Comédie burlesque made in America (2)

7 décembre 2021, par Ary Yée-Chong-Tchi-Kan

Voici le numéro 2 de « Comédie burlesque make in America ». Dans le premier, j’ai versé au débat les déclarations de Colin Powell selon lesquelles son pays a engagé la destruction de l’Irak sur la base d’un mensonge de la CIA. S’il n’a pas été poursuivi pour crime contre l’Humanité, c’est à cause de la peur que les États-Unis font peser sur les affaires du monde. Cette confession publique a eu lieu en février 2013.

Edward Snowden a mis sa vie en danger pour alerter le monde épris de démocratie, de liberté et de paix.

Trois mois plus tard, en juin 2013, les journaux, « The Guardian » et « Washington Post » divulguent des documents secrets sur les méthodes d’espionnage de la NSA (National Security Agency). A travers les géants high-tech Google, Facebook, Apple, Yahoo ! etc, les agents pénètrent tous les recoins de votre vie. Des chefs d’États alliés sont espionnés sans vergogne, parfois avec la complicité de pays complaisants. Le journal le Monde a publié des passages importants de cette saga. L’opinion n’a pas tardé à savoir que le lanceur d’alerte s’appelle Edward Snowden, un jeune informaticien. Il travaillait pour le compte de la NSA. Il a été scandalisé par ce qu’il a constaté. Il a mis sa vie en danger pour alerter le monde épris de démocratie, de liberté et de paix.

Son cas nous intéresse, car c’est un Américain, tout comme Colin Powell. Cela donne à comprendre sur la démocratie appliquée par les États-Unis qui se proclament le champion du « monde libre ». Si le premier n’a pas été inquiété par ses révélations, ce n’est pas le cas du jeune Snowden qui est actuellement, en résidence, en Russie. Poutine paie un lourd tribut en l’accueillant. Il a demandé l’asile politique à la France qui ne répond pas. Ni Hollande. Ni Macron. Ils vont faire la guerre dans d’autres pays pour imposer la démocratie et la liberté mais tremblent devant la puissante États-Unis.

Là encore, les faits sont constitués pour alimenter un dossier de crimes d’État. Les pièces à convictions ne manquent pas. Après les regrets de Powell et les dénonciations de Snowden, rappelons-nous les scandales et bavures en tout genre que le site de Julian Assange a révélé au monde entier. Il y a eu également le cas de Chelsea Maning, soldat américain, qui a transmis des vidéos chocs sur les exactions de l’armée américaine contre des civils et journalistes en Irak.

Powell, Snowden, Chelsea sont Américains. Selon eux, l’ennemi se trouve à la direction des affaires politiques américaines. Leurs positions affaiblissent les propos des dirigeants américains qui présentent leur pays comme une citadelle démocratique assiégée. Dit autrement, ils suggèrent d’arrêter cette comédie burlesque made in America.

Ary Yee Chong Tchi Kan

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