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Médecins du Monde met en garde contre l’instrumentalisation de l’aide humanitaire et exhorte les dirigeants mondiaux à agir
6 mars, par
Le 2 mars, le gouvernement israélien a suspendu l’entrée de tout approvisionnement, y compris de l’aide humanitaire, dans la bande de Gaza. Après avoir systématiquement bloqué l’entrée de ressources essentielles pendant 15 mois, les autorités israéliennes ont rétabli un siège total sur l’enclave en fermant tous les points permettant l’entrée des biens et matériels humanitaires. Présente à Gaza depuis le début du conflit, Médecins du Monde sait que cette décision aura des conséquences dramatiques sur la santé de la population.
Après l’accord de cessez-le-feu entré en vigueur le 19 janvier 2025, les autorités israéliennes ont partiellement levé les lourds obstacles qui entravaient l’arrivée de l’aide humanitaire dans la bande de Gaza. Ce qui a permis de revenir à des niveaux d’approvisionnement observés avant octobre 2023, selon le communiqué de Médecins du Monde.
15 mois d’atrocités commises à l’encontre des Palestiniens et de destruction massive des infrastructures civiles ont conduit à une catastrophe humanitaire à laquelle il faut répondre par l’acheminement massif, continu et sans entrave de matériel de première nécessité.
Après moins de deux mois d’arrêt temporaire des hostilités, Médecins du Monde et d’autres acteurs de la santé ont réussi à rétablir des centres de soins de santé primaire dans des zones auparavant inaccessibles, à remettre en fonction et à développer l’offre de services dans les structures existantes. Cependant, la moitié des hôpitaux de Gaza ne sont pas opérationnels, le nord de Gaza et Rafah sont toujours confrontés à une pénurie de services de santé, et les conditions sanitaires restent propices à l’apparition de foyers de maladies transmissibles. Les efforts de Médecins du Monde pour rétablir des soins de santé vitaux pour les Palestiniens de Gaza sont désormais paralysés par ce nouveau siège complet des autorités israéliennes sur la bande de Gaza.
« En privant à nouveau deux millions de personnes de nourriture, de médicaments et d’autres équipements essentiels, les autorités israéliennes condamnent les plus vulnérables, y compris les enfants, les personnes âgées et les malades à mourir à cause de la famine, de l’absence de soins médicaux et de conditions d’hébergement insalubres », a déclaré Morgane Rousseau, Directrice de Médecins du Monde Suisse, dans un communiqué de presse.
« L’aide humanitaire ne doit jamais être instrumentalisée dans des négociations politiques, ni être mise en place puis interrompue au bon vouloir des autorités, laissant la vie de deux millions de Palestiniens de Gaza soumise aux aléas des agendas politiques. La manipulation délibérée de l’aide comme tactique de pression n’est pas seulement inacceptable ; c’est une violation grave du droit international humanitaire. Les autorités israéliennes, en tant que puissance occupante, ont l’obligation de faciliter l’acheminement de l’aide humanitaire aux personnes dans le besoin », a assuré de son côté le Dr Jean-François Corty, Président de Médecins du Monde.
Depuis quinze mois, les dirigeants mondiaux échouent à exercer une pression politique réelle sur les autorités israéliennes pour qu’elles mettent fin aux massacres, aux mutilations et aux déplacements forcés des Palestiniens, ainsi qu’à la destruction massive de leurs maisons, des écoles, du système de santé et des infrastructures essentielles à leur survie, a dénoncé l’ONG dans son communiqué.
Toutefois, il n’est jamais trop tard pour agir. Aujourd’hui encore, il est crucial que les États tiers prouvent qu’ils s’engagent à respecter et faire respecter le droit international humanitaire et que cet engagement ne se limite pas à des déclarations. Selon Médecins du Monde, plus que jamais, il faut réaffirmer que le droit international humanitaire reste pertinent et applicable à tous, en exerçant une réelle pression sur les autorités israéliennes afin qu’elles rouvrent tous les points de passage frontaliers pour acheminer l’aide humanitaire, et en appelant les deux parties au conflit à s’engager en faveur d’un cessez-le-feu permanent et à la protection de tous les civils.
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