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Relations Nord-Sud
Des dizaines de familles plongées dans l’angoisse
5 mars 2003
Dans ’Témoignages’ d’hier, nous signalions le naufrage dramatique d’un ’kwassa kwassa’ au large de Mayotte. Des informations complémentaires font état de survivants. Une quarantaine de personnes avaient pris place sur le frêle esquif pour tenter la traversée de la soixantaine de kilomètres séparant Anjouan de Mayotte. Mais selon nos sources, la police en place à Mayotte n’a fourni aucune information concernant l’identité des survivants et des naufragés. À soixante kilomètres de là, des dizaines de familles cherchent à savoir si l’un des leurs a pu échapper au « plus grand cimetière de l’Océan Indien ».
Un bateau, parti de la ville de Domoni à Anjouan, tentait d’entrer clandestinement à Mayotte lorsqu’il a pris feu dans la nuit de vendredi à hauteur du lagon de Mayotte, a-t-on appris de source policière hier à Domoni. De nombreux décès et disparitions ont été signalés sur la quarantaine de passagers à bord de ladite vedette de type "kwassa kwassa".
Ceux des passagers qui ont eu la vie sauve auraient été arrêtés par des policiers de Mayotte qui n’auraient donné cependant aucune précision sur leur identité. Des corps ont été trouvés dans la mer plusieurs jours après l’accident, mais dans un état ne permettant pas leur identification. Selon un agent des forces de police interrogé à Domoni, les parents en sont réduits à se fonder sur les habits des morts pour espérer pouvoir les identifier.
L’un des membres de l’équipage a pu revenir à Domoni, mais la gendarmerie le recherchait encore hier matin. Le représentant de cette vedette à Domoni - qui n’avait pas fait le voyage - était également recherché.
Ces types d’accidents de "kwassa kwassa" se rendant à Mayotte clandestinement sont courants et préoccupent le gouvernement de l’Île autonome d’Anjouan. Un élu de Mayotte, Manssour Kamarddine, a pu affirmer, dans un autre contexte, que le bras de mer séparant Anjouan de Mayotte est devenu « le plus grand cimetière de l’océan indien ». Le visa d’entrée à Mayotte, imposé aux habitants d’Anjouan, de Moheli et de Grande Comore, s’avère l’un des plus difficiles à obtenir. Aussi, pour se rendre à l’hôpital à Mayotte, pour aller rendre visite à des parents de l’autre île ou pour aller y chercher du travail, de nombreuses personnes font la traversée clandestine à bord de vedettes légères conduites par des passeurs.
On rappelle que le président Azali avait annoncé récemment des négociations avec la France, en vue notamment de parvenir à supprimer ce visa d’entrée à Mayotte, considéré par plupart des habitants de l’archipel comme n’ayant pas de raison d’être.
Des Africains indignés par l’arrivée du charter de la honte |
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Un groupe de 28 émigrés sénégalais expulsés de France est arrivé à Dakar via Abidjan (Côte d’Ivoire), lundi en début de soirée, à bord d’un charter affrété par le gouvernement français. L’avion, qui a quitté l’aéroport Roissy-Charles De Gaulle de Paris lundi matin, avait aussi à son bord 30 Ivoiriens, qui ont été déposés dans l’après-midi à Abidjan où les policiers chargés de l’escorte ont dû faire face à un accueil musclé de la part d’Ivoiriens révoltés par une telle humiliation. À leur arrivée à Dakar, où on n’a pas noté d’acte d’hostilité à l’égard des policiers français plus nombreux que les passagers de l’avion, les expulsés ont été remis à la police de l’air sénégalaise qui a procédé à leur interrogatoire. Le secrétaire général de la Rencontre africaine de défense des droits de l’Homme (RADDHO), Alioune Tine, venu à leur accueil, a exprimé son indignation devant cet acte d’expulsion méprisant qui, selon lui, bafoue tous les principes du droit. « Nous sommes profondément déçus et choqués par le fait que des Africains soient chassés sans qu’on examine individuellement leurs cas, sans que le droit humanitaire international et les traités internationaux en la matière ne soient vraiment examinés », a-t-il déclaré à la presse. Deux députés, un de l’opposition et un de la mouvance présidentielle, se sont également rendus à l’aéroport de Dakar pour exprimer leur solidarité aux expulsés. « Ces expulsions sont tout à fait inacceptables. Je crois que si un pays doit procéder à l’expulsion des ressortissants d’un autre pays, le minimum de décence devrait commander qu’il consulte le pays concerné et qu’ensemble ils essaient de trouver des solutions conformes au respects de la dignité humaine et des droits de l’homme », a déclaré un député sénégalais, Bamba Ndiaye. |
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