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Mayotte
En vertu de l’Accord sur son avenir
10 septembre 2003
Comme prévu par le décret du 27 janvier 2000, le comité de suivi de l’Accord sur l’avenir de Mayotte s’est réuni pour évaluer ce qui a été fait et ce qu’il reste à faire pour que cette île soit partie intégrante de tant de l’ensemble français que l’ensemble océan indien, et entre dans l’espace communautaire.
« Mayotte a rejoint la France par le traité du 25 avril 1841. Depuis lors, elle a toujours affirmé sa volonté de demeurer française. L’appartenance de Mayotte à la République française s’inscrit dans le cadre de la Constitution. Par son Histoire et sa géographie, et à l’instar de La Réunion, Mayotte est aussi partie intégrante de l’ensemble indo-océanique. L’insertion de Mayotte dans son environnement régional est une priorité. Cette insertion contribuera aux actions menées par la France pour entretenir des relations de bon voisinage avec tous les pays de la zone dans un but de paix et de stabilité. Sa place dans l’action internationale de la République sera développée. À cet effet, Mayotte pourra appuyer ou initier des actions de coopération en matière régionale ». Tel est le préambule du texte "Accord sur l’avenir de Mayotte", en date du 27 janvier mais paru au journal officiel le 8 février 2000.
Le texte établissait le calendrier et les modalités opératoires. Y figuraient la création d’un Conseil économique et social et d’un Conseil de la culture, de l’éducation et de l’environnement, d’une Chambre de commerce et d’industrie, d’une Chambre d’agriculture, d’une Chambre de métiers.
Il fixait aussi le cadre politique. « L’évolution démographique de Mayotte sera prise en compte pour déterminer le nombre de parlementaires qu’elle élira, par référence au droit commun départemental. La carte communale, d’une part, et la carte cantonale, d’autre part, seront réexaminées dans un souci de plus grande équité dans la représentation démocratique et de meilleure gestion des affaires locales ».
Il parlait aussi "grande décentralisation", "dotation de rattrapage et de premier équipement", "programme de formation des élus et des agents", "création de services déconcentrés", modernisation du système fiscal et douanier.
« Mayotte continuera de bénéficier de la spécialité législative : les lois ne s’y appliqueront que sur mention expresse et après avis du conseil général » peut-on lire dans le document. Il était aussi précisé que l’État engagera avec l’Union européenne « les négociations nécessaires afin de mobiliser et d’utiliser au mieux les divers fonds européens susceptibles d’intervenir à Mayotte ».
Le dixième était explicite : « Mayotte sera associée aux projets d’accords concernant la coopération régionale ou affectant son développement. La France proposera l’adhésion de Mayotte à la Charte des jeux de l’océan Indien et à la Commission de l’océan Indien ainsi qu’aux autres organisations de coopération régionale ».
Et pour que tout cela soit mis en pratique, l’accord prévoyait que l’État, les parlementaires, le président du Conseil général et les responsables des partis représentés au conseil général de Mayotte se retrouvent en "comité de suivi" tous les ans « pour procéder ensemble au bilan de l’application du présent document et définir les orientations nécessaires pour l’avenir ».
Mayotte : nouvelle région ultrapériphérique de l’Union européenne ? |
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Nous publions ci-après des extraits du relevé de conclusion de la rencontre du Comité de suivi de l’Accord sur l’avenir de Mayotte publié sur le site du ministère de l’Outre-mer :
« Le Comité de suivi de l’Accord du 27 janvier 2000 sur l’avenir de Mayotte s’est réuni sous la présidence de la ministre de l’Outre-Mer les 8 et 9 septembre 2003. |
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