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Les élus mahorais s’inquiètent d’une telle "ingérence"
1er avril
Alors que l’île peine à panser ses plaies après le cyclone Chido, le seul de préoccupation de l’Etat français est la militarisation de l’île, via une base navale. Une situation qui inquiètent les comoriens et les russes.
Après les Comores, la Russie a également déploré la militarisation de Mayotte, où une base navale va voir le jour. « Les aspirations militaristes de l’administration (du président français Emmanuel) Macron vont bien au-delà de l’Union européenne » a dénoncé la diplomatie russe.
La diplomatie russe a accusé Paris de contrôler « illégalement » l’archipel, après la récente annonce d’un renforcement de la présence militaire française dans le département d’outre-mer.
La Russie s’oppose à la militarisation injustifiée de tout territoire
« La Russie s’oppose systématiquement à la militarisation injustifiée de tout territoire, avec des conséquences dangereuses pour la paix et la sécurité de certaines régions », a déclaré la porte-parole du ministère des Affaires étrangères Maria Zakharova au cours d’un point presse.
« Cela s’applique pleinement à la zone hautement sensible de l’océan Indien », a-t-elle ajouté, jugeant que « les aspirations militaristes de l’administration (du président français Emmanuel) Macron vont bien au-delà de l’Union européenne ».
La porte-parole faisait référence aux déclarations du ministre français des Outre-mer Manuel Valls au Parlement, plus tôt en mars, lorsqu’il a annoncé le « projet de construction » d’une nouvelle base militaire.
Lire aussi : Paris va installer une base militaire à Mayotte
La souveraineté de Mayotte est toujours revendiquée par les Comores, un pays indépendant de la France depuis 1975. Cependant, au moment de la proclamation de l’indépendance des Comores, Mayotte a choisi de rester en France par deux référendums en 1974 et 1976.
Pour Maria Zakharov, « en vertu du droit international, cette île appartient à l’union des Comores ». Elle a estimé que la base militaire servait notamment à assurer le « contrôle d’un territoire d’outre-mer détenu illégalement », y voyant un « des derniers vestiges de l’époque coloniale ».
Lire aussi : Les Comores dénonce la militarisation de Mayotte
Manuel Valls et les élus mahorais dénoncent cette déclaration russe
A la suite de ces propos, le ministère français des Outre-mer a communiqué sur son compte X : « l’installation d’une ambassade de la fédération russe à Moroni aux Comores et les déclarations scandaleuses de la porte-parole du ministère des affaires étrangères russes accusant la France de « contrôler illégalement » l’archipel sont un signal clair de cette stratégie ».
Manuel Valls a réaffirmé son soutien à Mayotte et a mis en avant la volonté des Mahorais de rester français. « Nous défendrons toujours avec la même fermeté l’intégrité de Mayotte, département français. C’est le choix souverain des Mahorais ».
A Mayotte, le conseiller départemental Soula Said-Souffou a dénoncé une « ingérence inacceptable ». « Je ne suis pas étonné par cette déclaration, qui constitue en réalité des ingérences inacceptables. Mais ces ingérences ne sortent pas de nulle part, en réalité peut-être que seuls les Mahorais ne connaissent pas leurs valeurs, ne connaissent pas la valeur stratégique de notre territoire dans le canal du Mozambique », a-t-il déclaré à Réunion la 1ère.
Pour ce dernier, le contexte économique et social extrêmement tendu dans les territoires ultramarins permet à des influences extérieures, comme la Russie ou l’Azerbaïdjan de s’installer. « Il faut que notre pays, que notre nation, se décide enfin à accorder les mêmes droits, le même niveau de développement dans les Outre-mer qu’à Paris », a-t-il insisté, soulignant les risques de tensions croissantes si cette inégalité persiste.
De son côté, Jacques Martial Henry, conseiller municipal de Mamoudzou, a assuré qu’il s’agit d’une « situation très inquiétante. Surtout, c’est la deuxième fois que de tels propos sont tenus par un ministre russe ». Selon lui, « cette stratégie est claire : financer les extrêmes droites, notamment le RN en France, pour alimenter ce sentiment de haine à l’égard du peuple noir musulman ». Ce dernier a rappelé à Réunion la 1ère les tensions locales de février 2024, lorsque des militants du sud de Mayotte avaient envisagé hisser le drapeau russe lors des grèves.
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