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30 novembre 2020, par
Le conflit concernant le tracé de la frontière maritime entre la République de Maurice et celle des Maldives a franchi un nouveau cap le mois dernier, le sujet étant maintenant officiellement présenté au Tribunal International du droit de la mer, les deux pays se disputant en effet un territoire de 95.828km2 au nord des Chagos.
Pour rappel, l’archipel, situé au nord-est de Maurice était avant l’indépendance de Maurice rattaché à cette dernière. Puis l’ensemble du peuple chagossien fut expulsé par la puissance colonisatrice, le Royaume-Uni, afin de louer les terres aux États-Unis pour qu’ils puissent y installer une base militaire à Diego Garcia, et ce dans le mépris le plus total des droits humains et traités internationaux en tous genres. Depuis les Chagossiens, organisés à travers le Groupe Réfugiés Chagos se battent pour leur droit au retour et à leur terre. Ils sont pour cela appuyés par Maurice, qui considère que le détachement des Chagos de leur territoire est nul est non avenu.
Le 22 mai 2019, une résolution de l’ONU, allant dans le sens des revendications chagossiennes et mauriciennes a confirmé l’appartenance de l’archipel des Chagos à la République de Maurice et exige le retrait de l’administration britannique, prévu pour novembre 2019 et non effectué à ce jour dû au refus du Royaume-Uni.
C’est donc, appuyée par la résolution de l’ONU que Maurice revendique l’extension de sa Zone Économique Exclusive (ZEE) au niveau des Chagos, amenant à cette dispute territoriale.
Mais là où cela aurait pu se résoudre de façon plus ou moins rapide, mais tout du moins de façon cordiale entre deux États insulaires ayant subi la colonisation britannique, les deux États en sont donc à rechercher un arbitrage international auprès du Tribunal International du droit de la mer.
En effet, un élément majeur bloque la résolution du conflit : les Maldives ne reconnaissent pas, et ce donc au mépris de la résolution de l’ONU la souveraineté de la République de Maurice sur l’archipel des Chagos.
les Maldives firent même partie des 6 États à s’opposer à cette reconnaissance avec le Royaume-Uni et les États-Unis évidemment, mais également l’Australie, la Hongrie et Israël.
Il y a deux raisons qui peuvent expliquer ce positionnement de la part des autorités maldiviennes :
La première, relativement évidente, est la question des ressources trouvables dans cette région de l’Océan Indien. Il y a en effet de nombreuses ressources halieutiques, notamment du thon, ce qui peut être un apport de ressources non-négligeable. De plus, il y aurait énormément de nodules polymétalliques dans la région (composés notamment de manganèse), ressources recherchées de par le monde.
La deuxième raison quant à elle, supposée, est en lien avec les ex ou actuelles puissances coloniales et impérialistes opérant dans la zone, qui ont tout intérêt à participer à organiser ce conflit territorial dans le but de ralentir la rétrocession de l’archipel des Chagos à la République de Maurice. C’est pourquoi il ne serait guère étonnant de voir les États-Unis comme le Royaume-Uni impliqués, ce qui pourrait en grande partie expliquer le vote des Maldives allant à l’encontre du peuple chagossien à l’ONU. De même, il ne serait pas surprenant de voir la France comme ayant un rôle indirect dans ce conflit, ce qui pourrait expliquer leur vote et lobbying surprenant pour la candidature des Maldives lors des Jeux des Iles, dont ils ont par ailleurs récemment abandonné l’idée de les organiser en 2023.
Mathieu Raffini
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