
La Plateforme réunionnaise transmet au chef de l’Etat un nouveau manifeste
23 avrilAu cours d’un entretien dans la soirée du 22 avrils entre le Président de la République, Emmanuel Macron et la maire de Saint-Denis, Éricka (…)
Ouverture du Festival international du Kréol
20 décembre 2014, par
Le Festival International du Kréol s’est officiellement ouvert au Domaine des Pailles à Maurice, jeudi 18 décembre devant des personnes venues célébrer le créole et sa culture. Poésie, slam, séga, chant, durant une soirée, les spectateurs ont pu « honorer le créole ».
Introduit par l’universitaire Mylène Bamboche, le festival de cette année est centré autour de la « Kréolité et égalité ». Dans un contexte gouvernemental bouleversé, le FIK aura été le sujet de plusieurs couacs, pour enfin aboutir à un évènement culturel qui aura lieu du 18 au 28 décembre.
Initié par l’ancien gouvernement de Navin Rangoolam, le FIK est un évènement important pour le milieu culturel. Créé en 2006, le festival a vocation de promouvoir la langue et la culture créole, afin de célébrer l’identité mauricienne. Durant plusieurs jours, des concerts auront lieu dans tout le pays afin de « donner de la visibilité aux artistes », comme l’a expliqué Xavier Duval, nouveau vice-premier ministre en charge du tourisme.
Pour Mylène Bamboche, le créole est « le berceau de l’humanité et un métissage et une tradition culturelle », qu’il faut préserver. Pour Santaram Baboo, ministre des Arts et de la Culture, « la kréolité et l’égalité apportent un message fort » à la population. Raison pour lesquelles, il « fait faire un travail de réflexion autour de notre culture », car il s’agit de rendre hommage à « un passé douloureux, avec les esclaves et les engagés qui sont les vrais bâtisseurs de notre nation ».
Ce dernier a tenu à mettre en avant qu’aucune communauté « n’est exclue, le pays appartient à tous les Mauriciens ». Reconnu par son festival, le gouvernement mauricien a décidé de « continuer à travailler pour promouvoir cet évènement culturel qui doit apporter davantage d’égalité dans les domaines ».
En effet, durant des années le festival était concentré au seul milieu culturel, désormais le nouveau gouvernement souhaite ouvrir ce festival international à toute la population, d’autan plus que « l’avenir est l’interculturalité ». Le festival peut être « une passerelle entre toutes les composantes de la nation », pour cela il faut « renforcer l’égalité et créer plus d’égalité ».
Santaram Baboo souhaite faire de la culture « un outil de développement économique, d’intégration sociale, d’égalité dans toute la République avec les Chagos, Rodrigues », entre autres. Un vœu entendu par le nouveau vice-président en charge du tourisme, Xavier Duval, qui a annoncé qu’une réflexion allait être lancée sur le festival afin d’en « faire un évènement festif », pour « permettre une participation la plus importante possible du peuple et des touristes ».
En effet, ce dernier tient à faire du festival un évènement de plus grande échelle visant à attirer les touristes pour mettre en avant la culture mauricienne et surtout son créole. Une langue reconnue par l’Etat, dont l’écriture est enseignée dans les écoles et dont tous les acteurs économiques, politique, sociaux et culturel l’utilisent de manière officielle.
Xavier Duval n’a pas omis de faire remarquer que le FIK de cette année avait été organisé par l’ancien gouvernement, assurant que désormais celui-ci allait être plus ouvert. D’autant plus que qu’il « participe au développement du pays ». Le vice-président a mis en avant les artistes, qu’il faut « honorer, continuer à promouvoir », afin de leur donner de « visibilité à travers ce festival ».
Pour conclure son allocution, le vice-président a annoncé sa politique touristique, destinée « donner les moyens de nos ambitions », et « faire en sorte que le tourisme redevienne le moteur de la croissance de Maurice », pour cela ce dernier a prévu d’augmenter les moyens financiers et humains.
Au cours d’un entretien dans la soirée du 22 avrils entre le Président de la République, Emmanuel Macron et la maire de Saint-Denis, Éricka (…)
Le Haut Conseil de la famille, de l’enfance et de l’âge est revenu dans une note sur la période inflationniste 2021-2025 et ses effets sur le (…)
Promié tan, la kaz bann Biganbé navé dé piès minm parèy sad bann Maksimin, soman té kouvèr an tol. Malérèzman, siklone 48 la ni, la lèv lo ti (…)
En visite à La Réunion, le président de la République a échangé avec le monde agricole, durement affecté par le cyclone Garance qui a suivi un (…)
Mézami l’ariv amwin dann mon éskolarité kotoiye bann marmaye néna bone tète. Mi rapèl inn téi konpran toute pli vite lé z’ote, téi rotien toute (…)
Selon le ministre de la Santé, Yannick Neuder, "autour de 120.000" personnes pourraient avoir été contaminées par le chikungunya, maladie (…)
« Ça fait plus de quinze ans que la fonction publique est au pain sec et à l’eau » a estimé le président de la fédération services publics de la (…)
Mézami dopi somenn passé i anparl bonpé bann péshèr artizanal pars lo ministress responsab de sa lété d’passaz shé nou é bien antandi téi i pé pa (…)
« Depuis le début de l’année, six décès [...]chez des personnes de plus 70 ans porteuses de comorbidités ont été classés comme liés au chikungunya (…)
Kossa i lé sa d’apré zot ? Oussa i trouv in n’afèr konmsa ? Fransh vérité sa sé in n’afèr i roprézante bien in fèye vakoa. Zot i trouv pa ?Avèk in (…)
Le Premier président de la Cour des comptes, a menacé mercredi de refuser de certifier les comptes de l’État. « Les réserves formulées par la Cour (…)
Le président de la Cour des comptes et du Haut conseil des finances publiques, Pierre Moscovici, a mit en garde contre des prévisions trop (…)