Jusqu’à 20 ans de prison pour un usage qualifié d’abusif

Le gouvernement mauricien va filtrer l’accès à Internet

20 août 2012

Le gouvernement mauricien veut mettre fin à l’usage abusif d’Internet en utilisant la solution du filtrage des contenus en ligne, a annoncé mardi le ministre des Technologies de l’Information et de la Communication, Tassarajen Pillay Chedumbrum.

« Nous vivons dans une société libre mais il ne doit pas y avoir une utilisation abusive de cette liberté. La loi est très stricte pour ceux qui enfreignent cette liberté et l’ignorance de la loi n’est pas une excuse » , a-t-il déclaré lors d’une conférence de presse à Port-Louis.
Le ministre a indiqué que le gouvernement travaillait avec Interpol à l’identification de tous les sites décrétés interdits afin de s’assurer que les enfants mauriciens soient mis à l’abri de toute agression.
« Le développement du secteur des TIC à Maurice est en bonne voie. Quand nous avons eu l’ambition de faire de Maurice une cyber-île, nous nous attendions à des dérapages de la part de certains et à être confrontés à des cyber-criminels et à des pirates informatiques » , a expliqué le ministre.
M. Chedumbrum a jugé honteux que certains fassent un usage abusif d’Internet et pensent qu’ils pouvaient s’en sortir impunis, en faisant apparemment allusion à des cas récents d’utilisation à mauvais escient d’Internet, en particulier Facebook, pour insulter les personnes d’une autre religion. 
« Ces comportements sont de nature à compromettre la défense nationale, la sécurité et l’ordre publics, il est impératif de réagir » , a-t-il estimé.
La Loi sur le mauvais usage de l’informatique et la cyber-criminalité de Maurice stipule que toute personne qui commet un délit dans le cadre de cette loi est passible d’une amende pouvant aller jusqu’à 200.000 roupies mauriciennes (environ 6.700 dollars américains) et d’une peine de prison pouvant aller jusqu’à 20 ans.

Mise en place d’un comité technique chargé de piloter le numérique au Burundi

Un comité technique national chargé d’étudier les modalités pratiques de passage de la technologie analogique vieillissante à celle plus moderne du numérique a été déjà mis sur pied, a annoncé mercredi, la ministre burundaise des Télécommunications, de la Communication, de l’Information et des Relations avec le Parlement, Mme Concilie Nibigira.
Elle a indiqué que le gouvernement verra s’il y a moyen de donner gratuitement les décodeurs ou alors les subventionner.
La radio reste de loin le moyen de communication de masse au Burundi, alors que le petit écran n’est accessible que dans les quelques grandes villes du pays.

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