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Les festivités du changement de statut annulées
1er avril 2011, par
Ce jeudi 31 mars 2011 devait être une journée historique pour les Mahorais avec un changement de statut. Tout était prêt pour la fête avec un jour exceptionnel de congé pour toute la population. Mais l’UMP a refusé de siéger, empêchant l’élection du président du Conseil général ce qui a tout annulé. Même la plaque dite de la ’départementalisation’ a été enlevée.
Hier, le Conseil général de Mayotte devait élire son président. À l’issue des dernières élections cantonales, l’UMP a été mise en minorité. Même avec le renfort du Nouveau centre, les alliés du gouvernement ne comptent que 9 élus sur 19. Par conséquent, c’est une nouvelle majorité qui doit diriger la nouvelle collectivité. Rappelons que la loi prévoit que Mayotte devienne une région monodépartementale. Mais à la différence des quatre autres DOM, c’est le Conseil général qui doit assumer les compétences du Département et de la Région. Ce jeudi était donc aussi un jour historique à ce titre, car c’est la première fois dans l’Histoire de la République que devait siéger une assemblée de ce type.
Les Mahorais n’avaient pas lésiné sur les moyens pour donner à cette journée un éclat particulier. Un jour férié exceptionnel avait été accordé ce jeudi à la population. La ministre de l’Outre-mer devait venir en visite officielle dévoiler une "Plaque de la départementalisation" et prononcer un discours au Conseil général. Des médias venus de Paris étaient aussi présents pour couvrir la création du "101ème département français".
Mais la fête a été gâchée par l’UMP de Mayotte. En effet, ses conseillers généraux ont décidé de ne pas siéger hier. Faute de quorum, le Conseil général n’a pas pu élire son président.
Conséquence, toutes les festivités ont été annulées. Et donc le jour férié a été accordé en pure perte. Quant à la ministre de l’Outre-mer, elle n’a pas daigné venir. Et dans le journal télévisé d’hier, Réunion Première a montré que la "Plaque de la départementalisation" a été enlevée de son emplacement.
Arrivée à La Réunion en escale, Marie-Luce Penchard a appris hier que l’élection a été reportée faute que quorum. Et dans son communiqué, la ministre laisse entendre que Mayotte n’est toujours pas un département, puisqu’elle préfère rester à La Réunion en attendant que le Conseil général de Mayotte élise son président.
« La ministre est attachée à célébrer l’événement historique de la départementalisation de Mayotte aux côtés de la population mahoraise ce qui justifie le report de sa visite », précise le communiqué, autrement dit ce jour historique n’est pas encore arrivé.
L’amateurisme du gouvernement
Ce report confirme bien tout l’amateurisme de la politique du gouvernement en matière de relations avec les peuples de l’Outre-mer. Durant la campagne électorale, l’UMP avait envoyé un émissaire, David Douillet. À Mayotte, tout le monde était étonné par l’épaisseur de la valise de l’ancien champion de judo, mais l’opinion a été encore plus interpellée par le gaspillage monumental d’hier. Comment l’UMP n’a-t-il pas pu intégrer dans ses plans la question du quorum ? Et comment expliquer que ce sont des élus UMP qui sont à l’origine du report du changement de statut ?
Cela étant dit, la conséquence de cet enchaînement, c’est la présence jusqu’au moins dimanche dans notre île de la ministre de l’Outre-mer. Hier à La Réunion, le quorum était atteint et les conseillers généraux ont élu leur présidente. Marie-Luce Penchard, ministre de la République, aura-t-elle la correction républicaine de venir saluer officiellement la nouvelle présidente du Conseil général ?
Si elle ne le fait pas, cela veut dire que la ministre de l’Outre-mer agit comme un chef de parti. Dans ce dernier cas, elle doit savoir qu’elle représente à peine 30% du Conseil général, c’est-à-dire la proportion des élus UMP dans cette assemblée.
Manuel Marchal
La ministre aurait-elle fait cela en Guadeloupe ?
Hier à Mayotte, un élément a accentué la colère des Mahorais. Aucun représentant de l’État n’est venu participer à la première assemblée du nouveau Conseil général. Non seulement Marie-Luce Penchard n’était pas là, mais même le préfet était absent.
Hier, l’élection du président du Conseil général devait marquer la création du 101ème département de la République, mais l’État n’avait missionné aucun de ses représentants pour cet événement historique.
Se pose alors cette question : le gouvernement aurait-il agi de la sorte en Guadeloupe ? Aurait-il pris le parti de laisser vide le siège de l’État dans de telles circonstances ?
En tout cas, que le représentant de l’État soit absent d’un tel événement historique, cela amène à s’interroger sur la signification de cette décision et cela d’autant plus que cette absence concerne Mayotte.
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Messages
1er avril 2011, 13:49, par guyleb
Le pourquoi reste sur toute les lèvres, l’étonnement ne doit pas se faire car tout le monde sait que le parti du président est en chute libre comme la cote du président lui même.
Nous les départements, sommes des quantités négligeables pour ces hommes qui font et défont les principes fondateurs de la république.
La liberté d’expression ok, la fraternité hum, l’égalité bafouée et inégale. allons nous réagir pour être solidaire des Mahorais ?
Les terres lointaines ont attirés les français pour leur soif d’exotisme et leur soif de s’installer dans des paradis et montrer leur dominance par rapport au pouvoir de l’argent , non pas pour leur peuple et le respect des hommes et la fraternité, la décision des Mahorais de devenir comme les autres départements dérange et aujourd’hui on voit bien que c’est la vérité.
Un Guadeloupéen solidaire