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Le Sénégal fête ses 48 ans d’indépendance
8 avril 2008
Près d’un demi-siècle après son indépendance, le Sénégal montre à l’Europe que les Emirats arabes unis, la Chine et l’Inde sont des partenaires qui peuvent concrètement agir pour contribuer à sortir le pays du sous-développement. Pour cette raison, le Sénégal mène la lutte contre les Accords de partenariat économique, estimant préférable de coopérer avec des partenaires qui ont eu aussi à subir le joug de la colonisation. Son président, Albdoulaye Wade, n’a-t-il pas dit récemment : « l’Europe a perdu ».
Le Sénégal fêtait vendredi le 48ème anniversaire de son indépendance qui était marqué à Dakar par un grand défilé civil et militaire en présence du Président Abdoulaye Wade, des membres du gouvernement, du corps diplomatique et de plusieurs autres personnalités.
Au cours de ces 48 années d’indépendance, l’alternance démocratique au sommet de l’Etat a si bien fonctionné qu’elle a délibérément tenu la population à l’écart des bruits de bottes qui ont longtemps écrit, ailleurs sur le même continent, les pages les plus significatives de l’histoire de certains pays indépendants.
Fait rare dans une région truffée de conflits armés, même si l’issue des élections présidentielles de février 2007 avait fait l’objet de contestations et de critiques acerbes de la part d’une opposition politique plutôt acquise à l’espoir d’un deuxième tour habituellement fait de marchandages et de chantages dont le Président Abdoulaye Wade et son Parti démocratique sénégalais (PDS) ne souhaitaient guère renouveler l’expérience.
Regarder ailleurs que vers l’Europe
Le Président Wade demeure un homme d’Etat écouté dans le concert des nations africaines, du moins, où son franc-parler et ses positions sur certaines questions délicates l’imposent, malgré ses 80 ans passés, à l’avant-garde de la nouvelle génération de leaders africains, autant qu’ils dérangent, en revanche, le Sénégalais moyen à la critique naturellement facile.
« La paix, ce n’est pas un mot, c’est un comportement », aimait à rappeler le défunt président ivoirien, Félix Houphouët-Boigny.
"L’indépendance aussi", semble rétorquer le Sénégal qui, depuis 2000, avait entrepris, sans état d’âme, de diversifier ses relations de coopération, déshéritant au passage le Français Vincent Bolloré de la gestion du Port autonome de Dakar et poussant au découragement, à dessein sans doute, les industriels américains au regard de la plate-forme de développement de Diamniadio.
Fermeté face à l’ancienne puissance coloniale
Les visites successives de l’ancien président français Jacques Chirac et de son successeur Nicolas Sarkozy n’y changèrent rien, offrant plutôt aux autorités sénégalaises l’opportunité d’obtenir un accord "à la sénégalaise" sur l’immigration en France, sans toutefois s’interdire l’audace d’être le seul pays africain à avoir ouvertement dénoncé, à temps opportun, le recours aux tests ADN dans le traitement des dossiers de regroupement familiale en France.
Depuis, les Emirats arabes, la Chine et l’Inde montent plus que jamais en puissance dans l’échelle de la coopération avec le Sénégal, avant que l’Union européenne (UE), pour se prémunir contre la concurrence des pays émergents de l’Asie, brandisse l’épouvantail d’un éventuel échec des Accords de partenariat économique (APE) avec l’Afrique.
Le Sénégal a pris la tête de la campagne anti-APE, avec le chef de l’Etat en première ligne.
La vie chère au cœur des débats
Cependant, à deux ans de boucler un demi-siècle d’indépendance, le Sénégal n’a pas encore réussi à s’appuyer sur l’important facteur "stabilité politique", pour mettre ses populations à l’abri de la pauvreté que le manque de politique hardie de décentralisation, la dépendance croissante de l’extérieur (pour ce qui concerne surtout les produits entrant dans les habitudes alimentaires des Sénégalais) et l’indiscipline sont parvenus à exacerber.
