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Rencontre Sambi / Sarkozy
De notre correspondant particulier Ali Mohamed
11 octobre 2007
La rencontre du 28 septembre dernier à l’Elysée entre les Présidents comorien et français a porté sur trois principaux sujets. Le contentieux de Mayotte et ses conséquences dramatiques, la situation de non-droit qui règne à Anjouan et la dette comorienne auprès de la Banque africaine de développement.
Sur son chemin de retour de New York où il venait de prendre part à la 62ème session ordinaire de l’Organisation des Nations Unies, le Président de l’Union des Comores a été reçu par le Président de la République française.
Elu à la tête se son pays en mai 2006, le Président Sambi avait déjà rencontré Jacques Chirac peu avant de quitter l’Elysée. Cette première rencontre avec Sarkozy intervient au lendemain de son allocution à l’ONU dans laquelle, après avoir parlé de l’état « de rébellion armée » qui sévit sur l’île comorienne d’Anjouan, il a évoqué le contentieux qui oppose son pays à l’ancienne puissance coloniale devenue son premier partenaire : « mon gouvernement souhaite aborder dans la sérénité cette question avec la partie française, en privilégiant le dialogue et la concertation ».
Ce qui préoccupe en ce moment les dirigeants comoriens, ce sont les drames humains qui se succèdent dans les eaux séparant Anjouan et Mayotte et les traitements inhumains de l’administration de Mayotte à l’endroit de certains ressortissants des autres îles.
La stabilité passe par Anjouan
Selon un cadre du Ministère comorien des Relations extérieures, cette rencontre au sommet a permis d’engager un dialogue franc et sincère sur ce sujet sensible. Le communiqué rendu public par l’Elysée à l’issue de la visite parle « d’un groupe de travail de haut niveau pour examiner la relation Mayotte-Comores dans son ensemble, notamment pour favoriser le développement conjoint, ainsi que la circulation des personnes et des biens, et parvenir à la signature d’un accord bilatéral sur ces questions ».
Rachid Salim, dirigeant d’un projet de développement, trouve que contrairement aux années passées, il y a un interlocuteur en France qui n’est pas lié par l’histoire de cette décolonisation inachevée : « C’est à nos dirigeants de sortir de leur revendication primaire et faire des propositions qui cadrent avec les réalités du moment ».
Les réalités du moment, c’est aussi ce qui prévaut à Anjouan. Sur ce sujet également, la France dit soutenir le gouvernement comorien et l’Union africaine dans leur volonté d’organiser des élections libres dans cette île rebelle. Un autre haut fonctionnaire du Ministère des Relations extérieures explique que si la France appuie la résolution de la crise anjouanaise et l’organisation de la table-ronde sur la dette comorienne auprès de la Banque africaine de développement, c’est que la stabilité institutionnelle et le décollage économique relâcheront un peu la pression actuelle sur Mayotte.
A. M.
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