
La Plateforme réunionnaise transmet au chef de l’Etat un nouveau manifeste
23 avrilAu cours d’un entretien dans la soirée du 22 avrils entre le Président de la République, Emmanuel Macron et la maire de Saint-Denis, Éricka (…)
Manifestation contre la vie chère
12 octobre 2011
De brefs affrontements ont opposé les forces de l’ordre à un millier de personnes qui manifestait contre la vie chère en fin d’après-midi hier, mardi 11 octobre 2011 à Kawéni, un quartier de Mamoudzou la principale ville de Mayotte. Le calme est revenu à la tombée de la nuit. Les syndicalistes ont appelé à un durcissement du mouvement pour le cas où leur revendication de baisse des prix ne serait pas satisfaite à l’issue de la nouvelle réunion de concertation prévue pour ce jeudi.
En tout début de matinée, ce mardi, la tension qui a régné sur Mayotte lundi était visiblement retombée d’un cran. Comme c’est maintenant la tradition depuis trois semaines, les manifestants qui protestent contre la vie chère se sont rassemblés dès le début de la matinée sur la place du marché à Mamoudzou. En cortège, un millier de personnes, selon les syndicats, 500 selon la police, a ensuite fait le tour de la ville pour faire fermer les rares commerces encore ouverts. Les grévistes ont défilé en chantant et en récitant des prières pour obtenir la satisfaction de leurs revendications. Il n’y a alors pas eu de heurts avec les forces de l’ordre.
Pour sa part, le préfet Thomas Degos a poursuivi les consultations individuelles de chacune des parties prenantes du conflit. Cela alors que la délégation des associations de consommateurs, envoyée par la Préfecture à La Réunion pour vérifier l’écart des prix entre les deux îles, est arrivée à Saint-Denis.
Les consultations préfectorales vont se poursuivre jusqu’à mercredi. Les négociations reprendront ensuite jeudi après-midi. « Pour nous cela sera le moment de vérité », commente Nasser, un habitant de Kawéni, un quartier de Mamoudzou. « Après les affrontements d’hier (lundi – NDLR) les gens se sont calmés. Ils prient pour que nous obtenions gain de cause, que l’État et la grande distribution nous entendent et baissent les prix. S’ils ne le font pas les Mahorais vont vraiment se mettre en colère et alors tout, même le pire, sera malheureusement possible », ajoute Nasser.
En attendant, l’économie est toujours au point mort. Trouver de la nourriture ou des produits d’hygiène devient quasiment impossible. « Nous souffrons mais nous tiendrons jusqu’au bout », dit encore Nasser.
Rappelons par ailleurs que Nasri, le petit garçon de 9 ans blessé par un coup de flash-ball tiré par un gendarme, a été opéré à Saint-Pierre de La Réunion. Il a perdu un œil. Le gendarme auteur présumé du tir a été mis en examen pour coups et blessures sur mineur par personne dépositaire de l’autorité publique.
Mahdia Benhamla à Mayotte pour www.ipreunion.com
Au cours d’un entretien dans la soirée du 22 avrils entre le Président de la République, Emmanuel Macron et la maire de Saint-Denis, Éricka (…)
Le Haut Conseil de la famille, de l’enfance et de l’âge est revenu dans une note sur la période inflationniste 2021-2025 et ses effets sur le (…)
Promié tan, la kaz bann Biganbé navé dé piès minm parèy sad bann Maksimin, soman té kouvèr an tol. Malérèzman, siklone 48 la ni, la lèv lo ti (…)
En visite à La Réunion, le président de la République a échangé avec le monde agricole, durement affecté par le cyclone Garance qui a suivi un (…)
Mézami l’ariv amwin dann mon éskolarité kotoiye bann marmaye néna bone tète. Mi rapèl inn téi konpran toute pli vite lé z’ote, téi rotien toute (…)
Selon le ministre de la Santé, Yannick Neuder, "autour de 120.000" personnes pourraient avoir été contaminées par le chikungunya, maladie (…)
« Ça fait plus de quinze ans que la fonction publique est au pain sec et à l’eau » a estimé le président de la fédération services publics de la (…)
Mézami dopi somenn passé i anparl bonpé bann péshèr artizanal pars lo ministress responsab de sa lété d’passaz shé nou é bien antandi téi i pé pa (…)
« Depuis le début de l’année, six décès [...]chez des personnes de plus 70 ans porteuses de comorbidités ont été classés comme liés au chikungunya (…)
Kossa i lé sa d’apré zot ? Oussa i trouv in n’afèr konmsa ? Fransh vérité sa sé in n’afèr i roprézante bien in fèye vakoa. Zot i trouv pa ?Avèk in (…)
Le Premier président de la Cour des comptes, a menacé mercredi de refuser de certifier les comptes de l’État. « Les réserves formulées par la Cour (…)
Le président de la Cour des comptes et du Haut conseil des finances publiques, Pierre Moscovici, a mit en garde contre des prévisions trop (…)