Comédie burlesque make in America

6 décembre 2021, par Ary Yée-Chong-Tchi-Kan

Le 15 août 2021, les Talibans s’installaient à Kaboul. Dans quel état d’esprit se trouvait Biden 3 jours avant l’inévitable ?

Le 11 août, la Maison Blanche communique : « le président Biden est ravi d’annoncer aujourd’hui qu’il réunira au mois de décembre les dirigeants d’un groupe diversifié de démocraties du monde entier à l’occasion d’un sommet virtuel pour la démocratie, qui sera suivi dans un an environ d’un second sommet en personne. Le sommet virtuel, qui se tiendra les 9 et 10 décembre, permettra de dynamiser les engagements et les initiatives autour de trois thèmes principaux : la défense contre l’autoritarisme, la lutte contre la corruption et la promotion du respect des droits humains. » La grande comédie aura lieu cette semaine. Soyons participatifs pour ne pas subir.

Le flacon de poudre blanche de Colin Powell

Pour commencer, nous allons verser au dossier le témoignage de Colin Powell qui vient de décéder, le 18 octobre 2021, à l’âge de 84 ans. Il a été le plus haut gradé afro-américain, ancien secrétaire d’Etat. Il a eu la responsabilité d’entraîner l’ONU dans une guerre contre l’Irak car celui-ci disposait d’armes chimiques, de destruction massive. A l’appui de son discours, il tenait en main un flacon contenant une poudre blanche. La preuve irréfutable que Saddam Hussein était un dangereux terroriste. La France s’était distinguée par son ministre des Affaires étrangères, Dominique De Villepin, qui avait demandé plus de vérification. C’était le 5 février 2003.

Mensonge pour envahir l’Irak

Dix ans plus tard, cette importante personnalité est à Paris, pour présenter son livre : « j’ai eu de la chance », ed. Odile Jacob. L’Obs du 1er mars 2013 titre : « Exclusif. Collin Powel : comment la CIA m’a trompé ». Il décrit ce qui restera, selon lui, « une tâche dans ma carrière ». En fait, l’Irak ne possédait pas ces armes. Il a vendu un mensonge qui a eu des conséquences désastreuses. Un rapport paru en 2016, en Angleterre, a montré comment le premier Ministre Tony Blair a poussé à la guerre dans une fidélité aveugle avec Georges Bush, l’Américain. Il a présenté ses excuses aux soldats anglais morts, pour sauver « la démocratie » et « le monde libre ».

Biden a soutenu le bombardement de l’Irak

C’est un crime d’État. Un crime contre l’Humanité. Les faits sont constitués. Les déclarations sont des pièces à conviction d’une grande qualité, à la disposition du parquet général. Mais personne ne porte plainte car l’auteur est puissant : il sanctionne tous azimuts, avec des lois extraterritoriales, des systèmes économiques et financiers monopolistiques. A cette époque, Biden était déjà élu. Il a vécu l’invasion de l’Afghanistan et l’expulsion des Talibans. Il a soutenu le bombardement de l’Irak et la destruction du peuple irakien. C’est lui, le professeur qui va désigner les limites du « monde libre », dispenser des leçons de démocratie » et des cours de « promotion du respect des droits humains ».

Vous connaissez son slogan : « America is back » ! Plus burlesque, tu meurs !

Ary Yee Chong Tchi Kan

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