Petits Etats Insulaires en Développement

Karuna Rana, Maurice : « Les jeunes veulent parler d’une voix forte sur la plateforme globale »

30 mai 2014

La présidente de l’ONG, « SIDS Youth Aims Hub », Karuna Rana a déclaré qu’il n’est pas suffisant de dire « que les jeunes représentent les leaders de demain, il faut aussi entendre leur voix au niveau global car, ce sont eux qui vont implémenter les décisions prises aujourd’hui ».

Dans un entretien accordé, vendredi, à la PANA, en marge d’une Conférence régionale organisée à Maurice par des jeunes venus des Petits Etats Insulaires en Développement (PEID) pour préparer un plan d’action en vue de mobiliser les jeunes vers la 3ème Conférence des PEID qui aura lieu en septembre prochain aux iles Samoa, elle a dit que les jeunes veulent que leur voix soit entendue et soit reconnue.

« Nous voulons êtes inclus dans les délégations officielles des pays participants à cette Conférence », a-t-elle déclaré, car, selon elle, « les jeunes des PEID sont très sous-représentés, voire absents sur la plateforme globale, particulièrement au niveau des Conférences des Nations Unies où l’on parle du changement climatique ».

« L’océan nous fait vivre »

S’agissant des principaux problèmes qui affectent le développement durable à l’ile Maurice, cette jeune environnementaliste dit veiller de près sur l’environnement, particulièrement à tout ce qui touche à l’océan.

« On ne réalise pas assez que l’océan nous fait vivre ; malheureusement on le pollue. Il faut réfléchir à cette situation et aussi à d’autres problèmes tels la disponibilité de l’eau potable », a-t-elle souligné.

Selon elle, ce n’est pas suffisant d’être conscients de tels problèmes « mais encore faut-il prendre des actions ».

« Beaucoup de nos jeunes pensent que cette tâche incombe au gouvernement et à la société civile et, eux-mêmes, ne prennent pas leur responsabilité en tant qu’individu », a-t-elle estimé, soulignant qu’il faut faire quelque chose pour changer l’état d’esprit des jeunes et leur montrer « que la plus petite action peut mener à un grand changement demain ».

Les jeunes doivent prendre leurs responsabilités

Parlant de cette Conférence régionale qui accueille une vingtaine de jeunes délégués, dont la moitié venue des PIED, elle a dit que ces jeunes sont très vulnérables à cause de la taille de leurs pays, de l’éloignement, des risques liés au changement climatique et aux catastrophes naturelles et aux expositions aux chocs économiques externes, peu ou pas d’opportunités économiques et le chômage, entre autres, problèmes qui les affectent.

« De ce fait, ils sont frustrés et finissent par devenir des proies à la drogue, la prostitution et aux autres fléaux sociaux », a-t-elle fait remarquer.

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