant, interpellent le gouvernement, dans une récente déclaration commune, et ont fait élaboré un projet de loi d’amnistie. L’équipe au pouvoir semble pourtant faire la sourde oreille.
“Remaniement”, “gouvernement de transition”, “réconciliation nationale”, sont ainsi devenus des sujets d’actualité dans les milieux politiques. Quelle est la meilleure solution pour aller vers un développement dans la stabilité ? L’avenir répondra à cette importante question.
Bernard Yves
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