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Réflexion sur la valeur de la vie d’un Rwandais
8 avril 2024
Lors de la cérémonie officielle commémorant le 30e anniversaire du génocide au Rwanda, Paul Kagame, président du Rwanda, a rappelé une histoire significative montrant qu’à l’époque, la vie de Rwandais valait moins que la protection d’un convoi d’Occidentaux fuyant le pays aux yeux de ceux qui donnaient des ordres aux militaires de la force de maintien de la paix de l’ONU censée protéger les Rwandais des massacres.
« Je souhaite partager une histoire personnelle que je garde habituellement pour moi.
Ma cousine, en fait une sœur, Florence, a travaillé pour le Programme des Nations Unies pour le développement au Rwanda pendant plus de quinze ans.
Après le début du génocide, elle s’est retrouvée coincée dans sa maison près de la caserne militaire du camp Kigali, avec sa nièce, d’autres enfants et voisins, soit une douzaine de personnes au total.
Le téléphone de la maison de Florence fonctionnait toujours et je l’ai appelée plusieurs fois avec mon téléphone satellite. Chaque fois que nous parlions, elle était plus désespérée. Mais nos forces n’ont pas pu atteindre la zone. »
« Lorsque le commandant de la mission de maintien de la paix de l’ONU, le général Dallaire, m’a rendu visite là où j’étais à Mulindi, je lui ai demandé de sauver Florence. Il a dit qu’il essaierait.
La dernière fois que je lui ai parlé, je lui ai demandé si quelqu’un était venu. Elle a dit non et a commencé à pleurer. Puis elle a dit : « Paul, tu devrais arrêter d’essayer de nous sauver. De toute façon, nous ne voulons plus vivre ». Et elle a raccroché.
A cette époque, j’avais un cœur très fort. Mais ça s’est un peu affaibli, car j’ai compris ce qu’elle essayait de me dire.
Le matin du 16 mai, après un mois de torture, ils furent tous tués, à l’exception d’une nièce qui réussit à s’enfuir grâce à un bon voisin.
Il est apparu plus tard qu’un Rwandais travaillant au PNUD avait livré ses collègues tutsis aux tueurs. Des témoins se souviennent de lui célébrant le meurtre de Florence la nuit qui a suivi l’attaque. Il a poursuivi sa carrière aux Nations Unies pendant de nombreuses années, même après l’apparition de preuves l’impliquant. Il est toujours un homme libre, vivant désormais en France. »
« J’ai demandé au général Dallaire ce qui s’était passé. Il a dit que ses soldats ont rencontré un barrage routier de la milice près de la maison et qu’ils ont donc rebroussé chemin, juste comme ça.
Entre-temps, il m’a transmis un ordre de l’ambassadeur des États-Unis visant à protéger les diplomates et les civils étrangers évacuant par la route vers le Burundi des attaques des milices. Ces deux choses se sont produites en même temps.
Je ne blâme pas le général Dallaire. C’est un homme bon qui a fait de son mieux dans les pires conditions imaginables et qui a toujours témoigné de la vérité, malgré le prix à payer pour sa vie.
Néanmoins, dans le contraste entre les deux cas, j’ai noté la valeur qui est attachée aux différentes nuances de la vie.
En 1994, tous les Tutsi étaient censés être complètement exterminés, une fois pour toutes, parce que les massacres qui m’avaient contraint, moi et des centaines de milliers d’autres, à l’exil trois décennies auparavant, n’avaient pas été suffisamment approfondis. C’est pourquoi même les bébés étaient systématiquement assassinés, afin qu’ils ne deviennent pas des combattants.
Les Rwandais ne comprendront jamais pourquoi un pays reste intentionnellement vague sur les personnes ciblées par le génocide. Je ne comprends pas ça. Une telle ambiguïté est en fait une forme de déni, qui est un crime en soi, et le Rwanda le contestera toujours. »
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