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Manifestations à Mayotte et à Moroni
28 mars 2008, par
À Mayotte et à Moroni, des manifestants demandent l’extradition de Mohamed Bacar afin qu’il puisse être jugé aux Comores. Il s’est enfui mercredi à Mayotte. Il est placé sous la protection des autorités françaises qui étudient sa demande d’asile. À Mayotte, les violentes protestations des Anjouanais contre la présence du dictateur déchu ont débouché sur d’importants dégâts matériels, des blessés et la rupture des communications entre la Petite Terre et la Grande Terre. Pour tenter de calmer la situation, le préfet de Mayotte demande le transfert de Mohamed Bacar vers La Réunion.
Mayotte a connu hier des manifestations très violentes à la suite de la demande d’asile politique du colonel Bacar, arrivé depuis la veille dans l’île après la restauration de l’état de droit à Anjouan. Le préfet a décidé de couper tous les accès à la Petite Terre où se situe l’aéroport de Pamandzi. C’est dans la zone de rétention que se trouve l’ancien dictateur d’Anjouan, sous la protection des autorités françaises qui étudient une demande d’asile formulée par ce dernier.
Sur l’autre île de Mayotte, la Grande Terre, la tension est palpable.
Selon les dépêches, les immigrés d’origine européenne sont une des cibles de manifestants anjouanais qui protestent violemment contre la protection accordée par la France à Mohamed Bacar. Des blessés ont été recensés. Les galets et les coups pleuvent également contre les policiers.
“France, livrez Mohamed Bacar”
Rappelons que depuis 1995, les ressortissants de l’Union des Comores ne peuvent entrer à Mayotte que s’ils sont titulaires d’un visa. C’est un document difficile à obtenir. Cet obstacle à la libre circulation dans l’archipel est une des raisons qui expliquent que chaque année, des milliers de personnes font la dangereuse traversée entre Anjouan et Mayotte. Les naufrages sont nombreux. Quant à ceux qui arrivent à traverser, ils sont l’objet du racisme. Ils sont contraints à travaill er dans la clandestinité, et donc contraints d’accepter les conditions de travail les plus difficiles et les salaires les plus bas.
Ils sont considérés comme des indésirables à Mayotte. Pour 2006, la Préfecture de Mayotte a affirmé avoir reconduit vers les autres îles de l’archipel plus de 13.000 personnes. Pour elles, l’Etat n’étudie pas la possibilité d’un asile et les expulse. Ce qui oblige ces migrants à retenter la périlleuse traversée au péril de leur vie. Cette contradiction ne doit pas être oubliée dans l’analyse de ces événements.
Devant la montée de la protestation, le préfet a demandé le transfert à La Réunion de Mohamed Bacar. « L’autorité préfectorale a estimé qu’il était préférable que M. Bacar et les personnes qui l’accompagnent ne soient pas en résidence à Mayotte, compte tenu de la présence de nombreuses personnes venant d’Anjouan » dans cette île, a déclaré hier à Paris un porte-parole du ministère de la Défense.
Par ailleurs, à Moroni, des milliers de manifestants ont marché sur l’Ambassade de France derrière le mot d’ordre "France, livrez Mohamed Bacar". Selon l’AFP, ils ont été dispersés par les forces de police.
Mandat d’arrêt international
« Nous comprenons la déception et la colère des Comoriens, nous ferons tout ce qui est en notre pouvoir pour que Bacar et ses collaborateurs reviennent et soient jugés aux Comores », a dit le Ministre comorien de la Défense, Mohamed Bacar Dossar. Il a également rappelé que la semaine dernière, un mandat d’arrêt international a été lancé à l’encontre du colonel Mohamed Bacar et de ses principaux complices.
À Anjouan, la restauration de l’état de droit se poursuit au lendemain du débarquement de l’armée comorienne et des troupes de l’Union africaine. Mercredi, l’Union des Comores a décidé de nommer l’un des vice-présidents de l’Union, Ikililou Dhoinine, pour administrer Anjouan, dans l’attente d’un gouvernement de transition.
Manuel Marchal
Une fuite en kwassa-kwassa
Mohamed Bacar, le président déchu de l’île d’Anjouan, a demandé mercredi l’asile politique à la France. Il était jusqu’ici introuvable, après que son régime a été renversé mardi par l’armée nationale de l’Union des Comores, aidée des troupes de l’Union africaine.
L’ancien président anjouanais se serait déguisé en femme pour rejoindre l’île française de Mayotte mercredi après-midi, en bateau rapide, accompagné d’une dizaine de personnes et d’hommes armés. L’information a été confirmée par Mohamed Bacar Dossar, le directeur de cabinet du président comorien chargé des questions de Défense, et les autorités françaises.
L’ancien président anjouanais est sous le coup d’un mandat d’arrêt international et Moroni espère qu’il sera « respecté » par les autorités françaises.
Ce sont des gendarmes français qui lui auraient permis d’échapper à la colère de ressortissants anjouanais informés de sa venue sur l’île.
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Messages
28 mars 2008, 20:46, par abdillahi MAECHA
Bakar et ses adjoints ont réussi à défier la justice comorienne grâce à une complicité des autorités françaises se trouvant à Mayotte.
La fuite de Bakar à Mayotte est une démarche raisonnable pour un individu souhaitant echaper à la mort.
Une fois arrivé à Mayotte les autorités françaises doivent lui notifier le mandat d’arrêt international et l’aider à obtenir un avocat pour lui défendre auprès de la justice comorienne.
Aujourd’hui Bakar est arrivé dans l’île de la Réunion grâce à la France.
Selon de source judiciaire la justice française souhaite le juger ; pour quel motif !
Ce jugement s’il a lieu ne sera qu’une formalité administratif qui n’a aucun sens.
A mon avis la justice comorienne doit rédiger une convocation à Mohamed Bakar avec une obligation de se présenter en justice à Moroni pour une date précise et qui le soit signifié que le jugement de ses actes a lieu à la date indiquée même s’il décide de ne pas se présenter en justice à Moroni.
La sanction qui sera fixée par la justice sera notifiée à Mohamed Bakar et il ne pourra jamais retrouver sa liberté tant qu’il n’a pas effectué le jugement du tribunal de Moroni.
Abdillahi MAECHA
Voir en ligne : http://abdillahi.maecha.free.fr/Mus...