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Crise économique
10 février 2012, par
Selon des responsables politiques grecs et européens, la Troïka détruit un peu plus chaque jour la démocratie en Grèce et contraint la population à des mesures de plus en plus drastiques, accroissant ainsi le nombre de pauvres dans le pays.
En pleines négociations depuis le début de l’année, le Fonds monétaire international, la Banque centrale européenne et l’Union européenne (Troïka) tentent d’imposer un plan supplémentaire de rigueur au gouvernement de Lucas Papadémos, ancien vice-président de la BCE. En échange d’un second plan d’aide pour éviter le défaut de paiement d’une obligation, le 20 mars, la Troïka veut une baisse de 22% du salaire minimum, des coupes dans les retraites complémentaires et 15.000 suppressions d’emplois dans l’année dans le secteur public.
De rigueur en rigueur
« Je viens de Grèce, un pays en train d’être saigné à blanc et détruit par ceux qui prétendent le sauver, le Fonds monétaire international, la Banque centrale européenne et la Commission européenne », a déclaré Sonia Mitralia, membre de l’Initiative des femmes contre la dette et les mesures d’austérité (CADTM), auditionnée le 24 janvier par la Commission sociale de l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe, à Strasbourg, sur le thème : “Les mesures d’austérité - un danger pour la démocratie et les droits sociaux”.
Depuis deux ans, la Grèce a entrepris de nombreuses mesures destinées à réduire le déficit, sans toutefois trouver de nouvelles recettes permettant aux contribuables de faire face aux hausses d’impôts et de taxes. Pour se voir octroyer ce nouveau plan d’aide de 130 milliards, des mesures additionnelles de rigueur et de déréglementation ont été réclamées à la Grèce par l’UE et le FMI afin de continuer à la renflouer.
Les médias grecs ont publié, jeudi 9 février, les nouveaux « dix commandements » qui prévoient, selon l’“Agence France Presse”, une forte résistance sociale et politique à leur adoption. Ces nouvelles mesures portent sur des coupes supplémentaires dans les pensions de retraite complémentaire, une hausse des impôts immobiliers, l’adoption de mesures dérégulant le marché du travail qui pourraient déboucher sur des baisses de salaires dans le secteur privé, et des suppressions d’organismes et emplois publics.
« La révolution ! »
Sonia Mitralia a expliqué dans son discours comment « la Grèce constitue actuellement un cas test mondial, un véritable laboratoire planétaire dans lequel sont testées les capacités de résistance des peuples aux plans d’ajustement structurels au temps de la grande crise des dettes publiques. En somme, tous les regards, tant de ceux d’en haut comme de ceux d’en bas, sont tournés jour après jour vers ce petit pays européen qui a la malchance d’être devenu le cobaye mondial du néolibéralisme le plus cynique. La conséquence en est que pour faire aboutir la moindre revendication, il faut pratiquement renverser le pouvoir et faire, ni plus ni moins, la révolution ! ».
D’autres observateurs accusent la Troïka « d’expérimenter le modèle de la faillite contrôlée, pesant uniquement sur les épaules du peuple ». Le cas de la Grèce met en évidence la pression exercée par la Troïka, qui veut imposer des règles budgétaires aux États membres, accompagnées par des mesures remettant en cause le système social. A l’instar des réformes de Nicolas Sarkozy depuis son entrée à l’Élysée. Ce dernier a réformé le système des retraites, l’Éducation nationale, les collectivités territoriales, et imposé des hausses d’impôts et de taxes en vue de réduire le déficit public, qui s’est creusé de 5 points depuis mai 2007.
Qu’en serait-il si La Réunion subissait des mesures aussi drastiques qu’en Grèce ? 49% de la population réunionnaise vit déjà sous le seuil de pauvreté, 6 jeunes sur 10 sont sans emploi, plus de 29% des Réunionnais sont au chômage, le coût élevé de la vie, 120.000 illettrés, plus de 25.000 demandes de logement, la situation économique et sociale réunionnaise n’est pas en reste en matière d’inégalités et de difficultés. La mise en œuvre des mesures grecques conduirait l’île à la misère la plus complète : suppression de postes dans la Fonction publique, baisse des salaires dans le public et le privé, hausse de la TVA, hausse des impôts fonciers…
Céline Tabou
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