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Illustration d’une inquiétante fuite en avant
6 mars 2024, par
« Nous irons les chercher directement dans les salles de classe », c’est le sort promis aux jeunes suspectés de lancer des galets à Mayotte. En quoi sortir un élève de sa classe en le faisant passer pour un délinquant devant ses camarades peut-il être une action éducative ? Pourquoi ne pas utiliser un procédé plus discret respectant un principe fondamental de la justice de la République : la présomption d’innocence ?
Peuple de l’océan Indien, pacifique et tolérant par nature, les Mahorais vont-ils laisser faire une mesure que Paris n’oserait pas appliquer en France ?
« Nous avons convenu avec le nouveau préfet que, désormais, tous les jeunes qui sont identifiés en train de lancer des cailloux, nous irons les chercher directement dans les salles de classe (…) C’est important pour qu’ils aient le message qu’ils ne peuvent plus faire ça », c’est ce qu’a déclaré vendredi dernier sur les ondes de Mayotte Première Ambdilwahedou Soumaila, le maire de Mamoudzou, plus grande ville de Mayotte.
Rappelons que si l’administration française est toujours en place à Mayotte, alors ce sont les principes du « pays des droits de l’Homme » qui doivent s’y appliquer. Imaginerait-on en France, un élu avoir le soutien de l’État pour organiser une descente dans une classe afin d’en extraire un élève suspecté d’un acte violent tombant sous le coup de la loi ? Nul doute qu’enseignants et parents ne manqueraient pas de monter au créneau. Il suffit de se rappeler du tollé qu’avait suscité les images de lycéens gardés par des policiers dans une cour en France.
La lutte contre l’insécurité ne peut pas tout justifier. En quoi extraire un élève en classe un élève de sa classe en le considérant comme un délinquant devant ses camarades peut-il être une action éducative ? Pourquoi ne pas utiliser un procédé plus discret respectant un principe fondamental de la justice de la République : la présomption d’innocence ? Cette volonté de marquer les esprits illustre une régression inquiétante.
Cela donne une idée de la crise des valeurs provoquée par la volonté de Paris de refuser de mettre les moyens nécessaires pour que les Mahorais puissent bénéficier des mêmes droits que les citoyens de la République française.
Mayotte fait partie de l’océan Indien et ses habitants partagent, avec les autres peuples de notre région, des valeurs traditionnelles comme le pacifisme et la tolérance. Mais ces valeurs sont bien mises à mal depuis l’aventure comorienne d’un gouvernement français en 1975. Comment peut-on vouloir faire croire à la population que l’escalade réglera les problèmes ?
M.M.
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