Alon filozofé de Roger Orlu

Des vœux... à l’action

5 janvier 2007, par Roger Orlu

Cette période de vœux pour le Nouvel An peut être une occasion de réfléchir sur le sens de ces formules traditionnelles, qui sont devenues une habitude, voire une quasi obligation.
Bien sûr, c’est un moment festif, souvent marqué par l’échange de belles paroles, d’écrits tendres et amicaux. Un instant fort où des liens se nouent, se renouent ou se renforcent entre les humains, au niveau familial, amical, sociétal voire international.
Tout tourne autour des souhaits que l’on formule à l’intention de l’autre pour la nouvelle année. Mais que valent ces souhaits et que pèsent-ils ? Autrement dit, quelle est leur signification réelle ? Sont-ils purement formels ou bien ont-ils une portée authentique ? Quelle est leur force véritable, leur possibilité de se réaliser ? Et en quoi nous engagent-ils ?
Ainsi, cette période est une occasion de réfléchir sur la distance entre nos vœux proclamés, nos souhaits secrets et la réalisation des uns et des autres. Que faisons-nous pour que nos désirs et nos projets se réalisent ?
C’est tout le problème du lien entre le souhait et l’action mise en œuvre pour que celui-ci devienne réalité. C’est la question de la volonté.
« Wer will, der kann » (“celui qui veut, peut”), dit un proverbe allemand. C’est-à-dire que si l’on veut quelque chose, on fait tout ce qu’il faut pour que cela arrive, on prend les voies et moyens pour que cela se fasse. Et l’on ne compte pas seulement sur les autres ou sur une force surnaturelle imaginaire pour que nos attentes et nos espoir deviennent réalité. Sinon, c’est de la simple velléité, du “vœu pieux”, du désir sans suite.
Alors, agissons pour que nos vœux se réalisent. Passons des simples vœux à l’action. Sans oublier que l’union fait la force.

Anvoy zot kritik é zot réflèksion ! Alon filozofé ansanm ! Mèrsi.


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