Les localités de l’intérieur du pays se vident au profit de la capitale, Dakar, qui continuera de subir, en retour, les pratiques permissives et hors-la-loi de cette catégorie de provinciaux convoyés à grands flots par l’exode rural, aussi longtemps que les activités administratives et commerciales demeureront en grande partie centralisées par le vieux quartier du Plateau, où s’érigent encore des immeubles de plusieurs étages, et que les programmes de décentralisation tarderont à orienter cette propension vers les centres urbains avoisinants.
Une telle concentration humaine fait sûrement le lit de la surenchère dans le secteur de l’habitat où la ville de Dakar bat le record de cherté du mètre carré à bâtir qui atteint 250.000 francs CFA, tandis que le bail d’un appartement F3 dans les quartiers les plus populaires de la ville se négocie entre 150.000 et 200.000 francs CFA par mois (soit entre approximativement 215 et 286 euros).
Il n’en fallait pas plus pour faire rejaillir l’impact sur les tarifs dans les autres secteurs.
La flambée des prix des denrées de première nécessité revêt toute son importance dans ce pays sahélien où le panier de la ménagère contient davantage de produits importés que de produits tirés du sol du terroir.
Ici, le riz, le blé et le café supplantent le maïs, le mil et le manioc, alors que café et thé au lait, pain et beurre monopolisent le petit-déjeuner.
Les dernières manifestations contre la cherté de la vie, le 30 mars, sévèrement réprimées par la Police, resteront sans doute, avant cette 48ème célébration de la Fête nationale, le dernier acte d’un malaise social dont la plus poignante illustration n’est autre que le départ massif des jeunes, contre vents et marées, vers cet Eldorado que représente, pour la jeunesse désœuvrée, les cités interdites de la France, de l’Espagne et de l’Italie, entre autres.
Plaidoyer pour la souveraineté alimentaire
Lors du 48ème anniversaire d’indépendance du Sénégal, Abdoulaye Wade, le chef de l’ Etat, a appelé à la préservation des fondements de la symbiose nationale.
« En célébrant notre fête nationale, ayons à cœur de garder jalousement les fondements de notre symbiose nationale. Animés par un désir partagé de vivre ensemble, nous avons la chance historique de constituer une nation avant l’Etat que nous nous efforçons de construire dans une démocratie apaisée », a déclaré le Président Wade, dans un discours à la nation prononcé la veille.
Devant les difficultés qui s’accumulent pour le gouvernement du Premier ministre Hadjibou Soumaré, avec notamment une opposition qui donne de la voix depuis quelques mois, la grogne des consommateurs sur le renchérissement des prix des produits de première nécessité ainsi que des grèves perlées dans le secteur de l’éducation, le président sénégalais a énuméré une série de mesures visant à apaiser le climat social.
Dans l’objectif de réduire la dépendance en riz du Sénégal dont les importations sont estimées à 600.000 tonnes, Abdoulaye Wade a annoncé un Programme national d’autosuffisance en riz à l’horizon 2015.
« Nous devons définitivement nous convaincre que l’indépendance, pour être pleine et entière, commence d’abord par la souveraineté alimentaire », a affirmé le chef de l’Etat sénégalais, qui a insisté sur « une politique de soutien à la production rizicole, notamment par l’aménagement de nouvelles aires d’exploitation et la fourniture de matériel et d’engrais ».
« La même ambition nous anime pour la filière laitière. Là également, il s’agit de faire un choix entre l’importation de produits laitiers, qui met en péril notre production locale, et l’appui à nos producteurs, par des mesures incitatives, pour réorganiser et relancer la filière laitière. J’ai instruit le Gouvernement à l’effet de mobiliser les moyens nécessaires pour soutenir l’émergence d’une véritable industrie laitière locale, créatrice d’emplois et de revenus, et apte à satisfaire la demande », a suggéré le Président Wade.
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