
La Plateforme réunionnaise transmet au chef de l’Etat un nouveau manifeste
23 avrilAu cours d’un entretien dans la soirée du 22 avrils entre le Président de la République, Emmanuel Macron et la maire de Saint-Denis, Éricka (…)
Les projets visant à intégrer les réfugiés dans la production alimentaire à Lunda Norte ont commencé en 2019 avec le HCR
3 juin 2024
Dans les champs verdoyants de la province de Lunda Norte, au nord-est de l’Angola, un projet transformateur initié par l’Agence des Nations Unies pour les réfugiés (HCR) et le Programme alimentaire mondial (PAM) ne se contente pas de cultiver du riz, du maïs et des légumes, mais nourrit également l’autonomie et la dignité au sein des communautés réfugiées.
Avec plus de 160 réfugiés travaillant activement dans les champs grâce à cette initiative, et 110 autres qui devraient les rejoindre bientôt, l’impact va bien au-delà de la simple subsistance pour eux et leurs familles — il touche également les autres réfugiés et les communautés hôtes auxquels ils vendent une partie de leur production.
Dirigé par Maman Antho, une ancienne fonctionnaire de la République démocratique du Congo (RDC) devenue un symbole d’émancipation féminine, le projet incarne une transition de la dépendance à l’aide internationale vers l’autonomie.
Son propre parcours, de bénéficiaire de l’aide alimentaire à fer de lance de l’autosuffisance agricole, incarne l’essence de l’autonomisation des réfugiés, illustrant un puissant message sur l’égalité des genres et le rôle crucial que les femmes peuvent jouer dans leurs communautés.
« Nous avons le devoir de cultiver la terre. Ainsi, nos enfants peuvent voir leurs parents travailler pour vivre. Nous aimons emmener les enfants ici pour leur montrer que notre nourriture de base vient de notre travail », a déclaré Maman Antho. « Nous ne voulons pas dépendre de l’aide humanitaire parce que nous savons qu’un jour elle peut s’arrêter. Les temps d’urgence sont révolus — il est maintenant temps pour le développement ».
La résilience des réfugiés sera célébrée lors de la Journée mondiale des réfugiés le 20 juin prochain, soulignant l’importance de l’unité et du développement de solutions pour l’intégration des personnes déplacées de force en Angola.
Pour le réfugié Jean Bafolo, père de trois enfants, le projet représente bien plus que de l’agriculture. C’est un moyen de retrouver la fierté et l’estime de soi, lui permettant de subvenir aux besoins de sa famille avec dignité et résilience.
« Je peux dire avec fierté à mes enfants que cette nourriture vient de mon travail, de ce que je fais de mes mains », a déclaré M. Bafolo. « Et un jour, ils continueront le travail que je fais ».
Sur fond de champs de riz vallonnés par un jour nuageux, les visages souriants reflètent un nouveau sens du but et de la communauté. Au-delà des récoltes, cet effort nourrit non seulement les bouches mais aussi l’esprit humain, instillant résilience et autonomie dans une communauté qui lutte pour une vie de dignité et de réalisation, assurant un héritage d’espoir et de détermination pour prospérer pour les générations à venir.
Les projets visant à intégrer les réfugiés dans la production alimentaire à Lunda Norte ont commencé en 2019 avec le HCR. La production initiale, axée uniquement sur la culture de légumes, a pris un essor en 2023 lorsqu’un partenariat avec le PAM a permis d’élargir la production de riz et de maïs pour nourrir les communautés de réfugiés et d’accueil, encourager l’agriculture commerciale et promouvoir la cohésion sociale.
« Les histoires de Maman Antho et de Jean Bafolo offrent un phare d’espoir pour de nombreux autres réfugiés et témoignent de leur résilience, de leur ambition et de leur contribution positive aux communautés d’accueil. Le PAM est déterminé à continuer de collaborer avec le gouvernement angolais et ses partenaires pour bâtir un avenir meilleur pour les communautés de réfugiés et locales et garantir qu’elles puissent s’épanouir et prospérer », déclare José Ferrão, Représentant du PAM en Angola.
L’Angola accueille plus de 55.000 personnes nécessitant une protection internationale. Dans la province de Lunda Norte, le camp de Lóvua abrite environ 6.200 réfugiés de la RDC, y compris les familles de Maman Antho et de Jean Bafolo.
Au cours d’un entretien dans la soirée du 22 avrils entre le Président de la République, Emmanuel Macron et la maire de Saint-Denis, Éricka (…)
Le Haut Conseil de la famille, de l’enfance et de l’âge est revenu dans une note sur la période inflationniste 2021-2025 et ses effets sur le (…)
Promié tan, la kaz bann Biganbé navé dé piès minm parèy sad bann Maksimin, soman té kouvèr an tol. Malérèzman, siklone 48 la ni, la lèv lo ti (…)
En visite à La Réunion, le président de la République a échangé avec le monde agricole, durement affecté par le cyclone Garance qui a suivi un (…)
Mézami l’ariv amwin dann mon éskolarité kotoiye bann marmaye néna bone tète. Mi rapèl inn téi konpran toute pli vite lé z’ote, téi rotien toute (…)
Selon le ministre de la Santé, Yannick Neuder, "autour de 120.000" personnes pourraient avoir été contaminées par le chikungunya, maladie (…)
« Ça fait plus de quinze ans que la fonction publique est au pain sec et à l’eau » a estimé le président de la fédération services publics de la (…)
Mézami dopi somenn passé i anparl bonpé bann péshèr artizanal pars lo ministress responsab de sa lété d’passaz shé nou é bien antandi téi i pé pa (…)
« Depuis le début de l’année, six décès [...]chez des personnes de plus 70 ans porteuses de comorbidités ont été classés comme liés au chikungunya (…)
Kossa i lé sa d’apré zot ? Oussa i trouv in n’afèr konmsa ? Fransh vérité sa sé in n’afèr i roprézante bien in fèye vakoa. Zot i trouv pa ?Avèk in (…)
Le Premier président de la Cour des comptes, a menacé mercredi de refuser de certifier les comptes de l’État. « Les réserves formulées par la Cour (…)
Le président de la Cour des comptes et du Haut conseil des finances publiques, Pierre Moscovici, a mit en garde contre des prévisions trop (…)