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Crise en Nouvelle-Calédonie : un onzième mort
16 août 2024
Onze décès ont été recensé depuis le début des troubles dans l’archipel, en mai 2023 Un homme a été tué le 15 août en Nouvelle-Calédonie par un tir de gendarme lors d’un affrontement entre émeutiers et forces de l’ordre à Thio (est), a indiqué le procureur de Nouméa.
Les gendarmes ont riposté après avoir essuyé des jets de pierre et des coups de feu. Les faits se sont déroulés lors d’une opération de déblaiement d’une route provinciale le 15 août à l’aube.
Les gendarmes ont tenté vers 6 heures du matin de dégager une route provinciale, entravée par une « vingtaine d’individus » qui l’avaient notamment barré d’un engin de chantier. La situation a dégénéré et un gendarme a été blessé au visage par un jet de pierre.
« L’escadron de gendarmes mobiles était violemment pris à partie, dans leur manœuvre de dégagement de l’axe, en subissant des jets de pierre, des cocktails Molotov et des tirs d’arme à feu » auxquels ils ont « riposté », a décrit le procureur Dupas.
Lors de ces affrontements, un premier « homme parmi les assaillants » est blessé à 6 heures 30 « au niveau du cou » et son « pronostic vital » reste « engagé ».
Dix minutes plus tard, du fait d’un autre « tir de riposte », « un homme était atteint au niveau de la tête », a écrit Yves Dupas. Cet homme de 43 ans, habitant de la localité de Thio, est mort durant son transfert vers l’hôpital, toujours selon le procureur de la République.
Dans un communiqué le procureur de la République, Yves Dupas, a indiqué que les faits font l’objet de trois enquêtes distinctes. Deux des trois enquêtes ouvertes concernent les faits de violences à l’encontre des forces de l’ordre. Pour la troisième, a précisé Yves Dupas, « le parquet a saisi l’Inspection générale de la gendarmerie nationale (IGGN) de l’enquête sur les conditions de l’usage des armes par les gendarmes mobiles », notamment « sur les qualifications de violences volontaires ayant entraîné la mort sans intention de la donner ».
Ces nouvelles violences interviennent trois mois après le début des émeutes sur ce territoire ultramarin du Pacifique sud, le 13 mai dernier. Depuis, même si la contestation vis-à-vis de la réforme du corps électoral est largement redescendue ces dernières semaines, la sécurité n’est pas totalement rétablie.
Alors que la Nouvelle-Calédonie, ravagée par des semaines d’émeutes, de pillages et en pleine crise économique, des affrontements sporadiques se poursuivent. L’île principale, Grande Terre reste toujours inaccessible par la route en raison de l’insécurité.
Les militants indépendantistes ne sont pas satisfaits de la suspension de la réforme électorale qui avait déclenché un mouvement de contestation. Ils veulent le retrait pur et simple de cette réforme, et annoncent continuer de se mobiliser dans la rue.
Le transfert et le placement en détention en métropole de sept militants de la Cellule de coordination des actions de terrain (CCAT), groupe accusé par le gouvernement d’avoir orchestré les émeutes, a lui aussi choqué. Depuis, deux militants ont été placés sous contrôle judiciaire mais doivent rester dans en France.
Raisons pour lesquelles, le Haut-commissariat (le représentant de l’État sur ce territoire), a décidé de maintenir le couvre-feu de 22 heures à 5 heures, et d’interdire le port et le transport d’armes et la vente d’alcool.
Les violences qui touchent la Nouvelle-Calédonie, marquée par les décès de onze personnes dont deux gendarmes. Selon les chiffres du gouvernement de Nouvelle-Calédonie, les destructions, pillages et incendies ont causé au moins 2,2 milliards d’euros de dégâts.
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