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Quand Paris importe la violence dans une société traditionnellement pacifique et accueillante
5 mars 2024, par
Paris a fait raser 130 maisons hier à Mayotte avec l’appui de ses militaires. Parmi les occupants, un ressortissant de nationalité française n’a pas caché sa surprise d’être traité de la sorte après avoir voté pour le maire. L’adjoint au maire de Bandrélé indique que les maisons devant accueillir les familles victimes de cette RHI musclée ne sont pas encore construites. Il affirme sans rire que les travaux commenceront quand la pluie s’arrêtera… Comment s’étonner que la société mahoraise traditionnellement pacifique et hospitalière soit touchée par les violences ?
Hier matin à Hamouro, commune de Bandrélé, 130 maisons ont été rasés sans prévenir. Il s’agissait de constructions sans permis sur un terrain appartenant à un propriétaire privé et à la commune, a indiqué le journal télévisé de Mayotte Première hier. Parmi les familles, certaines ont la nationalité française. Une des victimes de l’opération a en effet déclaré qu’elle a voté pour le maire et qu’elle ne comprend pas comment elle peut être expulsée brutalement de son logement sans solution.
La parole a été donnée à l’’adjoint au maire de Bandrélé. Il a indiqué que les familles seront relogées dans des maisons qui ne sont pas encore construites. Il a affirmé sans rire que les travaux commenceront quand la pluie se sera calmée…
Mayotte se situant en zone intertropicale Sud, la saison des pluies n’est pas encore terminée. Cette RHI musclée appuyée par des militaires a donc pour caractéristique de condamner les habitants de 130 maisons à espérer un logement d’urgence ou alors à compter sur la solidarité familiale ou des voisins.
En effet, les propos de l’élu ne sont guère rassurants.
De tels faits ne contribuent pas à la paix sociale à Mayotte. De plus, ils se déroulent en pleine saison des pluies. Outre leurs maisons, ces familles ont perdu des biens. Avec de tels procédés utilisés par l’administration française soutenue par des élus, comment s’étonner que la société mahoraise traditionnellement pacifique et hospitalière soit touchée par les violences ?
M.M.
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