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Allemagne : le soutien de l’extrême droite à un texte du gouvernement provoque un tollé
31 janvier
Pour la première fois depuis 1945, la CDU, parti conservateur allemand, a soutenu un texte sur l’immigration avec les voix de l’AfD, parti d’extrême droite. Ce projet durcit les conditions d’asile et accélère les expulsions, suscitant des critiques sur les libertés fondamentales. Ce vote marque une rupture avec le consensus post-nazi excluant toute collaboration avec l’extrême droite. L’AfD, en progression constante (16 % aux européennes de 2024), capitalise sur les craintes migratoires et économiques, surtout dans l’ex-RDA. Ce rapprochement interroge la banalisation des idées d’extrême droite en Allemagne, malgré les mises en garde contre les risques pour la démocratie. Un symbole alarmant en Europe, où les néo-fascistes gagnent du terrain et importent leurs idées à La Réunion.
Pour la première fois depuis 1945, l’Union chrétienne-démocrate (CDU), parti conservateur allemand, a soutenu un texte législatif en s’appuyant sur les voix de l’Alternative pour l’Allemagne (AfD), formation d’extrême droite. Ce vote marque un tournant dans l’histoire politique de l’après-guerre. Alors que l’Allemagne s’était construite sur le rejet absolu des idéologies d’extrême droite, ce rapprochement symbolise une rupture et alimente les craintes d’une normalisation des idées nationalistes et anti-immigration.
Le texte en question, porté par la CDU, vise à durcir les conditions d’accueil des demandeurs d’asile et à accélérer les expulsions. Il prévoit notamment l’extension des centres de rétention, la réduction des aides sociales pour les migrants en attente de régularisation et un renforcement des contrôles aux frontières. Des mesures qui s’inscrivent dans un contexte de pression migratoire accrue en Europe, mais dont le contenu a été qualifié de « liberticide » par des associations de défense des droits humains.
Si la CDU défend un « réalisme nécessaire » face aux défis migratoires, le choix de s’allier à l’AfD a provoqué un tollé. Jusqu’ici, les partis traditionnels (CDU, SPD, Verts) respectaient une « barrière républicaine » (cordon sanitaire) face à l’extrême droite, héritage moral de la dénazification.
En 1945, la chute du régime nazi face à l’URSS et l’occupation alliée avaient conduit à l’interdiction des partis d’extrême droite et à une épuration politique et culturelle profonde. La dénazification avait ancré dans les consciences le rejet du nationalisme et du racisme. Depuis, aucun grand parti démocratique n’avait collaboré avec l’extrême droite au niveau national.
L’AfD, fondée en 2013 sur des thèmes eurosceptiques, a progressivement glissé vers un discours xénophobe et révisionniste. En 2017, son entrée au Bundestag avait déjà choqué. Depuis, son ascension est constante : elle dépasse les 20 % dans les sondages en Saxe et en Thuringe. Aux européennes de juin 2024, le parti a obtenu 16 % des voix, devenant la deuxième force politique allemande.
Friedrich Merz, président de la CDU, justifie ce rapprochement par la nécessité de « faire passer des réformes ». Une ligne assumée qui traduit un virage à droite du parti, affaibli depuis la fin de l’ère Merkel (2005-2021). Pour certains analystes, la CDU cherche à courtiser l’électorat conservateur tenté par l’AfD, quitte à brouiller les frontières idéologiques.
Mais cette stratégie divise. Annegret Kramp-Karrenbauer, ex-présidente de la CDU, a dénoncé une « erreur historique », rappelant que « la démocratie se défend aussi en refusant les compromis avec ses ennemis ». Les jeunes militants de la CDU ont manifesté leur opposition, brandissant des pancartes : « 1945 — Plus jamais ça ! »
L’AfD capitalise sur les inquiétudes économiques, la peur du « grand remplacement » et le rejet des écologistes, perçus comme élitistes. Son discours anti-immigration résonne particulièrement dans l’ex-RDA, où les difficultés sociales depuis l’annexion par la RFA alimentent le ressentiment.
La gauche allemande s’alarme. « La CDU ouvre la boîte de Pandore », accuse Kevin Kühnert, secrétaire général du SPD. Les Verts dénoncent une « trahison des valeurs démocratiques ». Dans la rue, des manifestations ont rassemblé des milliers de personnes, scandant : « Nie wieder Nazis ! » (« Plus jamais de nazis ! »).
Sur le plan international, ce rapprochement pourrait entacher l’image de l’Allemagne, garante historique de la mémoire de la Shoah. Le président Frank-Walter Steinmeier a appelé à la vigilance : « Notre démocratie est forte, mais elle n’est pas invincible. »
Dans un pays où le passé nazi hante toujours le présent, ce pas vers l’extrême droite interroge : jusqu’où peut-on transiger pour gouverner ?
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