
La Plateforme réunionnaise transmet au chef de l’Etat un nouveau manifeste
23 avrilAu cours d’un entretien dans la soirée du 22 avrils entre le Président de la République, Emmanuel Macron et la maire de Saint-Denis, Éricka (…)
Le résultat des élections vu par les Mauriciens
23 décembre 2014, par
La défaite de Navin Rangoolam le 10 décembre dernier était pour les uns prévue, pour les autres, la conséquence d’une politique tournée vers des privilégiés et une alliance hors-norme. De plus, la Seconde République, présentée comme démocratique, a été vivement critiquée et rejetée par les Mauriciens.
Au lendemain des élections législatives du 10 décembre 2014, l’alliance PTr et MMM s’est dissoute. « Le MMM va reprendre sa liberté. Seuls, nous sommes plus forts. Nous n’aurons plus d’engagement avec le Parti travailliste », a annoncé, le 12 décembre, une source anonyme au quotidien L’Express.
Le Mouvement Militant Mauricien (MMM) de Paul Bérenger a d’ailleurs assuré lors d’une conférence de presse que « nous avons perdu les élections par la faute de Navin Rangoolam ». De son côté, l’ex-Premier ministre a expliqué que la campagne avait été « mal maîtrisée, et qui a pu apparaître comme étant de l’arrogance ».
Mais pour de nombreux mauriciens, la défaite de l’alliance PTr et MMM est principalement due à l’usure du pouvoir. Une réalité prise en compte par Navin Rangoolam, qui n’a pas minimisé « le rejet de l’usure du pouvoir, de sa personne et de sa vie privée », lors d’un point presse, le 20 décembre.
Au-delà de cette usure du pouvoir, « il y a aussi tous ces scandales qui ont caractérisé le gouvernement sortant ». En effet, « le Premier ministre sortant a fait comme si le pays était sa propriété personnelle, octroyant des morceaux de l’aéroport, de plages publiques, d’ilot à des très proches », a expliqué le journaliste mauricien, Jean-Clément Cangy.
C’est sans compter sur l’alliance “gouvernementale” faite entre le Parti Travailliste (PTr) et le MMM, qui « a volé en éclat » après les élections. Pour beaucoup de Mauriciens, cette alliance « est un scandale en soi. C’est le plus grand scandale du siècle », avait déclaré Vasant Bunwaree, leader du Mouvement travayis militant (MTM) et ex-cadre du PTr.
Cet avis est largement partagé par la population qui n’a pas apprécié cet accord. « Quand Bérenger (Paul) était dans l’opposition, il critiquait tous les jours Rangoolam (Navin). Et là, on les voit s’allier pour se partager le pouvoir » a déploré Ramesh, employé dans un hôtel de Grand Baie. Ainsi le 10 décembre, « la population a exprimé son mécontentement de toutes ces alliances qui se font et se défont ».
Ce partage du pouvoir s’est matérialisé par la Seconde République, enjeu de cette élection. En effet, le PTr et le MMM tenaient, une fois élus, mettre en place une nouvelle Constitution. Il s’agissait de donner plus de pouvoir au président de la République. Ce dernier aurait été attribué à Navin Rangoolam, tandis que le poste de Premier ministre revenait à Paul Bérenger.
Pour certains, ce partage de pouvoir était clairement anti-démocratique. Une source anonyme travaillant dans une organisation gouvernementale, a expliqué : « ils allaient faire voter cette nouvelle réforme sans demander l’avis du peuple. Et alors chacun aurait eu son poste ».
Conscient de ces erreurs, Navin Rangoolam a indiqué qu’il « ne fait aucun doute » que la Seconde République « a été une des raisons de la défaite », ajoutant que les gens ont eu l’impression que c’était un arrangement entre Bérenger et moi ». Dès lors l’alliance et le projet commun ont explosé, poussant les deux camps à se remettre en question.
Au cours d’un entretien dans la soirée du 22 avrils entre le Président de la République, Emmanuel Macron et la maire de Saint-Denis, Éricka (…)
Le Haut Conseil de la famille, de l’enfance et de l’âge est revenu dans une note sur la période inflationniste 2021-2025 et ses effets sur le (…)
Promié tan, la kaz bann Biganbé navé dé piès minm parèy sad bann Maksimin, soman té kouvèr an tol. Malérèzman, siklone 48 la ni, la lèv lo ti (…)
En visite à La Réunion, le président de la République a échangé avec le monde agricole, durement affecté par le cyclone Garance qui a suivi un (…)
Mézami l’ariv amwin dann mon éskolarité kotoiye bann marmaye néna bone tète. Mi rapèl inn téi konpran toute pli vite lé z’ote, téi rotien toute (…)
Selon le ministre de la Santé, Yannick Neuder, "autour de 120.000" personnes pourraient avoir été contaminées par le chikungunya, maladie (…)
« Ça fait plus de quinze ans que la fonction publique est au pain sec et à l’eau » a estimé le président de la fédération services publics de la (…)
Mézami dopi somenn passé i anparl bonpé bann péshèr artizanal pars lo ministress responsab de sa lété d’passaz shé nou é bien antandi téi i pé pa (…)
« Depuis le début de l’année, six décès [...]chez des personnes de plus 70 ans porteuses de comorbidités ont été classés comme liés au chikungunya (…)
Kossa i lé sa d’apré zot ? Oussa i trouv in n’afèr konmsa ? Fransh vérité sa sé in n’afèr i roprézante bien in fèye vakoa. Zot i trouv pa ?Avèk in (…)
Le Premier président de la Cour des comptes, a menacé mercredi de refuser de certifier les comptes de l’État. « Les réserves formulées par la Cour (…)
Le président de la Cour des comptes et du Haut conseil des finances publiques, Pierre Moscovici, a mit en garde contre des prévisions trop (…)