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Commémoration du 30e anniversaire du génocide au Rwanda
8 avril 2024
L’Afrique et les amis du Rwanda ont participé hier à la commémoration du 30e anniversaire du génocide qui fit un million de victimes en 1994. Lors de la conclusion de son intervention, Paul Kagame, président du Rwanda, a indiqué comment son pays a tiré des leçons de ce dramatique événement. « Seule une nouvelle génération de jeunes a la capacité de renouveler et de racheter une nation après un génocide », a-t-il dit, « notre travail consistait à leur fournir l’espace et les outils nécessaires pour briser le cycle. Et ils l’ont fait ».
Après le génocide, nous avons été confrontés au problème de savoir comment empêcher qu’il ne se reproduise. Nous avons tiré trois grandes leçons de nos expériences.
Premièrement, seuls nous, Rwandais et Africains, pouvons donner toute la valeur à nos vies. Après tout, nous ne pouvons pas demander aux autres d’accorder plus de valeur à la vie des Africains que nous-mêmes. C’est là la racine de notre devoir de préserver la mémoire et de raconter notre histoire telle que nous l’avons vécue.
Deuxièmement, n’attendez jamais les secours et ne demandez jamais la permission de faire ce qui est juste pour protéger les gens. C’est pour cela que certains doivent plaisanter lorsqu’ils nous menacent de toutes sortes de choses, ils ne savent pas de quoi ils parlent. Quoi qu’il en soit, c’est pourquoi le Rwanda participe aujourd’hui fièrement aux opérations de maintien de la paix et apporte également une assistance bilatérale à ses frères et sœurs africains lorsque cela lui est demandé.
Troisièmement, opposez-vous fermement à la politique du populisme ethnique sous quelque forme que ce soit. Le génocide est le populisme sous sa forme purifiée. Parce que les causes sont politiques, les remèdes doivent l’être aussi. C’est pour cette raison que notre politique n’est pas organisée sur la base de l’appartenance ethnique ou de la religion, et elle ne le sera plus jamais.
La vie de ma génération a été un cycle récurrent de violences génocidaires à intervalles de trente ans, du début des années 1960 à 1994, jusqu’aux signes que nous observons dans notre région aujourd’hui en 2024.
Seule une nouvelle génération de jeunes a la capacité de renouveler et de racheter une nation après un génocide. Notre travail consistait à leur fournir l’espace et les outils nécessaires pour briser le cycle.
Et ils l’ont fait.
Ce qui nous donne espoir et confiance, ce sont les enfants que nous avons vus dans le spectacle plus tôt, ou les jeunes qui ont créé la tradition de la Marche pour se souvenir qui aura lieu plus tard dans la journée.
Aujourd’hui, près des trois quarts des Rwandais ont moins de 35 ans. Soit ils n’ont aucun souvenir du génocide, soit ils ne sont pas encore nés.
Nos jeunes sont les gardiens de notre avenir et le fondement de notre unité, avec un état d’esprit totalement différent de la génération précédente.
Aujourd’hui, ce sont tous les Rwandais qui ont vaincu la peur. Rien ne peut être pire que ce que nous avons déjà vécu. C’est une nation de 14 millions d’habitants, prête à affronter toute tentative de nous faire reculer.
L’histoire rwandaise montre combien de pouvoir les êtres humains détiennent en eux. Quel que soit le pouvoir dont vous disposez, autant l’utiliser pour dire la vérité et faire ce qui est juste.
Pendant le génocide, les gens avaient parfois la possibilité de payer pour une mort moins douloureuse. Il y a une autre histoire que j’ai entendue à l’époque et qui me reste toujours à l’esprit, celle d’une femme à un barrage routier, dans ses derniers instants.
Elle nous a laissé une leçon que tout Africain devrait suivre.
Lorsque les tueurs lui ont demandé comment elle voulait mourir, elle les a regardés dans les yeux et leur a craché au visage.
Aujourd’hui, à cause du hasard de la survie, notre seul choix est la vie que nous voulons vivre.
Notre peuple ne sera plus jamais – et je dis bien jamais – laissé pour mort.
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