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Jean-Claude de l’Estrac, Secrétaire général de la Commission de l’océan Indien
7 mai 2013
Dans son discours d’ouverture, le secrétaire général a proposé une stratégie, c’est la fusion des compagnies aériennes des pays de la COI à l’exception des Comores. Voici sa justification.
D’ores et déjà, les compagnies aériennes du monde entier sont occupées à revoir leur stratégie et leur modèle opérationnel. La crise économique mondiale et les aléas du prix du pétrole ont sévèrement impacté sur les opérations. La rationalisation des activités et le maintien de leur compétitivité les poussent à s’entendre, à nouer des partenariats, à conclure des alliances stratégiques ou à fusionner.
On l’a vu en février avec la fusion d’ American Airlines et US Airways . On l’a vu le mois dernier avec le renforcement du partenariat entre Emirates et l’Australien Qantas qui fusionnent leurs activités pour une période de cinq ans. Pour le directeur exécutif de Qantas , Alan Joyce, cet accord est, je cite : « un changement radical pour l’aviation mondiale ».
Le mouvement enclenché depuis plusieurs années s’accélère et se renforce. En 2010 déjà, Didier Bréchimier, un spécialiste du secteur, écrivait — je cite : « Dans le secteur aérien, il y a beaucoup trop d’acteurs. La consolidation va se poursuivre, elle est nécessaire » — fin de citation.
Cette approche exige un changement de paradigme. En avril 2011, le cabinet Performances Management Consulting basé en Afrique écrivait — je cite : « il faut adopter une approche communautaire dans le transport aérien et faire en sorte que les Etats renoncent en partie au prestige qu’une compagnie portant le nom du pays peut apporter » — fin de citation.
Mesdames, Messieurs,
Malgré quelques embellies, Air Austral, Air Mauritius et Air Seychelles sont toujours dans une situation délicate et la sérénité sur le long terme n’est aucunement assurée. Pour Air Madagascar, la situation est encore plus difficile puisqu’il s’agit tout bonnement d’éviter la cessation d’activité. Nos quatre compagnies aériennes régionales ont pu compter sur des injections de capitaux publics et privés. Elles ont été contraintes d’adopter des plans de redressement, des plans de sauvetage suis-je tenté de dire, pour éviter le crash financier.
Je crois qu’il est encore temps de suivre le grand mouvement de consolidation du transport aérien avant qu’on ne soit obligé de le subir, avec perte et fracas.
Les options sont multiples. On peut rêver, comme le fait l’éditorialiste Anver Versi qui, malheureusement, à la dernière minute, n’a pu être des nôtres. Il se demande si « African Airlines » n’est pas mieux que le vieux modèle à préfixes nationaux de toutes nos compagnies.
Rêvons donc, et imaginons une compagnie aérienne de l’Indianocéanie. Ce pourrait être une compagnie qui résulterait de la fusion des quatre compagnies régionales existantes. Dès le milieu des années 1990, ce débat sur la stratégie aérienne a été mené aux Antilles par exemple, et, en 2000, Air Caraïbes est née de la fusion des compagnies déficitaires Air Guadeloupe, Air Martinique, Air Saint-Martin et Air Saint-Barthélemy. Ce rêve d’une fusion n’est pas saugrenu et fait sens au plan économique et commercial.
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