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Projet de loi Mayotte : la ministre rencontre les syndicats et le patronat mahorais
5 avril 2024, par
La ministre déléguée aux Outre-mer vient de boucler une visite de deux jours à Mayotte. Il a été question du projet de loi Mayotte, de Wuambushu 2 et de la remise en cause du droit du sol pour les enfants nés à Mayotte y compris pour ceux ayant un parent de nationalité française dans un territoire à qui Paris a donné le statut de département français.
Concernant le projet de loi Mayotte, la ministre a dit aux Mahorais de se débrouiller sans l’État pour appliquer l’égalité sociale avec La Réunion et la France en termes de salaires. Les syndicats ne sont pas satisfaits.
La ministre des Outre-mer Marie Guévenoux était en visite ces 3 et 4 avril à Mayotte. Il a été question du projet de loi Mayotte, de la prochaine opération de « décasage » sous prétexte de lutte contre la délinquance — Wuambushu 2 —, de la remise en cause du droit du sol, de la fin des visas limités à Mayotte.
Concernant le projet de loi Mayotte, les attentes sont nombreuses dans le domaine du social. En effet, si Paris a fait de Mayotte un département français en 2011, les lois sociales ne s’y appliquent pas comme à La Réunion ou en France. Le SMIC est inférieur, tout comme le RSA et autres prestations sociales. Conjuguée à l’insécurité illustrant la faillite de l’administration française de Mayotte, cette inégalité favorise la venue d’habitants de Mayotte ayant la nationalité française à La Réunion.
Hier, Marie Guévenoux a rencontré les syndicats et les représentants du patronat au sujet du volet social du projet de loi Mayotte.
Dans son discours, la ministre ne parle pas d’égalité sociale, mais de convergence sociale pour 2031. Cela signifie clairement que l’égalité n’est pas pour tout de suite.
« Dans le cadre du projet de loi Mayotte, on considère qu’il faut aller vers la convergence sociale, il faudra que les entreprises et les partenaires sociaux se mettent d’accord sur les modalités et le calendrier », a dit la ministre selon Mayotte Première.
De plus, la ministre a affirmé que l’État ne soutiendra pas financièrement l’augmentation des salaires et des cotisations sociales nécessaires à l’alignement de la législation. « Aujourd’hui, la ministre nous dit clairement qu’ils ne paieront pas la facture, ce ne sera pas au contribuable français de payer la facture », a indiqué Carla Baltus, présidente du MEDEF Mayotte à Mayotte Première.
Les syndicats ont réagi à un tel discours. « Nous avons fait savoir à la ministre que le propre d’une loi, c’est d’apporter de la justice. La justice ça commence par l’alignement du salaire minimum de Mayotte au niveau national », a dit à Mayotte Première Haoussi Boinahedja, le secrétaire de la CGT Mayotte. Pour Ousseni Balahache, secrétaire départemental de la CFDT, « nous avons attiré l’attention de l’État sur le fait que nous n’allons pas passer notre temps à subir ces discriminations. Il faut que nous puissions mettre un terme à cette situation le plus rapidement possible », a-t-il déclaré avant d’indiquer se préparer à toutes les éventualités pour le 1er mai.
M.M.
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